Le club des chansonniers

Bonne nouvelle : la côte de confiance de Soliveau le Second a encore baissé, comme en témoigne le dernier sondage du Figaro- TNS SOFRES. Même plus 1/3 des citoyens lui font confiance ! Rien à faire, il est fait comme un rat, et malgré les chiffons rouges de l’adoption homo et du vote des étrangers, on dirait bien que les citoyens n’oublient pas, mais pas du tout, l’affreux pétrin économique et social dans lequel ils sont plongés. Et qu’ils savent que le monarque va devoir soit poursuivre la politique imbécile que nous connaissons, à grands coups d’extorsion fiscale, soit imposer une sévère crise d’amaigrissement à l’État. Jusqu’à l’os !

A vrai dire, je crains un peu que ce fascisme « soft » des socialistes ne soit remplacé par un fascisme plus « hard », tant l’État Père-Noël (une ordure !) est révéré dans ce pays : les gens ne sont pas prêts à affronter les aléas de la vie avec responsabilité, puisqu’on les a déresponsabilisés depuis des décennies. Mais enfin, ce sont des règlements de comptes pour demain : l’important est qu’à brève échéance ce pouvoir de rencontre soit appelé à disparaître.

En attendant, j’ai trouvé chez un de nos plus talentueux chansonniers (espèce que l’on croyait disparue depuis Le Grenier de Montmartre) la parodie suivante, sur l’air de « Oh les filles ! » par Au Bonheur des Dames :

j’suis sorti avec Valérie
Dans un café on s’est assis
Quand je lui ai dit que je l’aime
Elle m’a dit « Ségolhaine aussi »
Le lendemain j’lui téléphone
Elle me dit que tout est fini

[Refrain] :

Hollandouille, Hollandouille
Je suis une pauvre nouille
Hollandouille, Hollandouille
A tous je brise les couilles.

je suis sorti avec Marianne
Au cinéma on est allé
Et au moment le plus tragique
J’ai bien essayé d’la baiser
Mais comme ma rose a des épines
Elle m’a envoyé m’rhabiller

[Refrain]

ter :
Je suis sorti avec Marcel
Il est sorti avec Marcel

Au Bourget on s’est rencontré
Il vendait des camions poubelles
Alors je l’ai raccompagné
Arrivé devant son H.L.M.
Il m’a dit j’aime pas les fêlés

[Refrain]

Je suis sorti avec Poutine
Jusqu’au Kremlin on est allé
On a avalés des tartines
Puis l’Armée Rouge a défilé
J’aurais toujours peur d’Poutine
Et rien n’pourra m’en empêcher

Ah Poutine, Ah Poutine
Il m’a rendu marteau
Ah poutine, ah Poutine
Il m’impressionne trop !

Pas mal, non ?

 

Raymond.

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