Des actes, pas des vœux !

Flag2Pas plus que je n’audirai les borborygmes du malfaiteur de l’Élysée, ce soir, je ne prononcerai de vœux pour l’an de peste qui s’annonce. Faire des vœux, c’est certes une tradition, mais c’est surtout un reste de superstition, comme s’il était avéré qu’une puissance transcendante régissait le cours de l’Histoire. L’Histoire est ce que nous la faisons, elle est le produit de nos conflits et de nos conventions, et c’est pourquoi j’écrirai de devoirs et non de vœux.

Le devoir est de ne plus tolérer que notre pouvoir soit spolié par la caste : il est donc d’instaurer ce dont atlantistes, européâstres et caste s’efforcent de nous priver. Ce qui veut dire : mener sans esprit de recul un combat acharné pour retrouver indépendance, souveraineté et autonomie. Et c’est possible, malgré les caniches européens et leur maître de Wall-Street, malgré les offenses que nous font les larbins de la caste LR-PS. Ne l’oublions pas : un monde multipolaire est en train de naître ; il s’oppose à l’aspiration impérialiste des monopoles apatrides, mais d’origine yankee. D’autres puissances émergent : Russie, Chine, Inde, en mesure de ruiner l’hubris des marchands sans scrupules. Nous ne sommes pas seuls ! Nous ne sommes pas seuls !

La caste manœuvre. En particulier le malfaiteur de l’Élysée, en campagne depuis des mois, qui a mis par des manœuvres malhonnêtes les lambeaux de la fausse droite dans sa poche. Le danger est grand : ce naufrageur, dont on dirait qu’encore trop peu de gens s’aperçoivent des méfaits cataclysmiques, usant d’un système électoral ourdi tout à l’avantage de sa caste, risque de l’emporter en 2017. Contre toute logique, contre toute légitimité, en dépit de la démocratie la plus élémentaire. On imagine sans peine les conséquences de cinq années de peine supplémentaires pour la France : ruine économique totale, asservissement complet à l’euro-atlantisme, et en perspective la domination musulmane.

Pour nous-mêmes, comme pour les générations futures, notre devoir est de s’y opposer et de ruiner ces projets létaux, qu’ils soient ceux du sieur Hollande, ou du Lapin-Tambour, ou de Juppé Abd-El-Islami. Nous ne disposons que d’une très courte année avant que démarre le barnum mensonger de l’élection présidentielle. Nous devons abattre la caste et la traîner devant les tribunaux du Peuple avant la fin de l’an qui vient.

Pour que cela se réalise, il faut du courage. Se débarrasser de l’hédonisme festif qui a perverti les mœurs, avachi les consciences, fabriqué des pleutres. Consentir au danger de la répression, admettre le sacrifice. « Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place. » Il serait honteux de vendre la Liberté contre un téléviseur à écran géant ou des vacances à crédit ou encore contre une sécurité bien illusoire. Les massacres perpétrés par l’ennemi en 2015 montrent à l’évidence que l’État, incapable d’assumer ses rôles régaliens malgré une fiscalité astronomique, ne nous protège aucunement et protège au contraire l’ennemi civilisationnel.

Aussi la toute première posture à prendre est-elle celle de la désobéissance civile. Nous n’avons pas à nous soumettre à un pouvoir illégitime, à obéir à des lois totalitaires, à respecter des interdits spécieux qui ne visent qu’à perpétuer la domination de la caste sur la vie des citoyens. Soyons sans complexes, crions nos idées, que notre colère couvre la propagande de la caste relayée par les médias.

De même, c’est à nous d’organiser notre propre sécurité. Les « forces de l’ordre », tenues en laisse par la caste et lâchées contre les patriotes, n’en sont plus capables. Les Corses viennent de nous montrer sans détours quelle est la réponse civique normale aux exactions de l’ennemi. Que partout, la caste et ses protégés rencontrent la réaction patriotique. Ils nous donnent l’insécurité ? Qu’ils récoltent la bagarre !

Le pays est à droite : les dernières élections en font foi, et ce ne sont pas les immondes manœuvres de la caste qui y ont changé quelque chose. Mais, alors qu’en dépit des apparences, la caste est parfaitement soudée et détient les leviers politiques, la droite souverainiste, patriotique, populaire, est encore divisée. L’urgence est de fédérer tous les courants autour d’un chef. Il en est quelques-uns dignes de cette mission (par exemple Monsieur de Villiers) et nous devons soutenir l’action de personnes qui, comme Robert Ménard, entendent créer une union des Patriotes dont le FN, lui aussi, serait partie prenante. Il ne s’agit pas de gagner par les urnes : le système est tellement verrouillé que ce serait impossible. Il s’agit de faire en sorte que la caste ne puisse plus en profiter, donc de détruire ce système pervers qui nous opprime. Et s’il fallait aller jusqu’à l’insurrection, nous ne pourrions gagner qu’unis dans la même foi en la France (1).

Quant à l’Europe… Elle s’est d’elle-même placée en état d’illégitimité, donc nous n’avons pas à obéir à ses oukases. L’Europe atlantiste, celle de Merkel, de Hollande et du Lapin-Tambour est nulle et non avenue.

Voilà nos devoirs pour 2016 : c’est notre Verdun politique. Faisons en sorte que dans un an, personne ne puisse crier : « Au secours, Holland revient ». Ni Holland, ni Lapin-Tambour, ni Juppé, ni aucun autre de cet acabit : nous n’avons rien à faire de cette caste !

Sacha

(1) «Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». (35e article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1793)

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