Pour faire bon poids, pourquoi ne pas voler l’argent de ces affreux Russes, hein ? Oh ! Pas les capitaux, mais les bénéfices ! Brillante idée indeed ! Les intérêts de ton livret A t’appartiennent et personne d’autre que toi n’a le droit d’en disposer ni de les barboter. En principe… Donc les intérêts des fonds confisqués à la Russie appartiennent à celle-ci ? Bagatelle, n’est-ce pas ? Mais si tu les voles, toi, gouvernement de brigands, tu vas de faire tailler un beau costume d’escroc. Voilà qui tombe bien alors que tu dépends de prêteurs et investisseurs étrangers pour qui business is business et un deal, un deal. Du coup, camarades, les investisseurs étrangers y regarderont à deux fois avant de risquer leur capital dans un pays gouverné par la pègre, pourri de dettes, prétendant se réindustrialiser par l’emprunt. Et puis… te souviens-tu de l’emprunt Russe d’avant 1914 ? Le cirque a duré un siècle, les souscripteurs spoliés par les Bolcheviks n’ont jamais cessé de réclamer le retour de leurs sous (qui advint à la fin des années 80, encore très peu). Bref, nigauds, croyez-vous que la Russie vous tiendrait quittes d’une extorsion ? Nos satrapes, décidément, sont des génies.
3- C’est un vieux truc bourgeois : lorsqu’une caste a ruiné son pays, elle essaie de s’en sortir par la guerre. Voyez les États-Unis de Roosevelt. Quelque chose me dit que ce gars-là voyait dans la guerre en Europe une bonne opportunité pour fourguer des produits US aux belligérants puis aux pays ruinés. Et puis un examen attentif des faits historiques suggère qu’il avait sciemment titillé les bellicistes Japonais pour qu’ils entrent en guerre ; mais je suis complotiste, n’est-ce pas ? Soit ! Il semble que Trump ait intelligemment choisi la voie de la paix des armes et de la guerre économique. Je reste dubitatif en constatant que l’on a proposé une « trêve » aux Russes sans garantie que le Zézé de Kiev et ses copains eurofascistes n’en profiteraient pas pour repimper les restes de l’armée otano-kiévienne avant de sonner à nouveau la charge. À l’heure où j’écris, Vladimir et Donald s’entretiennent , je ne préjuge donc pas de la suite, je sais en revanche que Vladimir n’est pas fou et qu’il ne tombera pas dans le piège.
Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit plus haut, l’idée d’une paix en Ukraine met les eurofascistes en transes, car elle les priverait d’une illusoire méthode pour essayer de résoudre la pagaille qu’ils ont répandue chez eux. Ils font donc de mauvaise fortune Bunker, ce qui explique l’agitation désordonnée de ces satrapes peccamineux, suscitant les slogans bellicistes de leurs réseaux d’olibrius télévisuels interlopes et bigarrés. Ainsi, ignorant volontairement leur faiblesse militaire, jettent-ils non de l’huile, mais des ATACMS sur le feu en les guidant avec des informations venues de satellites Français. Ils font ainsi de la France un belligérant objectif, méritant une riposte contre ce qu’il faut bien appeler « terrorisme » puisque des populations civiles sont visées. Ils se mettent en ordre de bataille en consolidant leur dispositif de propagande. Notamment en France, l’ARCOM dirige une version moderne de Radio Stuttgart avec une bonne centaine de Ferdonnet mâles et femelles dont quelques ministres tel Darmanin osant prétendre que Samuel Paty, martyrisé par un islamiste tchétchène, l’a été ipso facto par les Russes car, selon lui, les Tchétchènes sont Russes. Les palotins élyséens sont aussi ignobles que ceux du Père Ubu, un « affreux sagouin ». Malheureux Samuel Paty dont le martyr est exploité par l’escroquerie du Fond Marianne (n’est-ce pas Rudy « Reichstag » ?) et par la propagande des va-t-en-guerre…
Tirons de tout cela des conséquences. Les plus optimistes d’entre nous pensent que tout ce foutoir annonce la fin de ce régime ; je n’en suis pas sûr du tout dans la mesure où les eurofascistes forcent la vapeur pour instaurer, sous couvert d’un « fédéralisme » qui n’aurait rien de fédéral mais tout de jacobin, un totalitarisme juridique bien bétonné. Certes, à terme, le système s’effondrera miné par ses contradictions, mais si nous devions attendre des décennies les dégâts seraient irréparables. Les attentistes du collapsus me sont suspects. Qu’en est-il de l’horizon actuel ? Une Europe occidentale en réalité divisée mais dont les satrapes de la commission sont ouvertement fascistes, n’offrant pour perspective que la disette, la guerre et l’oppression des populations dans tous les domaines, fiscal, économique, politique, bref un totalitarisme belliqueux. Une France aux mains d’une coterie parfaitement en accord avec cette entité européâstre, de surcroît perverse, corrompue, antinationale. L’exemple de la Roumanie (mais aussi de la Moldavie et même le nôtre, comme je l’ai expliqué plus haut), la perspective à court terme de l’arrivée d’une arme monétaire numérique mise en place par Mme Lagarde, l’instauration d’un état non de droit, mais des « juges » (Conseil Constitutionnel, Conseil d’État) et des procureurs (Parquet financier), le propagande médiatique, tout cela indique qu’une solution de nos problèmes vraiment « existentiels » par voie constitutionnelle, c’est-à-dire légale, est désormais impossible.
Il ne demeure que des voies légitimes, non-constitutionnelles pour nous libérer de ce système oppresseur. Ne croyons pas à la possibilité d’un coup d’État militaire ; l’Armée obéit par principe au politique et même si (je le sais) nombre des engagés sont favorables à la libération, les officiers généraux (caste pléthorique, on me dit qu’il y en aurait près de six mille) seraient plutôt du côté de ceux qui les paient (l’Otan…) que du côté du peuple, malgré de brillantes exceptions. Quant au « Grand Soir », rêve fumeux des gauchistes, ce serait par essence une gigantesque pagaille, un chaos sans buts politiques à terme, facilement clivable en coteries opposées, débouchant sur la guerre civile avec intervention de l’étranger en répression.
Reste la lutte de libération. Elle pourrait prendre la forme d’une lutte non-violente, mais la France de Macron n’est pas l’Inde de Gandhi, la répression et le noyautage du mouvement des Gilets Jaunes montrent que la non-violence ne serait pas efficace chez nous. Pensons plus volontiers à une guérilla de libération patiente et organisée qui à la longue bénéficierait de l’adhésion populaire. Il lui faut une vision d’avenir, un objectif politique, une organisation et une direction.
Pour finir, je soumets à votre réflexion ces paroles d’Alexandre Soljenitsyne :
« Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l’intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malades. Vous avez la maladie du vide. Le système occidental va vers son état ultime d’épuisement spirituel : le juridisme sans âme, l’humanisme rationaliste, l’abolition de la vie intérieure…
Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures. Elles ont oublié que le premier droit de l’homme, c’est le droit de ne pas encombrer son âme avec des futilités…
Cependant, le gouffre s’ouvrira à la lumière. De petites lucioles dans la nuit vacilleront au loin. Il y aura des hommes qui se lèveront, au nom de la vérité, de la nature, de la vie. Ils exerceront leurs enfants à penser différemment, à remettre l’esprit au-dessus de la matière. Ils briseront la spirale du déclin du courage.
Ainsi viendra l’éclosion des consciences dressées. »
Voilà, tout est dit.
Antonio
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