Putréfaction avancée

C’est vrai : le déni de démocratie consistant en l’adoption par une bande d’irresponsable du fameux « mariage pour tous » nous a laissés assommés et furieux en même temps. Et l’état putride du pays, la rapide décomposition que l’on observe au jour le jour ne font que renforcer le désespoir et le désir de vengeance.

Les Français sont des veaux : le Général, dans un moment de colère bien légitime, avait parfaitement compris l’état d’esprit de dépendance geignarde dans lequel avaient sombré ses concitoyens. Dès la fin de la Grande Guerre, devrait-on dire.

Les voilà plébiscitant (un peu) le petit monarque élus par seulement 39% d’entre eux, sous prétexte qu’il mène au Mali une expédition hasardeuse. Je ne dirais pas qu’il ne fallait pas donner un coup de pied dans la fourmilière islamiste, non. Mais cette Blitzkrieg décidée au coin du buffet et menée sans préparation et sans véritables alliés deviendra un piège. Faire un axe défensif Gao-Tombouctou, certes, mais comment faire face à un ennemi dissout dans l’immensité des sables, sur 800 000 kilomètres carrés, soutenu par les fanatiques musulmans du Qatar ? Peut-on réellement penser que la frontière d’une Algérie au gouvernement douteux serait autre chose qu’une passoire ? Et que dire de l’Adrar des Iforas, ce massif montagneux variant de 500 à 830 m d’altitude, où les criminels islamistes peuvent facilement trouver refuge ? Cette guerre coûte cher à un État socialiste exsangue et fait craindre l’enlisement. Après de brillants succès, à mettre au crédit de l’Armée Française, croit-on que l’ennemi est vaincu ? Serait-on assez naïf pour croire qu’il ne demeure pas, avec la complicité passive et parfois active des populations, dans le dos des troupes qui le combattent ? Il n’y a pas de quoi pavoiser, en réalité, et avec le retour de la « Françafrique » c’est encore le cochon de contribuable qui va casquer pour, comme par le passé, bâtir sur les sables un colosse aux pieds d’argile.

Pour le moment, grisé par les communiqués de victoire, le citoyen Lambda s’imagine que le pays a retrouvé une parcelle de cette gloire morte le 10 mai 1940. Peut-être, si les réseaux islamistes en place chez nous venaient à déchaîner en représailles la tempête terroriste, quelques citoyens comprendraient qu’il faut frapper fort et couper d’un coup les têtes de l’hydre tapie dans la péninsule arabique. Mais il y a gros à parier que la masse pisserait comme chiots apeurés, tellement la bravoure n’est plus de saison dans un pays ruiné par l’idéologie.

L’idéologie ! C’est elle qui, instillée dans les consciences depuis des lustres, a institué la république de Sodome et Lesbos. Au plus grand mépris de la volonté du peuple, dont on a fait croire qu’il était consentant. Une bande d’irresponsables dangereux, représentant 26% du corps électoral, a détruit l’institution millénaire de la famille. Les députés de la droite molle ont à peine moufté de peur de passer pour ce que le dégénéré BHL appelle « la marée noire de l’homophobie ancestrale.» Un oligophrène s’est même félicité d’une « victoire de la culture sur la nature ». Preuve qu’ils n’ont rien compris au problème, et que si effectivement la sexualité s’acculture, il n’en est pas moins vrai que nous sommes des êtres ambigus, à la fois de culture et de nature, et que « L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur est que qui veut faire l’ange fait la bête ». J’aime rappeler cette sentence de Pascal, car l’excès de culture, l’enfermement dans la pure culture et la négation de toute nature, c’est une forme de la perversion. On nous a fabriqué une société perverse. La suite est prévisible, avec les lois sur l’adoption et sur la « gestation pour autrui », qui vont livrer des enfants à des dérangés. Comme toutes les lois nées tout armées de têtes mal faites, ces lois auront de terribles effets : il faudra moins d’une décennie pour s’en rendre compte, mais le mal sera fait. Déjà, des salauds matraquent les jeunes esprits avec l’infecte « théorie du genre » née de cerveaux malades, et absolument dépourvue de fondement scientifique. C’est même l’objet d’une instruction au Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale (socialiste !), du 30 septembre 2012. Que la Norvège ait décelé le scandale de cette théorie, personne chez les plumitifs n’en fait état. Et les bobos décadents poussent des cris de truie en gésine lorsqu’ils apprennent que les Russes, qui, eux, ont encore les pieds sur Terre, font une loi interdisant l’adoption d’enfants Russes par des Français, comme ils l’ont fait pour les Anglais et les Américains malades de la même perversion. Ils ont raison, les Russes : il faut se prémunir contre la décadence.

Les bacilles de la peste idéologique ont des noms, sont connus. Ils tiennent le haut du pavé, et pour le moment nous sommes bien peu à vouloir qu’ils paient au prix fort leurs crimes. Et sans doute, leur œuvre ignoble achevée, s’en tireront-ils indemnes : s’il y avait un Dieu, ils seraient anéantis par le feu. En attendant, ils se goinfrent de fausse renommée, de gloire illégitime et d’argent public extorqué aux travailleurs. Et personne ne bouge, personne ne leur saute à la gorge. Pays de larves !

Mais, dira-t-on, il y a des gens qui bougent ! le Figaro du 7 février titre : « Conflits sociaux : la police craint une montée des violences (…) le ministre de l’Intérieur craint une radicalisation des mouvements et le retour des casseurs.» Peut-il en aller autrement ? Parfaitement incompétent pour gérer une crise économique destructrice, ce pouvoir de rencontre n’a trouvé que le canon fiscal pour tirer sur tout ce qui bouge, sans même avoir la volonté d’en finir avec le gaspillage de l’État-Providence ! Le pouvoir d’achat baisse vertigineusement, des entreprises ferment en masse, d’autres s’exilent sous des cieux fiscaux plus cléments. L’arrivée au pouvoir des crétins a formidablement amplifié un phénomène latent. Forcés au réalisme par l’Allemagne -et par l’exemple de certains autres pays de l’Europe du Nord- les socialistes avancent comme des ânes qui reculent. Le libéralisme n’est pas, mais absolument pas, dans leur culture, et même s’ils faisaient mine de s’y convertir, ils n’en auraient pas le mode d’emploi, tant leur ignorance en matière d’économie est encyclopédique.

Le problème des « mouvements sociaux » est que ceux-ci sont fondamentalement réactionnaires. Que cherchent ces faux syndicalistes de la   CGT et consorts ? Conserver les « droits acquis », bénéficier d’une rente d’emploi pérenne, recevoir subsides et prébendes en argent public. Autrement dit : ces gens-là se battent pour que rien ne change, alors que justement la situation sans issue, née de l’étatisme féroce, nécessiterait une vraie révolution libérale. Point ici ! Abrutis d’idéologie socialo-communiste ces gens qui (légitimement, par ailleurs) se battent, se trompent de siècle et de stratégie. Certes, des affrontements sont possibles. Je dirais même : des affrontements révolutionnaires sont indispensables. Mais pour aller de l’avant, pas pour replâtrer une « exception française » condamnée par l’Histoire. L’ennui est que si « ça pète », comme ils menacent, les fusils tireront à côté de la plaque. Une France libérale en économie et conservatrice quant aux mœurs n’est pas pour demain.

Je crains bien qu’elle ne soit jamais. Depuis 1970 on a tué le Pays à petit feu : les socialistes seront ses fossoyeurs.

Sacha.

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.