Euro-fascisme (4)

euro-nazismeNotre Camorra participe au combat de nos camarades agriculteurs partout où la proximité géographique le permet, ce qui explique notre absence sur ce blog depuis deux mois. Cependant il n’est pas inutile de faire rapidement le point sur la situation géopolitique à la fin d’une année de peste qui en annonce une pire encore que celle-ci.

Force est de constater que la situation va de mal en pis et qu’en dernière analyse l’agent pathogène s’identifie parfaitement : l’U.E. et l’accomplissement de son projet totalitaire, l’euro-fascisme.

L’UE, présentée depuis soixante-dix ans par la propagande comme une garantie de liberté, de démocratie, de paix et de prospérité est ab initio un projet totalitaire né de la Neue Europa hitlérienne et il n’est pas inutile de rappeler que l’esquisse en a été présentée au Führer par Hallstein, juriste nazi devenu par le lessivage Américain de l’opération Paper Clip le premier président de la Groß Kommission européâstre. Il s’agissait en fait de procéder à la destruction des Nations de la vieille Europe en les intégrant dans un conglomérat extrêmement hétérogène de pays, dirigé par un aréopage de technocrates soumis, initialement, aux intérêts des États-Unis, puis à l’état-profond de tendance mondialiste regroupant les intérêts de la haute finance étasunienne voire plus ou moins apatride.

L’impérialisme a besoin d’un tiers-monde afin de s’en approprier les ressources, d’en faire un débouché commercial selon le vieux pacte colonial du XVIIe Siècle (avec interdiction d’y créer des entreprises concurrençant celles de la métropole), de recourir à une main-d’œuvre servile. Tel est aujourd’hui, au terme d’un processus septuagénaire, l’état de l’UE : une entité en voie de tiers-mondisation, dirigée par des satrapes cupides, stupides et méchants tels Von der Leyen, Macron, Merz et quelques autres de la même eau.

Ce caractère intrinsèque de l’impérialisme explique plusieurs postures de l’UE et de ses satrapes. Pour ne prendre qu’un exemple, il est évident que le vieux projet de démembrement de la Russie, déjà affirmé dès 1917 par les puissances occidentales (Germanie et Angleterre en tête) et d’exploitation de ses immenses richesses, repris par Brzeziński, a toujours été servi (avec la complicité du Vatican et du clergé uniate) par une entité improbable, l’Ukraine. L’on ne peut alors s’étonner du sabotage des accords de Minsk par la provocation meurtrière dans le Donbass qui ne pouvait qu’aboutir à la guerre. L’administration Obama a fomenté les troubles dits « du Maïdan » et mis en place un histrion cocaïnomane solidement corseté par des bandes nazies surarmées. Dès lors, les satrapes de l’UE otanisée ont fondu tel l’émouchet sur la perdrix. L’on connaît les résultats de cette politique de tyrans écervelés : inutile d’en faire ici la recension, si l’on n’est pas accro à LCI, BFMTV et au Propaganda Staffel du Service « Public » de dame Ernotte. Bref : cette guerre par procuration est perdue, le problème pour les tyrans de l’UE étant de sauver les meubles pour tenter -en vain- de ne pas perdre la face.

La Groß Kommission en est bien embarrassée : non seulement son UE ne représente plus rien dans la sphère diplomatique mondiale, mais encore la tiers-mondisation en est bien avancée, les entreprises fuient l’énergie trop chère, par exemple. Donc son économie, ruinée à la fois par les conséquences du bellicisme fanatique et par des normes franchement absurdes idéologiquement inspirées, telles la « transition énergétique », la « voiture électrique », la tyrannie sanitaire, l’importation d’immigrés,… fait que parmi les 450 millions de sujets l’on compte désormais un nombre croissant de sujets de mécontentement. Voilà donc qui met en péril le projet de fédération européâstre, tellement défendu par le traître Macron lequel, lorsqu’il parle de souveraineté, n’hésite pas à faire un oxymore en disant « souveraineté européenne ».

Ainsi contrariée, blessée, la bête immonde devient de plus en plus tyrannique, donc de plus en plus dangereuse. Le constat est sans appel : il n’y a plus de démocratie dans cet Ouest-européen. Plus de liberté de parole : on institue le Goulag numérique. Plus de souveraineté des peuples : si le vote populaire ne convient pas aux satrapes de Bruxelles, ils opèrent une ingérence éhontée tout en couinant à « l’ingérence de la Russie », ainsi qu’ils l’ont fait en Roumanie, en Moldavie. Un candidat hors de la Ligne Générale est soit interdit (Georgescu) soit assassiné s’il est possible. Chaque élection est truquée sans qu’aucun parti du catalogue officiel ne réagisse, car tous sont en communion idéologique avec le système.

La tyrannie devient totalitaire lorsque l’excès d’arbitraire exige l’adhésion idéologique d’une population à la violence qui lui est faite : le crime devient normal, en somme. Ainsi, voudrait-on que la paysannerie, progressivement massacrée depuis 1914, considérât « normal » de décimer des troupeaux au prétexte d’une bête affectée d’une maladie peu dangereuse. Que l’agriculteur s’avise de considérer que cela fait partie d’un plan concocté pour que disparaisse la paysannerie traditionnelle au profit des géants de l’agroalimentaire et des trafiquants du Mercosur et se révolte contre une violence criminelle ourdie au nom d’une mythique raison sanitaire scientifique, les satrapes jettent sur lui des miliciens chevauchant des Centaures. Que d’aucun se rende compte que ce massacre reproduit exactement les manigances de l’arnaque « covid », et nos satrapes entrent en transes. Pire encore si les citoyens comprennent qu’il s’agit de l’exécution des plans technocratiques de l’UE. Vite ! Il faut réprimer, et faire taire les Cassandre dénonçant la réalité des faits, de là le Goulag numérique, à tout le moins.

Au pire, ce sont les « sanctions » dont l’on sait que loin d’affecter sérieusement les pays-cibles solides comme la Russie, elles ont des effets-boomerangs sur l’UE. Leur dernière invention : des sanctions ad hominem telles celles qui frappent une dizaine d’esprits libres dont Xavier Moreau et Jacques Baud. Décidées au summum de l’arbitraire fanatique, par un « conseil » européâstre s’érigeant à la fois en législateur et en exécutif -en violation des traités, comme d’habitude- elles représentent très exactement l’aboutissement totalitaire de la dérive européâstre. Se sentant démasqués, condamnés par la réalité, désapprouvés par les vraies élites des peuples, les satrapes infligent le statut de non-personne à des hommes qui ne font rien d’autre que de tenir un discours de vérité à l’encontre de toute la propagande mensongère desdits satrapes et de leurs valets médiatiques.

L’air est devenu irrespirable dans cette UE satanique, aussi proche du IIIe Reich que de la défunte URSS. Et menteurs sont ceux – les Zemmour, Bardella et consorts gauchistes- qui voudraient nous persuader que le monstre pourrait être réformé de l’intérieur. Rien n’est plus spécieux car qui prend soin d’étudier les traités européâstres, les règlements pléthoriques édictés en sus, comprend que cette machine à tragédies est conçue comme un dispositif à cliquets : il n’est pas possible de revenir en arrière sans accord unanime de vingt-sept états et vingt-sept instances nationales -parlements, référendums- chose impossible car les peuples concernés sont hétérogènes en culture et en intérêts. Telle est la nature et la garantie de pérennité de l’euro-fascisme.

 Ne soyons pas naïfs : puisque la démocratie est perdue, le vote truqué, la propagande systématique, la répression féroce et parfois meurtrière, il n’y a pas de solution réformiste, nous devrons sortir de ce marais pestilentiel. La solution pour nous est le Frexit. Mais il ne viendra pas par le truchement des urnes. C’est, je le crains, d’un affrontement direct, d’une  résistance armée qu’il pourrait advenir. La Liberté se conquiert assez généralement au prix du sang versé. Encore faudrait-il que les masses abruties par soixante-dix ans de propagande, de consumérisme, d’individualisme petit-bourgeois s’éveillent à la conscience et manifestent au moins une neutralité bienveillante lorsqu’une minorité décidée passera au actes.

Nous avons dépassé le solstice d’hiver, désormais, imperceptiblement d’abord, puis d’une manière de plus en plus évidente la lumière prend le pas sur les ténèbres de l’hiver. Ainsi se manifestent timidement déjà des forces nouvelles, dans le basculement général du monde qui, peut-être, annoncent un printemps. Telle est la loi de la Nature, telle est celle des civilisations.

EUROPA DELENDA EST !

L’imprécateur.

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