Sur le tombeau de la Patrie défunte

decadenceJe savais que les manipulations suite aux crimes entre le 7 et le 11 janvier allaient révéler beaucoup d’imbécillité. Mais c’est clair : près de la moitié des français sont des pleutres, des pétochards, des dhimmis, des collabos.

Hier, nous apprenions avec consternation que le malfaiteur de l’Élysée avait réussi à revenir à 30% d’opinions favorables, malgré tout le mal qu’il a fait au pays depuis mai 2012. Aujourd’hui, le Journal du Dimanche nous assène que 42% (oui, 42%) seraient pour interdire de publier des caricatures du chamelier infernal, et que seulement 49% (seulement 49% !) ne seraient pas favorable à la limitation de la liberté d’expression sur internet.

Vous me direz : « oui, mais tout de même 57% pensent que l’on doit « ne pas tenir compte de ces réactions et continuer de publier ce type de caricatures». Oui, il n’empêche : 50% de lâches pensent qu’il faudrait « une limitation de la liberté d’expression sur internet et les réseaux sociaux ». C’est un vrai cauchemar ! Que l’on ferme les sites djihadistes, certes, c’est la guerre. Mais cela vise aussi et surtout la « mal-pensance » qui croit encore à des valeurs brocardées par les gredins. Que l’on vienne pas encore nous dire que ce pays est celui des « droits de l’homme » et de la « liberté d’expression ». Je frapperai celui qui osera le proférer devant moi.

On essaie de me dire que c’est conjoncturel, que dans quelques mois ça aura changé et tutti quanti. Non ! Les médiastres ont, pour une fois raison, de clamer que le 7 janvier 2015 est un jour « historique ». Un évènement n’est historique que lorsqu’il entraîne un changement de la donne politique. Pour le coup, oui, la donne politique change. Le pouvoir, appuyé par une partie de l’opinion, protège l’ennemi civilisationnel et livre le pays à ceux qui veulent l’asservir. Des lois infâmes se préparent. Nous étions déjà sous le totalitarisme étatique, cela va se renforcer jusqu’à la mort. Une preuve : les récents amendements votés par le parlement-croupion à l’encontre de ceux qui voudraient quitter la très stalinienne sécurité sociale (voir ci-dessous en post-scriptum).

C’est tout de même sidérant : ce qui n’aurait dû n’être qu’un fait-divers certes très grave, sanglant, condamnable, a provoqué des effets dévastateurs, amplifié qu’il a été par les manœuvres de la clique au pouvoir appuyée par les médiastres. On peut mourir d’une piqure d’épingle. L’édifice croule car il était déjà pourri. Si le 14 juillet 1789 sert de repère pour dater un processus révolutionnaire déjà en train depuis des années, le 7 janvier 2015 servira de repère pour dater un processus de désintégration nationale déjà en train depuis quatre décennies. La vérité est que le peuple, vaincu en 1940 puis travaillé par les doctrines délétères assenées dès l’école, n’est plus qu’un conglomérat de larves.

Nous ne méritons plus l’indépendance, nous ne méritons plus la liberté. Il arrivera ce qu’il est toujours advenu aux peuples devenus débiles : l’asservissement, puis la disparition.

 J’ai honte de ce pays maudit, j’ai mal à la France, « mère des arts, des armes et des lois », morte désormais. Á quoi bon se lamenter sur le tombeau de la Patrie perdue ? Il faut maintenant songer à la quitter pour un pays où il n’y a pas de bobos, de bisounours pissant dans leurs couches comme chiots apeurés, où les islamistes sont traités comme il convient, avec fermeté et brutalité.

Non, dans ma jeunesse, sous de Gaulle, je n’aurais jamais imaginé cela !

Sacha

PS : Les scélératesses imaginées par la prétendue « représentation nationale » à l’encontre de ceux qui voudraient quitter la sécurité sociale (extrait du Parisien)

« Toute personne qui, par quelque moyen que ce soit, incite les assujettis à refuser de se conformer aux prescriptions de la législation de Sécurité sociale, notamment de s’affilier à un organisme de sécurité sociale ou de payer les cotisations et contributions dues, sera punie d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 30.000 euros ou d’une de ces deux peines, prévoit le nouvel amendement.

Actuellement, le code de la Sécurité sociale prévoit six mois de prison et d’une amende de 15.000 euros ou l’une de ces deux peines seulement dans ce cas.

«Il importe d’adopter des mesures plus dissuasives face à des mouvements qui incitent de plus en plus d’assurés à se désaffilier et qui remettent en cause le système solidaire et universel de sécurité sociale français», selon les députés du groupe RRDP, signataires de l’amendement.

Ces mouvements, «qui ont toujours existé, ont renforcé récemment leur discours, en instrumentalisant le droit européen et en particulier des arrêts de la Cour de justice européenne, qui ne remettent absolument pas en cause le monopole de la Sécurité sociale».

Autre nouveauté apportée par l’amendement, toute personne qui refuse délibérément de s’affilier ou persiste à ne pas engager les démarches en vue de son affiliation obligatoire à la Sécurité sociale sera punie d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 15.000 euros ou seulement de l’une de ces deux peines »

Et cela en violation de la loi européenne, de cette Europe dont ils ont plein la bouche. Maudits !

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.