Nous ne cessons de le répéter depuis qu’existe Chez Raoul : nous vivons une période très dangereuse. Non point parce qu’il existerait « lacrizzz » : anthropologiquement, toute société est en crise, et il ne peut qu’en aller ainsi; les convergences que l’on appelle « contrat social » ne peuvent exister sans divergences, parce que celles-ci sont précisément le moteur de nos conventions. C’est dire que toute convention n’est que provisoire, une paix armée, et qu’il est parfaitement normal qu’il y ait des gens qui font des histoires, parce que de toute façon, faire des histoires, c’est faire de l’Histoire.
Mais indépendamment de « lacrizzz », c’est l’aspect total de la crise de notre société qui fait problème. Car elle affecte très exactement les deux faces de ce qui fait de nous des êtres sociaux : la classe et le métier. Du métier, c’est une évidence, le dysfonctionnement est patent, il n’y a qu’à constater que le travail, jadis considéré comme une malédiction, devient un luxe. Là où l’homme fixait jadis sa contribution à la vie de la cité, et pour sa vie durant, désormais il n’y a plus que chômage et valse des professions. Le contrat jadis pérenne n’existe plus, et le contributeur est jetable comme un vulgaire mouchoir en papier. Société, en somme, d’obsolescence programmée.
Il en va de même de la classe; perdre la rémunération déclasse. Mais de même, et dans le même cadre, se remet en cause l’alliance. Je veux dire que le contrat fondant la famille a foutu le camp, puisque lorsque le conjoint a cessé d’être utile, on le rejette. Toujours le mouchoir en papier, mais vu sous un autre angle. Au fond, et c’est valable pour les deux faces, tout se passe comme si l’on avait peur d’affronter l’altérité de l’autre; comme si l’on ne pouvait affronter l’inanité de l’imaginaire nostalgie d’un Age d’Or, avant la tour de Babel, où les singes nus étaient censés vivre en harmonie. Belle ânerie, et le poète avait raison d’écrire « rien n’est jamais acquis à l’homme.. ».
Est-ce pour se protéger de l’aléa et de l’altérité que des imbéciles ont inventé l’Etat Omnipotent ? C’est très vraisemblable. Un machin rémunérateur et vengeur, quoi de mieux pour renoncer à négocier sa Personne ? Cela va très loin. D’une part, cela autorise à se laisser spolier sous couvert de redistribution de la richesse; ce qui est évidemment stupide, car ne se redistribue que la pauvreté, et tout centime dépensé par l’Etat est un centime perdu. Je vous de démontrerai quand vous voudrez. D’autre part, cela veut dire que le citoyen abandonne le pouvoir plutôt qu’il ne le délègue. Car l’énorme veau qu’est l’Etat fonctionne selon sa propre mécanique absurde.
Ignorer cela, c’est démissionner de son pouvoir au profit d’une sale caste politique dont les intérêts jamais ne rejoignent ceux de la Nation. Vous allez voir : les vautours se déchirent déjà pour se partager le corps politique dans un barnum indécent. La drwâte a échoué à mener de pseudo-réformes, la gôôôsh fiscarde se frotte déjà les mains, avide de s’emparer de l’argent public. Que l’on s’attende à une hausse extraordinaire de la fiscalité si de tels néfastes gagnent. Toujours en pure perte ! Citoyens, nous courons à la ruine. Car aucun de ces clowns, de droite ou de gauche, n’est capable de mener une analyse anthropologique sérieuse, donc d’analyser la vraie crise et encore moins d’y apporter des solutions.
Crise aussi de la classe, comme je l’ai dit. Il est de bon ton, chez les idiots utiles, vrais traîtres, de fustiger cette conscience identitaire qui peu à peu monte des profondeurs du peuple. Nationalisme ! Fi ! Fââââscisme ! Ouais.. Mais est-il tolérable pour l’autochtone, héritier d’une histoire millénaire, d’être transformé en étranger en son pays lui-même ? D’être menacé de déclassement par une religion diabolique qui met l’adorateur stupide et cruel de la kabba au-dessus du « dhimmi » ? C’est peut-être là-dessus qu’il faut parier, sur l’exaspération croissante des vrais Français devant les empiètements d’allochtones porteurs d’une idéologie archaïque. Et espérer que cela débouche sur une conflagration.
Car ce n’est pas la peine de tabler sur le système et l’imbécillité du vote. Si nous voulons reprendre notre destin en main, il n’y a plus d’autre choix que de balancer à terre, d’un furieux élan, l’édifice vermoulu de la vieille société et d’en faire émerger une autre, où le pouvoir commencerait à s’exercer par et pour tous les citoyens dans la commune, où l’Etat serait renvoyé dans ses buts et réduit à ses rôles régaliens minimaux, où la charia n’aurait pas droit de cité. De cette société, criminel serait celui qui en proposerait un modèle clef en main : c’est toujours du bricolage conventionnel que naît un état social.
Mais peut-être que je rêve, et que les carottes sont cuites pour un millénaire ? Si tel était le cas, mon séjour au royaume des ombres serait bien triste.
Sacha.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !