Notre Directorat a conclu, comme vous l’a expliqué Raymond, à l’inévitable catastrophe marquant la fin de l’Histoire de France. Hélas, il ne peut sortir aucun autre diagnostic des analyses que nous faisons, ni d’ailleurs des analyses que l’on ne manque pas de faire à l’étranger, où l’arbre ne cache pas la forêt.
Il n’est plus besoin de mettre l’accent sur les causes de cette décadence, elles sont assez connues. La caste politique et la soi-disant « intelligentsia » ont exploité jusqu’à l’absurde ce mythe des « droits de l’homme » érigé en principe universel et intangible par une assemblée de songe-creux en 1789 et amplifié par les instances apatrides de l’ONU. Dès lors, la voie était ouverte à toutes les errances de la pensée. Nous cessions d’être Français, on nous a voulus « citoyens de l’Europe » et « citoyens du monde », comme si la citoyenneté n’était justement pas la condition et la conséquence, paradoxalement, de l’appartenance à un groupe, à une nation, et comme si une nation pouvait englober l’ensemble de l’humanité alors qu’elle ne peut se fonder, comme tout groupe ethnique, que par le jeu normal de l’exclusion et de l’inclusion.
Sans être adepte de la théorie du complot, je puis affirmer que cette déréliction nationale a été voulue par des personnages détestables, victimes de leurs propres illusions et de leurs ambitions. Depuis longtemps déjà, et c’est peut-être là une des causes de la défaite de 1940, on cessait de penser en termes de puissance. Sans doute, en ces temps-là, manquions-nous de ces véritables élites qu’imprudemment, et sous couvert d’égalité républicaine, l’on avait fait de la chair à canon lors de la Grande Guerre. Il ne restait guère que les médiocres, et l’on a vu les résultats de ce génocide intellectuel. Au bout du compte, nous sommes devenus une colonie du « Mickeyland », perdant notre Empire et notre sentiment national.
Un vieux Général, appelé à la rescousse par une IVe République parfaitement incapable, tenaillé qu’elle était par l’impuissance et les combinaziones parlementaires, de sortir de l’imbroglio algérien, a bien tenté d’inverser le cours de la décadence. C’était, Mon Général, compter sans les forces obscures de l’idéalisme dévoyé et de l’ambition sans frein qui tout soudain ont montré, en mai 68, leurs hideux visages, ceux des Cohn-Bendit, Geismar et autres gauchistes, sans parler des ambitieux voraces pour leur propre compte, comme l’ancien ministre des phynances qui deviendra président de la République.
On a désindustrialisé le pays, par le double jeu de la volonté politique qui voulait faire de la France « une société de services », c’est-à-dire d’improductifs, et de l’assistanat étatique, grevant les budgets de l’Etat et ruinant les entreprises et les contribuables. Et hypocrites de verser des larmes de crocodile sur la montée du chômage et les délocalisations !
On a prétendu botter en touche : « l’Europe ! L’Europe ! L’Europe règlera tout ça ! » assurait sans rire le tortueux et irresponsable Mitterrand. Et l’on fonça à marches forcées, en dépit de l’opposition du Peuple, vers l’eurocratie et la monnaie de singe. Cela se fit par biais de malhonnêteté, tricherie et forfaiture, n’est-ce pas, M. Sarkozy ? Aujourd’hui, cette Europe des bureaucrates voit se profiler la fin de sa monnaie unique et, au moins peut-on l’espérer, son écartèlement. Mais le mal est fait, et les Peuples asservis paieront cher leur aveuglement d’avoir laissé s’installer au-dessus de leurs Etats nationaux une entité délétère, aux idéaux absurdes et tout entière au service du grand capital financier apatride.
On a dit au barbare « vous êtes chez vous chez nous ». Il a parfaitement reçu le message, le barbare islamique et tiers-mondiste, et à l’abri de lois scélérates que les irresponsables ont concoctées à son profit, il a fini par coloniser des pans entiers du territoire où règne désormais, en lieu et place de nos lois fondamentales, l’infâme tyrannie primaire de la shari’a. Ainsi pullulent de néfastes associations de malfaiteurs, SOS-Racisme, MRAP et tutti quanti, brigands délateurs, racistes anti-blancs, serviteurs de l’islam extrémiste qui gravitent autour de ce conglomérat de voyous qui ose encore s’appeler « La Gauche ». Ah ! Jean Jaurès ! Que ne te lèves-tu d’entre les morts pour les fouetter ! On cultive, sous couleur de « multiculturalisme », la peur et la soumissions envers une religion absurde et brutale, et l’on fait en sorte que demain ces minorités barbares accèdent à la gouvernance.
Y eut-il dans l’Histoire des hommes entreprise plus scélérate, plus systématique, de destruction d’une Nation ? Cette entreprise misérable, on peut l’admettre du conquérant, on ne saurait en excuser ses propres dirigeants. Les criminels qui l’on menée au cours des quarante dernières années ne méritent rien de mieux que la salve du peloton d’exécution, au petit matin, dans un fossé à Vincennes. Hélas ! L’entreprise a malheureusement réussi, poussée qu’elle est par des collaborateurs stupidement accrochés aux mythes, véritables idiots utiles incapables d’une réflexion politique. Notamment, l’Ecole, devenue un gynécée conduit par des harpies féministes écervelées et bovarystes, a patiemment instillé dans les jeunes esprits les idées délétères. Un peuple peut généralement espérer de sa frange jeune l’impulsion pour avancer ; au lieu de cela, nous ne trouvons que des jeunes « glandeurs » inaptes au travail, abrutis, gavés de consommation, de propagande, quand ce n’est pas de drogue.
Nous voilà donc au bout du voyage. Il n’y a plus d’espoir. J’ai trop longtemps cru qu’il était encore possible de fédérer le restant des forces patriotiques, mais celles-ci demeurent trop dispersées. C’est sans doute la maladie Gauloise : les Séquanes contre les Arvernes, les Eduens contre les Carnutes. Il faudrait un Vercingétorix pour fédérer tout cela, assez malin de surcroît pour ne pas se laisser enfermer en Alésia. Je le cherche et ne le trouve pas, peut-être qu’il n’existe pas en notre temps.
L’année qui s’annonce sera donc celle du naufrage. Il n’y a aucun doute : Sarkozy, par ses frasques et ses foucades, par ses trahisons et sa forfaiture, ne mérite pas les suffrages populaires. Ni aucun des prétendants de la caste politique. Mais le plus navrant, le plus absurde, est de considérer que le Fatum existe sous la forme de l’irrésistible ascension d’un petit clerc tulliste, personnage d’une médiocrité sans limite, bon élève de l’officine totalitaire et interlope Terra Nova dont nous dénonçons sans relâche, ici, les théories criminelles.
Tout gonflé de sondages, le ridicule petit brimborion socialiste est malgré tout si peu sûr de lui qu’il lui a pris envie de s’acoquiner avec la pire résurgence des l’égout de 1968, la bande d’escrocs et d’apprentis tyrans que l’on nomme « les verts ». Cette engeance pestilentielle fait payer cher ses voix : une dose de proportionnelle aux législatives, afin de contrôler le processus politique, et, comme on pouvait s’y attendre de la part de songe-creux totalement idéalistes donc irresponsables, la promesse de l’abandon de 24 centrales nucléaires, alors que l’on sait que 78% de notre électricité vient de là et que tout le réseau hydrographique utile est déjà utilisé. Des champs d’éoliennes et de panneaux solaires ? Allons donc ! Ces bandits ne rêvent que de parachever la désindustrialisation totale du pays et d’un retour à l’âge des Cavernes.
Spectacle lamentable que celui d’un « capitaine du naufrage » en train de négocier le Titanic avec l’iceberg ! Je sais bien que « les carottes sont cuites », mais je ne perds pas espoir qu’un jour ces socio-démocrates, politiciens de pacotille, devront répondre devant le tribunal de l’Histoire. On a vu d’autres prodiges !
La plaie, en fait, c’est cette pseudo-démocratie qui, associant le parlementarisme et la bureaucratie étatique, assure l’impunité à ceux qui, voulant être des « chefs », ne sont que de ridicules histrions. Tout le monde, dans cette caste, ne se préoccupe que de l’opinion versatile et de sa réélection, plutôt que de forcer la marche en avant. Pire encore, puisque la caste politique nous mène à force de démagogie vers la fin dernière de la Nation. Une vraie démocratie ferait appel directement au peuple, pas à une caste de politiciens professionnels, et rendrait le chef responsable de son action sur ses biens et sur sa vie : la Roche Tarpéienne proche du Capitole.
Je ne suis pas pétainiste, loin de là, et qui me qualifierait de tel se tromperait, et je lui servirais en retour, moi qui suis généralement réservé, un « merde ! » retentissant. Mais j’observe ceci : le Maréchal, réfugié en Suisse, et donc ne risquant pratiquement rien, a tenu à rentrer en France pour y répondre de son action devant la justice. Acte courageux et responsable, car tout chef est comptable de son action devant son peuple, dût-il lui en coûter la mort. C’est un principe fondamental, et le Général Koenig, cet imbécile, s’est couvert de honte en refusant le serrer la main au vieil homme qui franchisait volontairement la frontière pour répondre de sa forfaiture accomplie lors d’un règne dont, rappelons-le, le Parlement avait accepté le principe en juillet 1940. Il est de la grandeur même dans l’infamie.
Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, et demain Hollande, et toute l’infâme caste politique, par leur manque de courage, n’arrivent pas même à la cheville du vieux Maréchal collabo, tant ils sont protégés par l’irresponsabilité et tant l’infamie est leur milieu nourricier. Et cependant leurs crimes sont aussi effroyables.
Il est bien triste, pour un vieil homme dont la belle jeunesse s’est passée sous de Gaulle, de voir ainsi mourir sa chère France. Il est atroce de se dire « nous arrivons au dernier acte de la tragédie ». Toutefois, il me serait encore plus insupportable que Notre Dame la France, mise à mort par des hommes petits, nains par l’intelligence et par l’âme, ne soit pas vengée. Il n’est pas question d’insurrection frontale, de guillotine et de tricoteuses, ce serait courir inutilement au massacre. Raymond a déjà indiqué un moyen : je ne puis qu’y souscrire.
Sacha.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !