Retour d’un point chaud. Les ronds-points sont déserts, ne restent que quelques carcasses de pneus fumant encore. L’autoroute est en voie de réparation, au bruit des tracteurs s’est substitué celui des pelles mécaniques. Partant vers le sud, par la vieille route nationale devenue obsolète, je croise des files de poids-lourds essayant de gagner qui Paris, qui Poitiers. Et un convois de bus de la Milice des CRS essayant de rallier le Boboland parisien assiégé par les paysans. On dit que ceux de chez-nous ont réussi à tourner les barrages de Darmanin pour foncer vers le chef-lieu de la province d’Europe encore appelée « France ».
Il n’y a guère de doute : les marionnettes macroniques actionnées par Washington via le truchement de la commission de l’UE n’ont aucune intention de satisfaire les revendications de nos paysans et sont en passe de déclencher la violence de leurs « forces de l’ordre ». Des photos circulent, montrant les VAB du régiment de chars de la Gendarmerie. Je me demande ce que feraient ces boîtes de conserves antédiluviennes contre une charge bien conçue de centaines de tracteurs.
Je ne pense pas que les agents euro-atlantiste cèderont, ou qu’ils iront au-delà de quelques mesurettes cosmétiques après avoir une fois de plus maltraité les Français. Les plans de la commission Von der Leyen et de ses maîtres du Forum de Davos et du « deep-state » Américain ne leur laissent aucune latitude, c’est pour cela qu’ils vont à Bruxelles chercher des instructions. Dans ce cas précis, appliquer le programme de disparition des quelque 300 000 exploitations familiales qui nous restent, afin de fabriquer une agriculture 2.0 déjà réalisée par les grands bourgeois céréaliers.
Si des aberrations institutionnelles pèsent encore lourdement sur nous tous, elles sont constamment refaçonnées pour satisfaire aux délires de l’UE et Forum de Davos. Autrement dit : les décisions qui nous affectent chaque jour sont prises à l’étranger par une caste apatride servant un mondialisme occidental en pleine décadence et fou furieux.
Tout, en somme, passe par la robotisation servie par des millions de fonctionnaires, pleutres obéissants, dans un monde « aseptisé » et sans humanité où un État fédéral apatride mettra son nez et ses doigts crochus jusque dans le lit de zombies assujettis. Cela s’appelle : « totalitarisme ». Précisons les mots : la dictature est une délégation provisoire de pouvoirs extraordinaires, concédée dans un cadre légal. La tyrannie, c’est la confiscation illégale du pouvoir, le tyran n’étant responsable devant personne, régnant pas la contrainte et peu soucieux d’être approuvé pr le peuple. Le totalitarisme varie de la tyrannie en cela qu’en plus de la coercition les potentats exigent l’approbation des masses travaillées par la propagande et la répression. L’UE se dirige rapidement vers cet état final de totalitarisme, comme nous l’avons constaté lors de l’arnaque « covid », comme nous le constatons dans une UE qui signe des accords désastreux de libre-échange avec des pays qui nous font une concurrence déloyale, qui cherche à nous imposer des extorsions au nom d’un mythe climatique, nous faire rouler en chariots électriques, manger des insectes, subir des injections d’ARNm et ainsi de suite. L’air de cette UE est saturé de totalitarisme, l’Europe occidentale est en passe de devenir l’UERSS.
Le phénomène a été bien analysé par ceux qui ont connu le Goulag, lisez le discours dit « d’Harvard » de Soljenitsyne. Parmi eux, Vladimir Konstantinovitch Bukovsky a prononcé cette sentence prophétique :
« J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché. »
« Quand vous regardez toute cette activité bizarre de l’UE avec ses 80.000 pages de règlements, ça ressemble au Gosplan. Nous avions une organisation qui planifiait tout dans l’économie, dans les moindres détails, cinq ans à l’avance. C’est exactement la même chose qui se passe dans l’UE. Quand vous regardez le type de corruption de l’UE, c’est exactement le type soviétique de corruption, allant de haut en bas, plutôt que de bas en haut.
Si vous parcourez toutes les structures et tous les traits de ce monstre européen émergeant, vous remarquerez qu’il ressemble de plus en plus à l’Union Soviétique.«
Tout est dit. Naturellement, l’UE s’effondrera, comme le fit l’URSS, car de tels systèmes ne sont pas viables. Mais un effondrement est suivi nécessairement du chaos, et il faut au moins une génération pour en sortir. Nous ne pouvons donc pas attendre davantage pour en sortir avant la catastrophe ; l’urgence du « Frexit » devrait s’imposer au peuple, mais il est difficile d’éveiller illico les endormis. Nous autres voterons sans hésiter pour l’UPR.
Cependant, nous pensons que la pression de l’Histoire contraindra notre peuple violenté par le totalitarisme à prendre la voie transverse, le soulèvement. Nous devons nous y préparer.
Sacha
Share