Combattre les monopoles sans esprit de recul

HorS dEurope2Comme je l’ai annoncé, je n’ai pas écouté les prêches du sire de Tulle, le 31 décembre. Je me réjouis sans cesse de ne pas avoir de machine à décérébrer dans ma maison et par conséquent de ne pas participer, par paiement d’une taxe sur l’idiot-visuel public à l’abrutissement de mes concitoyens. Mais, après avoir écouté en traduction simultanée le discours de Vladimir Vladimirovitch Poutine ce même soir du changement d’année, j’ai lu ici et là quelques extraits du gloubi-boulga hollandesque.

Il n’y a aucun doute : d’un côté, le discours sobre et chaleureux d’un chef d’État, soucieux de son peuple, de la grandeur et de l’indépendance souveraine de son pays. De l’autre, l’habituel catalogue de promesses mensongères, une piètre comédie électorale, et implicitement des menaces contre un peuple qui, décidément, ne digère pas l’invasion ni les dévastations obstinément opérées depuis 2012, ni l’asservissement à l’Euro-atlantisme.

Un citoyen conscient voit immédiatement la différence. Les imbéciles pourront toujours brailler que nous sommes en république tandis que Vladimir Poutine serait un « nouveau tsar ». Ils n’ont rien compris, ou plutôt certains sont des hypocrites. La démocratie n’est certainement pas la caractéristique de la république Française. Au contraire : nous sommes sous un régime organisé pour qu’une caste politique exerce sa tyrannie par alternance au pouvoir de deux partis-frères, et l’opposition de ces deux ramassis de voyous est de l’ordre des ambitions respectives, non d’ordre politique. Il s’ensuit que 40% des citoyens sont de facto, par le jeu des « lois » électorales et des combinazioni politicardes, privés de représentation. C’est l’accomplissement du vœu de la banque Goldmann-Sachs : le bipartisme. Sauf que nous sommes de facto sous le tripartisme : nous forcerons les ruffians et forbans de la caste à s’en accommoder.

Ah ! Ils ont l’air fins, de critiquer Vladimir Vladimirovitch au nom de ce dont eux-mêmes privent leur peuple, de la démocratie. Poutine aime son pays et son peuple, il les protège activement contre l’ennemi civilisationnel. Hollande, en fidèle caniche des monopoles de Wall-Street, fait semblant. On me dit qu’actuellement, les forces expéditionnaires françaises censées flanquer une pile à l’« état » islamique manqueraient de munitions : plus assez de bombes pour pulvériser cette vermine. Pendant ce temps, on gaspille des milliards à financer les bras-cassés et les envahisseurs. Cette situation doit combler d’aise les banksters monopolistes qui veulent que la France n’ait même plus d’armée et soit « multiculturelle ».

À me lire, on pourrait croire que j’aie rallié le camp des « altermondialistes ». Que nenni ! Il n’y a nul gauchisme universaliste dans ma philippique contre les monopoles apatrides d’origine US. Il faut revenir aux principes du libéralisme, tels que les exposait clairement Frédéric Bastiat. Le principe fondamental est celui de l’autonomie de la personne, incluant le droit inaliénable à la propriété. Sans doute cela a-t-il échappé aux citoyens, tant la chose s’est faite dans la discrétion des officines fascistes du pouvoir, sans contrôle parlementaire : lorsqu’une banque est près de boire le bouillon, désormais, selon une directive européenne, elle peut ponctionner sans préavis les comptes de dépôt de ses clients. Ce type de hold-up a déjà été perpétré à Chypre. Une telle violation de la propriété -en fait une expropriation- est manifestement contraire au principe du libéralisme. C’est du gangstérisme pur et simple. Il est vrai que les holdings des grands monopoles sont en faillite depuis 2008, et qu’elles présentent des comptes truqués. Elles cherchent à sauver leur peau en volant la propriété des citoyens, avec le complicité active des régimes socio-démocrates.

