Insurrection et changement de constitution

Flag2Donc la honteuse loi perverse a été votée par une majorité d’idéologues bornés, avec un passage en force et sous haute protection policière. Ce pouvoir de rencontre ne peut plus, en aucun cas, se targuer de « démocratie », puisqu’il a délibérément ignoré l’opposition populaire. Que l’on songe que le président du CESE, sur instructions du premier ministre, a balayé d’un revers de main la pétition de 700 000 personnes. Que le fantoche de l’Élysée, qui en a pourtant constitutionnellement le pouvoir, a refusé d’organiser un référendum sur une question qui, concernant au plus haut point les fondements de la société, n’était évidemment pas du ressort d’une majorité parlementaire de hasard, mais bien du ressort du corps politique dans son ensemble.

Ne parlons donc pas de démocratie, même si le pouvoir hésite à faire avaliser une autre loi, honteuse elle aussi, visant à amnistier les syndicalistes casseurs. Opération de petite envergure, car elle ne risque de mécontenter que les groupuscules de l’extrême gauche fasciste sous la houlette de Mélanchon, ce petit Pol-Pot de chambre.

Quoi qu’il en soit, les tyrans socialistes ont saboté sciemment les assises sociales, pour faire entrer ce pays dans une « nouvelle civilisation » comme l’a dit l’infâme garde des sceaux, l’indépendantiste anti-française Taubira. Mais peut-être l’affaire n’est-elle pas terminée. D’une part, il est clair que, toujours cédant aux revendications arrogantes d’une archi-minorité, le pouvoir va maintenant « légiférer » sur la PMA et le GPA – ce commerce de chair humaine. D’autre part, il est vraisemblable que les opposants à la loi perverse n’entendent pas en rester là. Une requête auprès du Tribunal Administratif de Paris a été déposée pour contester la désinvolture criminelle du CESE. Une saisine du Conseil Constitutionnel a été engagée pour contester la loi dite du « mariage pour tous ».

Nul doute que le pouvoir socialiste balaiera ces tentatives, montrant davantage encore son absence de scrupules et son irrespect total de la démocratie. En même temps qu’il montrera de manière encore plus claire son illégitimité. Qu’il se méfie donc, ce pouvoir, car il vient d’instiller un puissant ferment de guerre civile dans le pays. Il est maintenant coupé de l’immense majorité du corps politique, et ses opposants seront amenés à durcir leurs positions. A cela s’ajoutent les impérities et incapacités en matière d’économie, qui le caractérisent. Ce n’est pas en faisant tirer le canon fiscal sur tout ce qui bouge, en demandant aux Français de relancer la consommation avec leur épargne, en grevant les entreprises d’impôts inacceptables, en répétant comme un mantra que « la croissance reviendra demain » que les socialistes peuvent espérer redresser la barre.

Il est bien clair que nous sommes dans une situation sans autre issue que l’insurrection populaire, afin de se débarrasser de ce pouvoir tyrannique des soixante-huitards confortablement installés à dévorer l’argent public, NOTRE argent. Nous ne le répéterons jamais suffisamment : il est indispensable que l’Assemblée soit dissoute, que le président soit contraint à la démission avant la fin du prochain mois de mai. Autrement, tout serait perdu. Assez de la pétaudière !

mur-cons-atlanticoSe rajoutent chaque jour à cela de nouveaux scandales, dont le dernier en date fait froid dans le dos. Je veux parler de ce mur de la honte, appelé « mur des cons » par ses instigateurs, le ramassis de petits juges rouges du SM (au choix : Syndicat de la Magistrature, Sans Moralité, Sado-Masochiste). Ces tristes sires représentent le tiers des juges. Certes, jamais en ce pays la magistrature n’a été indépendante, et se référer à la séparation des pouvoirs n’a jamais été, en France, qu’une tromperie. Mais ici, c’est infiniment plus grave !  Des magistrats prennent délibérément parti et visent des victimes potentielles dont le principal crime est de ne pas penser comme eux à la manière des Staline, Mao, Pol-Pot. On en a eu la preuve avec les manigances du juge rouge de Bordeaux mettant Sarkozy en examen pour une douteuse affaire d’abus d’on ne sait trop quoi. C’est clair : dès le moment qu’une Chancellerie tolère des juges de cet acabit, il n’y a pas lieu d’avoir confiance dans la justice. Pas davantage lorsqu’une XVIIe Chambre pourchasse les citoyens dont le « crime » est de s’inquiéter de l’islamisation galopante, de l’instauration de la charia, des méfaits d’une frange racailleuse de l’immigration. Il est bien clair que le « SM » devrait être dissout et les juges rouges révoqués. Bien entendu, il n’en sera rien.

Tout de même, on perçoit, à travers toutes ces avanies, le caractère profondément anti-démocratique de la constitution de la Ve République. Il est clair que le président dispose d’un pouvoir discrétionnaire. Tout engagement d’une procédure référendaire dépend de lui en dernier ressort. Certes, Sarkozy avait imaginé une procédure, nécessitant une pétition de… trois millions de signatures ! Mais cette pétition devait de surcroît être examinée (ou non) par le parlement, et in fine c’est au président qu’il revient de décider de donner suite ou d’enterrer l’affaire. Tant que le pouvoir était tenu par un homme droit – le seul que nous ayons connus au siècle précédent, le Général – on pouvait espérer. Mais lorsque le pouvoir est tenu par des fous aveuglés d’idéologie, il est bien évident que ce n’est même pas à rêver ! D’où le caractère désormais impérieux de l’insurrection, conformément à ce que stipulait la Déclaration du 29 mai 1793 : « dans tout gouvernement libre, les hommes doivent avoir un moyen légal de résister à l’oppression ; et lorsque ce moyen est impuissant, l’insurrection est le plus saint des devoirs ».

Quoi qu’il en soit, il est clair qu’une modification constitutionnelle est indispensable, pour mettre fin au système d’un président s’appuyant sur un parlement-godillots et instaurer une démocratie semi-directe, dans un premier temps. Nous vivons dans un système archaïque, dont les méfaits ont été constatés au cours des dernières semaines. Tout ce qui touche aux lois fondamentales, pour le moins, mais aussi à la sécurité du territoire, des biens et des personnes, à la propriété, à la libre entreprise, relève dans son principe même de la souveraineté du corps politique, s’exprimant directement par voie référendaire. Au lieu de cela, des centaines de milliers de personnes sont contraintes à manifester dans les rues. Qu’au moins, la prochaine fois, elles emportent ce pouvoir vers l’égout et se redonnent le pouvoir de décider des lois fondamentales, à tout le moins. Mais 68 s’est emparé de la Ve République et a installé les satrapes : que Mai 2013 les chasse et fasse passer Marianne en VIe. Mais pas à la manière de Mélanchon : l’autre point, encore en-deçà de l’horizon, est le basculement de l’étatisme vers le libéralisme. Chaque chose en son temps, mais démocratie et libéralisme sont intimement liés.

Sacha

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.