EUROFASCISME (2)

les-pieds-nickeles2- Bien sûr, le train du monde, ce que l’on appelle de notre côté « le réel » (mais je me demande si notre intellect n’institue pas « un » réel plutôt qu’il ne le perçoit) ne va pas toujours selon les vœux ou selon l’imaginaire de nos satrapes. C’est ce qu’il advient lorsque ces gens-là participent d’une idéologie fort ancienne au demeurant, qu’ils héritent d’un groupe de potentats-décideurs dont ils sont, consciemment ou non, les obligés. Tant que ce groupe détient le pouvoir, ses obligés ne se posent guère la question de leur propre autonomie, ils pensent et agissent selon les us, coutumes, mœurs et idées du groupe (« état-profond ») dominant. S’il est « woke » ils le sont aussi. S’il désigne l’ennemi, ils le désignent de même. S’il dirige une organisation à laquelle ils participent au titre de valets d’armes, et qui de surcroît leur prodigue l’illusion d’une protection suzeraine, les voilà quiets et obéissants. Monsieur Biden leur plaît et ils attendent que madame Kamala lui succède pour leur tranquillité. Mais que par le jeu d’une fermentation populaire le potentat vienne à changer, que Messieurs Donald, Elon, J.D., RFK opèrent une révolution (réelle ou illusoire ?), alors nos suiveurs se comportent comme de la volaille décapitée courant encore au désordre dans leur basse-cour jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Désarmés et incertains, nos suiveurs s’efforcent de vilipender les gêneurs tout en hébergeant leurs inspirateurs ordinaires : Monsieur Soros s’installe en personne à Bruxelles et Monsieur Trump est Hitler. Pire : les « usurpateurs » deviennent aussi l’ennemi, Donald est un agent de Vladimir. Voilà qui témoigne d’un grand désordre psychique lorsque la peur, la frustration et la sclérose intellectuelle prennent le pas sur l’analyse objective. Quoi ? Nous étions en guerre, cela nous convenait, et voilà que l’on voudrait nous imposer la paix ? Que faire, madame Ursule ? Mais… Continuer la guerre, mon cher Manu ! Voilà qui ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd mais bel et bien dans celle d’un fripon psychopathe se voyant très bien en chef de guerre voire en Grand Mamamouchi de l’Union Européenne ! Voilà, voilà, nous allons soutenir à fond ce cher Zelenski, lui envoyer des armes et même des soldats. Et tant qu’à faire réarmer notre Empire européen, parce que, hein ? Cette méchante Russie dont l’armée, dit LCI, est exsangue et combat à coups de pelle, de machines à laver et de chameaux, sans parler de ces diables de Nord-Coréens invisibles, cette horde, dis-je, va bientôt se ruer sur notre chère Europe. Il nous faut bien huit cents milliards de la planche à billets pour réaliser ce projet de Défense Européenne !

Trêve de plaisanterie. Les armées des pays européens captifs de l’U.E. sont à l’os, tout ou presque a été donné en trois ans à Zézé-de-Kiev. Quand à la nôtre, elle sait encore bien faire dans des guerres asymétriques, mais sur le front de l’Est… ? Avons-nous les moyens de refaire rapidement une Armée ? Il n’y a plus de casernements, pas de quoi habiller des piou-pious ni les armer, ni les instruire. Le recrutement ? Comment faire avec quelques freluquets wokes adorateurs de Greta, moitié fémelins moitié hermaphrodites, fainéants et indisciplinés, face à des gars aguerris capables de se battre par un froid continental, consentant à mijoter quatre jours avant l’assaut dans 15 km de tuyaux hauts d’un mètre quarante-cinq et capable ensuite de tomber à bras raccourcis sur les arrières d’un adversaire coriace ? En sus, une armée « européenne », c’est un serpent de mer aussi vieux que la sotte U.E. elle-même; jadis c’était le projet de CE.D. (Communauté Européenne de Défense) que le Général De Gaulle, qui s’y connaissait, avait combattu comme une idée folle.

Car, souvenons-nous en, une politique de défense va de pair avec une diplomatie, une diplomatie avec un État, un État avec une Nation. Que je ne sache pas que l’U.E. soit une nation, ce n’est qu’un conglomérat de pays dont les intérêts divergent ; le machin qui sévit à Bruxelles n’est pas un État. Certes il aspire à devenir un état fédéral et madame Ursule comme monsieur Manu y travaillent, l’état artificiel de guerre contribuant à essayer d’en vendre le projet au sujet Lambda. Mais cette « fédération » ne serait rien d’autre que ce qu’est déjà l’U.E., un tigre de papiers juridiques sans corps ni tête. Si les peuples l’acceptaient, ils s’en mordraient vite les doigts en subissant la tyrannie d’un euro-fascisme renforcé avec plus de rigueur encore qu’aujourd’hui.

