Ouais, ouais… Les syndicats ont fait, paraît-il, un tabac manifestatif contre une réformette ordonnée par les voyous de l’UE et en voie d’être accomplie par leur valet, Macron.
En somme, ces syndicats-castors ayant appelé à voter Macron pour faire barrage au « fascisme » d’un RN pourtant désormais partie intégrante du système, ont saisi l’occasion de redorer leur blason en s’opposant à l’olibrius qu’ils ont eux-mêmes contribué à élire. Logique, non ? L’on n’est jamais trahi que par les siens, doit penser Choupinet. Finalement, j’aurais sacrément tendance à penser que c’est un combat entre une gauche woko-américano-mondialiste macronique et une gauche woko-bolcho-mondialiste mélanchonique. Autrement dit que les intérêts de la France et du peuple Français n’ont rien à voir dans cette comédie grotesque.
C’est bien cela qui m’inquiète : la « gauche » se refait une santé, et les gens sensés savent bien à quoi s’en tenir dans l’hypothèse où ces énergumènes reviendraient au pouvoir. Il n’en résulterait que du pire, un autre pire tout aussi pire que celui de McMacronisey. Peut-être plus sanglant ? J’attire l’attention du lecteur sur l’habituelle présence des « blackblocks » (pendant enragé de BlackRock) dans les manifs, et surtout sur un indicent qui, paraît-il, fait la buse (pardon : le buzz en ricain numérique !). Des nazillons « antifas », nos bandéristes du cru, perchés sur un toit, ont brûlé l’emblème national. Voilà qui est très symbolique du sort que réserve cette gauche-là au Pays. À bon entendeur, salut !
Oh ! Oh ! Dira-t-on, trouveriez-vous que la réforme des retraites concoctée par Bruxelles et l’Élysée c’est du pipi de belette ? Bah ! répondrai-je, personnellement je me suis toujours désintéressé de la question même lorsque j’étais en activité. On s’emmerde au « troisième âge » en attendant de crever, mais bon ! Tout le monde n’est pas d’accord avec moi sur ce point et il y en a qui aiment jouer au loto dans des zassocs de croulants, faire du macramé en maison de retraite et voter Macron (ou Philippe en 2027 s’ils respirent encore) ; c’est leur droit.
Tenez, j’admets même l’argument de la pénibilité de certaines professions et consécutivement la proposition d’une retraite à la carte. Mais je ne vois pas pourquoi l’on s’obstine à fixer arbitrairement une date, un seuil au-delà duquel l’on serait obligé de fainéanter en vivotant de cacahuètes. Question retraite, Zemmour rame à contre-courant : il n’a pas tort. Dommage qu’il ne soit pas cohérent en voulant rétablir la souveraineté et l’identité sans un instant songer au Frexit !
Je m’égare, dirait l’autre Euclide, pas le mathématicien. Donc j’interroge : la retraite, est-ce bien l’urgence ? Nous laissons la macronie nous conduire au désastre à la remorque des Yankees, nous ramassons en pleine poire le résultat de sanctions ridicules contre la Russie, ce qu’il restait d’industrie et d’agriculture disparaît, l’énergie est flagada, le barbare campe dans nos périphéries urbaines, le fric fout le camp à Kiev et ailleurs. Bref : la France est dans la dèche et risque de crever de cette politique de trahison, et l’on fonce sur un chiffon rouge agité par le gouvernement pour éviter que l’on encorne le banderillero et le picador qui nous épuisent pour l’estocade finale. Pécaïre !
Et la « droite » ? Ben… Elle est là pour faire « démocratique », donc amuser la galerie, car ou elle va à la soupe (LR) ou elle ne fout rien (RN). Il est par conséquent aussi stupide de faire conscience aux partis qu’à la justice de ce pays ! Quant au parlement, en cette année de 49-3, il est désormais aussi utile qu’un ministère de la marine à Tamanrasset.
Conclusion : il n’y a pas de solution légale à tout ce micmac. Mais puisque nous ne sommes qu’une très petite minorité prêts à devenir des Partisans, je crains bien qu’il n’y ait pas de solution du tout et que les carottes soient cuites. Qui ne s’aide pas ne sera pas aidé par le Ciel !
Antonio
Share