Les heures les plus sombres ? C’est maintenant !

pouletgrippeL’an qui s’achève fut noir. L’an qui vient sera terrible. La peste socialiste est installée durablement.

L’État fasciste a fait tirer le canon fiscal sur tout ce qui bougeait, et soyez sûrs qu’il tirera, l’an prochain, sur tout ce qui aura survécu. Il ne s’est pas passé une semaine sans qu’une nouvelle mesure de pillage ne soit venue appauvrir les citoyens. On a imaginé de faire payer les riverains des cours d’eau, on a imaginé de faire payer un loyer aux propriétaires débarrassés de leurs crédits. Ce ne sont-là que de petits exemples de la démence des bureaucrates au service d’une idéologie morbide.

Inutile de détailler les conséquences néfastes de cette rage fiscale, elles sont connues de tous les citoyens décillés. Faillites d’entreprises, émigration des jeunes entrepreneurs, tout ce qu’il restait du tissu productif de la Nation vendu à l’encan. Les ménages commencent à sentir tout le poids du pillage étatique, la gêne s’installe dans les foyers moyens, les plus pauvres sont déjà en faillite. Ce n’est point un hasard si les « Restaus du Cœur » ont enregistré un million d’assistés en plus cette année. Avec les tarifs déments de l’énergie -cadeau aux escrologistes »- il est à parier que plus d’un mourra de froid cet hiver.

Le gouvernement de rencontre ne cesse et ne cessera de mentir, d’étendre un rideau de fumée et de mensonges sur les résultats de sa politique. Il se targue d’avoir fait, dixit Bitaura, une « révolution de la civilisation » en mariant les pervers. De fait, il a cassé la famille. Il se vante, en mentant de manière éhontée grâce à une manipulation des statistiques, de commencer à « inverser » la courbe du chômage. Chacun sait que ce ne sont que des pantalonnades, mais il les répète à l’envi. Le gouvernement ne cesse de rétrécir le champ des « libertés », qui se recroqueville comme une peau de chagrin ; voyez la loi « punissant » les clients des prostituées, voyez l’espionnage permanent qu’il mène sur les réseaux dits improprement « sociaux ».

Pendant ce temps, fort du butin produit par son pillage, il essaie d’acheter la paix sociale en distribuant des prébendes à des légions d’assistés, que sa politique a multipliés : « bras cassés » certes bien habiles à exploiter le système d’aides sociales, mais aussi immigrés importés à charretées, qui lui servent de réserve et de chair à canon. Ce qui, au passage, permet à ce gouvernement de brigands de faire payer sa politique de remplacement de population par l’argent extorqué aux citoyens productifs.

Bref : les socialistes sont néfastes à tous points de vue, et il n’est aucun aspect de leur politique qui puisse être favorable à la Nation. La totalité de leur action est délétère. Et, soyez-en sûrs, ils poursuivront leurs forfaits et forfaitures en l’an quatorze.

Mais ils ont beau jeu, car rien ne s’annonce qui permette d’espérer un changement radical. On ne peut pas compter sur le reste de la caste politique. L’UMP n’est qu’un parti socialiste camouflé, le FN annonce une politique économique étatiste exactement dans la ligne du socio-fascisme que nous connaissons. Les grands rassemblements contre la loi perverse de Taubira n’ont pas été en mesure d’inquiéter les canailles du gouvernement, puisqu’ils étaient respectueux d’une « légalité » que la caste politique elle-même ne cesse de violer. En réalité, il n’y a plus ni légitimité ni légalité, mais simplement voies de faits. Tant que le Peuple sera intoxiqué par l’illusion de la légalité, il ne saura comment se défendre. Pourtant, en abattant les gibets de l’écotaxe, les Bonnet Rouges ont montré que ce n’était que par des actions violentes et destructrices que l’on pouvait intimider les tyrans.

Nous l’avons exprimé souvent : la colère et la grogne manquent d’horizon. Elles sont dirigées au jour le jour et sans stratégie d’ensemble, contre tel ou tel abus immédiatement perceptibles, mais personne ne semble remettre en cause l’État-Nounou-Gabelou. Tel est le résultat d’une intoxication qui dure depuis 1936, et dont les enfants ont été victimes dès l’École. Même pour les plus convaincus, les plus coléreux, l’État semble l’horizon indépassable, alors qu’il s’agit de le remettre strictement au pas dans ses trois prérogatives régaliennes (Défense, Sécurité intérieure, diplomatie). Bien peu, bien trop peu, sont prêts à prendre le risque et la responsabilité pour redevenir des Citoyens au plein sens du terme.

Alors, lorsqu’un jeune me dit qu’heureusement il y a le RMI ou le RSA, enfin toutes les allocations solidarité, que sans cela il crèverait, je lui réponds : « as-tu pensé aux causes de cela ? As-tu pensé que c’est parce que l’État te prive de responsabilité et t’assiste, que tu en es à dépendre des citoyens productifs et à végéter dans le chômage ? ». Là est le fond du problème.

Certes nous allons, en quatorze, nous ruer aux urnes ; certes, on peut s’attendre à un désaveu massif de la politique des socialistes. Certes… Mais que va-t-on faire, en réalité ? Puiser dans la caisse des pièces de rechange, pour essayer de faire repartir une mécanique à bout de souffle qu’il faudrait mettre au rebut. Que feront des municipalités UMP ou FN, sinon subir la « politique de la ville » des socialistes, au lieu de regimber et d’instaurer l’indépendance et la démocratie municipales ? Car ne l’oublions pas, les deux points de départ de la responsabilité, dès qu’elle se met en partage, sont la Famille et la Commune. Les socialistes détruisent la famille, comme ils ont détruit la commune. Pour qui voter, alors ? Quelle liste osera dire « merde » à l’État et faire sécession ? Aucune. Le vote sera probablement un vote de rejet, mais il ne règlera rien.

Idem pour ces élections européennes dont tout le monde se contrefiche. Personne ne voit la démesure des ambitions d’une Europe construite sans l’assentiment des Peuples, bureaucratique et ignorant tout de la démocratie. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu’il n’y ait pas, çà et là, des mesures objectivement favorables à la liberté d’entreprendre et d’échanger, bien entendu. Là n’est pas la question. Il n’est pas admissible que nos lois soient décidées à Bruxelles et au parlement européen de Strasbourg ; l’enjeu est de recouvrer notre souveraineté. Mais personne n’en est conscient, et de toute façon, il n’y aura sur le marché électoral que des variantes de la centralisation européenne. Là encore, interviendra un vote de rejet – j’espère bien que les socialistes seront battus à plate couture- mais rien de positif à l’horizon.

Donc, il ne faut rien attendre de bon de l’an qui vient. Certes, nul ne peut prévoir une révolution : lorsqu’elle est prévue, l’ennemi peut la combattre. Et certes, une révolution n’est rien de mieux qu’une jacquerie qui finit par mettre un peu d’ordre dans son propre chaos. Autrement dit, cet objectif libéral et démocratique que je partage avec quelques uns pourrait demain devenir celui de tout un peuple. Mais ce serait pécher par optimisme béat que d’y croire. Le plus probable est que nous entrons dans le chaos de la décadence, et que nous en périrons.

Il est de bon ton, chez les fascistes de gauche, d’évoquer « les heures les plus sombres de notre histoire ». Quels benêts ! Les heures les plus sombres ? C’est maintenant !

Je souhaite, pour l’an quatorze, au Peuple de France un miracle qui tout soudain le rendrait clairvoyant.

Sacha.

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