Les satrapes désemparés ont certainement en tête un zombie de C.E.D. mais je pense que c’est un vernis sur l’élytre du coléoptère qu’ils veulent nous faire ingurgiter de force. Regardons attentivement la situation de l’U.E. après grattage du vernis : cela ne brille pas du tout. D’une part les populations vieillissent, ne se renouvelant plus et sont progressivement remplacées par le Barbare. D’autre part nombreux sont les pays – France en tête- à être colossalement débiteurs. Il est des pays dont le PNB, seul étalon de création de richesse et de biens, ne parvient plus à la hauteur du service de la dette. Cela traînait depuis l’effondrement boursier de 2008 et s’est considérablement aggravé à l’occasion de la manipulation « covid » qui a coûté bien davantage que le « koikilenkoûte » macronique. La politique de suivisme fanatique adoptée par les satrapes européistes dans la guerre d’Ukraine a considérablement précipité le désastre. Donc : énergie chère, désindustrialisation même en Allemagne, marché stupidement ouvert à l’étranger, inflation, dette. Voilà qui ne favorise pas une « économie de guerre ».

 Les cris d’orfraie appelant à la guerre ne correspondent à une volonté haineuse qu’à la marge. Non que cette volonté soit mythique, la Russie étant l’exact opposé de la décadence occidentale, il suffit d’écouter (si l’on en a la patience) les verbiages des Starmer (l’outsider protecteur des gangs de violeurs), Macron, Loiseau, Barrot et consorts. Mais il s’agit surtout d’une opération d’intoxication (« psy-op ») à l’usage du peuple qu’après l’entraînement « covid » l’on souhaite définitivement assujettir par la peur. Rien de mieux pour remorquer derrière soi les gogos qu’une « menace existentielle » purement fictive brandie par un minable Führer. Dès lors les satrapes espèrent que le peuple gobera sans broncher les réquisitions de biens, de personnes et surtout d’argent.

Depuis quelques semaines il est fortement question de mettre la griffe sur l’épargne des européens de l’ouest et singulièrement sur celle des Français. Ce n’est pas nouveau, puisqu’il y a quelques années l’indescriptible Panier-Runacher (disciple de Soros) évoquait déjà cette captation de l’épargne pour solder la dette. L’affaire revient aujourd’hui si fort que l’on ne peut que comprendre de quoi il s’agit, à moins d’être idiot comme un « normy ». Sous couvert de « défense » l’en entend bien voler l’épargne pour effacer les conséquences désastreuses des politiques menées par la caste au pouvoir, à Paris comme à Bruxelles. Le peu brillant Minc a même lancé un ballon d’essai : et si l’on créait un « emprunt obligatoire » égal à cinquante pour cent de l’impôt sur le revenu payé l’année précédente ? Diantre ! Quel régal ! Mais comment faire passer la pilule dans le peuple le plus accablé d’impôts de la Terre ? Pardi ! En employant les méthodes ayant si bien fonctionné lors de l’ouverture de la « fenêtre d’opportunité » covid. « Le pass vaccinal ne sera pas obligatoire ! » Puis : « Ah ! Mais le mal se répand donc « allons, pass, pass, pass, allons pass-donc, tous vaccinés, tous protégés ! » Peu importent les effets secondaires et les atteintes à la liberté. Cette fois, ce sera « Souscrivez volontairement à l’emprunt de la Défense Nationale, nous vous le rendrons à 3,5% avant l’août, foi d’animal, intérêt et principal ! » L’épargnant se méfie, certains « complotistes » disent qu’il ne reverra jamais son argent. Alors : « Il est obligatoire de souscrire à l’emprunt ! » et le tour est joué. Peu importe si le produit de l’extorsion sera employé à bien d’autres fins que celles prétextées. Si l’on a réussi l’opération « peur de la menace existentielle », seuls y trouveront à redire les complotistes d’extrêêêême drwâââte que l’on insultera, censurera, frappera d’amendes, voire emprisonnera. L’important étant que les moutons de Panurge suivent le bélier par-dessus bord. Dans ce jeu de dupes les satrapes, Macron en tête, seraient gagnants, les « mormies » suivraient le Führer, l’argent changerait de mains. Alléluia !

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