Le monopolisme est l’exact opposé du libéralisme. Dans le libéralisme, l’État accomplit ses trois rôles régaliens et ne se mêle surtout pas d’économie. Le monopolisme se caractérise par l’action conjointe des holdings et des États auxquels elles dictent leur politique en plaçant leurs agents au sein même des gouvernements. Chez nous, on peut citer le cas de Macron, agent de la « French Connection » du Bielderberg. Voyez : ce type a tenu des propos qui lui ont valu plusieurs fois de se faire réprimander par Valls, mais il est toujours au gouvernement, et il paraît que nombre d’imbéciles souhaiteraient qu’il ne fût rien moins que… président ! Il y a d’autres agents des monopoles dans le gouvernement.

Par conséquent, seuls les Tartufe et les imbéciles hurleront contre le « néo-libéralisme » en constatant les ravages perpétrés par les monopoles. Car le monopolisme est très exactement le contraire de la libre entreprise et de la libre concurrence. Ce n’est nullement un « néo-libéralisme ». Il n’échappera pas au lecteur que nous avons à nous débarrasser à la fois du socialisme et du monopolisme pour instaurer le libéralisme économique.

De fait, le capitalisme monopoliste vise un monde unipolaire sous domination US. Cela explique l’emprise américaine sur l’Europe, la politique agressive de l’Otan contre la Russie voire contre la Chine. Les mafias dirigeant ces monopoles s’aperçoivent que, malgré leurs efforts, le monde orwellien dont elles rêvent se heurte à une réalité nouvelle : le monde devient multipolaire. Et c’est une excellente nouvelle.

Alors, les monopoles tentent de reconstituer un tiers-monde dans leur zone d’influence. Ils ont besoin de zones d’inégal développement, de pays à piller afin de conserver leur taux moyen de profit dans des limites acceptables au sein d’une crise qu’ils ont eux-mêmes déclenchée. L’Europe est la principale de ces zones de prédation, et pour cela, en synergie avec le gouvernement yankee, ils préparent en très grand secret le sinistre traité d’échanges commerciaux transatlantiques.

À ce propos, on ne peut que constater la servilité de l’entité européâstre et la duplicité du gouvernement US. Tout s’opère dans le plus grand secret : aucun document n’est publié, et les parlementaires européens n’y ont qu’un accès restreint, avec interdiction de prendre des notes. Voilà où nous en sommes : non pas des négociations, mais un diktat. Les européâstres n’auront qu’à signer, sans débat, et surtout sans consultation des peuples qui, pourtant sont les principaux intéressés. Cette procédure totalitaire se trahit elle-même : il est évident que dans cette affaire, il y aura une énorme inégalité dans les termes de l’échange. Les monopoles entendent s’engraisser, en pillant l’Europe.

En régime libéral de libre-échange, ce n’est pas comme cela que ça se passe. Il y a sur le moyen terme égalité des termes de l’échange. Nous sommes donc bien aux antipodes du libéralisme. Avec, en sus, des conséquences politiques énormes, à savoir l’aggravation du totalitarisme en Europe de l’Ouest.

Espérons que Wikileaks parviendra à se procurer les documents de ce projet fasciste afin qu’il soit révélé aux peuples. Et que les peuples se révoltent. Et que les bulles financières créées par les monopoles finissent par éclater et que ce système tyrannique s’effondre.

Je viens d’apprendre par Boulevard Voltaire que les gangsters de l’entité européâstre s’attaquent à la Pologne, coupable selon eux de ne pas respecter « l’état de droit » : « L’UE brandit ainsi la menace d’un recours à une procédure mise en place en mars 2014, « outil d’alerte précoce » – selon le vocabulaire alors employé – pour se prémunir contre des « menaces systémiques envers l’Etat de droit », dont le gouvernement conservateur polonais issu des élections de mi-novembre pourrait être le premier à faire les frais. » Naturellement, cela se passe sous la houlette d’un prix Kalergi, le ruffian Juncker. Quoi ! L’entité européâstre dirigée par des forbans, exactement le contraire de l’état de droit, s’en prend à un État qui agit souverainement et refuse sa tyrannie ? J’espère que le peuple de Pologne ne se laissera pas martyriser par ces voyous comme le peuple Grec. Révolte et sécession, voilà la réponse. Vive la Pologne, Messieurs ! Sortons tous de l’Europe des monopoles, vite !

Sacha

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.