Une sale fumisterie se prépare dans les coulisses de Bruxelles

GREMLINTaffetas :   Étoffe de soie serrée, sans envers, d’aspect sec et craquant quand on la froisse, utilisée dans l’ameublement et dans la confection des vêtements.

TAFTA : Projet yankee d’asservissement économique et politique de l’Europe négocié dans le plus grand secret avec les européâstres.

Du secret ? Jugez un peu ce qui en est dit chez 360 news (les caractères gras sont de notre rédaction) :

 (17 février)

« Le TAFTA ? Comme une odeur de totalitarisme », selon une députée allemande qui a lu le texte

Venant s’ajouter aux préoccupations sur le très controversé projet d’accord entre les Etats-Unis et l’Union européenne dénommé TAFTA, la permission a été accordée à quelques députés allemands d’accéder, sous certaines contraintes, au texte de l’accord. Malgré cette initiative plutôt positive, la députée Katja Kipping nous fait part de son inquiétude quant au manque de transparence de ces négociations.

Même si certains ont accueilli favorablement le fait de pouvoir accéder à la salle de lecture du texte du TAFTA, et ont considéré cela comme une victoire de la transparence, Katja Kipping, du parti Die Linke, a énuméré les nombreuses limitations imposées aux parlementaires à partir du moment où ces derniers cherchent à comprendre les aspects les plus subtils de cet accord.

Selon les procédures annoncées par le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel,… les parlementaires doivent  s’enregistrer avant de pouvoir accéder à la salle et ne peuvent y rester que deux heures maximum pour lire les documents. Les téléphones cellulaires et tout autre dispositif électronique doivent être déposés au préalable dans un coffret sécurisé.

Les documents du TAFTA sont accessibles seulement sur un ordinateur non connecté à Internet. Les parlementaires peuvent prendre des notes, mais il leur est interdit de recopier des extraits du texte, et ils ne peuvent pas partager quelque détail de l’accord que ce soit, ni en public ni au Parlement.

« Cette procédure d’accès à la salle en dit long [sur ces négociations]. Après m’être enregistrée, on m’a fourni les instructions sur comment utiliser cette pièce, » écrit Mme Kipping dans son compte-rendu de cette expérience. « La première chose qui saute aux yeux, c’est que les termes de ces limitations d’accès ont fait l’objet de négociations entre la Commission européenne et les Etats-Unis. Avez-vous remarqué que le TAFTA n’est pas encore ratifié formellement, et que déjà les pays concernés par ce traité ont perdu le droit de décider qui a le droit de lire ce texte et sous quelles conditions ?«

Mme Kipping a également pris ses distances avec l’une des expressions utilisées dans ces procédures, qui veut que l’autorisation d’accès à cette salle soit le « témoin d’une confiance exceptionnelle » accordée aux parlementaires.

« J’ai toujours pensé que les députés élus avaient le droit à l’information. Pourtant, les personnes en charge des négociations du TAFTA (d’ailleurs, qui leur a donné la légitimité pour ces négociations ?) se comportent comme s’ils accordaient l’accès à ces textes comme une énorme faveur. Qui que soient ceux qui ont écrit cela, pensent-ils vraiment que les parlementaires doivent s’en sentir flattés ? Pour moi, cela a de forts relents de totalitarisme. « Autoriser l’accès » et « accorder sa confiance » ne font pas partie des termes que l’on utilise si l’on croit vraiment dans la démocratie. »

« Pour rendre le traité encore plus compliqué à déchiffrer, explique Mme Kipping, les parlementaires n’ont pas le droit d’amener avec eux un expert capable d’interpréter le langage hyper technique utilisé dans le texte, qui est de surcroit fourni uniquement en anglais. »

« Nous ne pouvons pas nous faire accompagner d’un spécialiste, sous aucune condition, dans la salle de lecture. Ainsi, tout comme le citoyen ordinaire, les experts eux non plus n’ont aucun moyen d’accéder à ces textes secrets. Pour moi, et quoiqu’en disent certains, cela n’est pas synonyme de transparence, » a-t-elle poursuivi.

Les défenseurs de l’accord TAFTA disent que les pays membres bénéficieront en retour d’une formidable stimulation économique, d’un plus grand marché, et que les petites et moyennes entreprises tireront un grand bénéfice de ce traité, qui vise à abattre les barrières commerciales entre les deux continents.

Même s’il lui est interdit de parler de ce qu’elle a lu, Mme Kipping dit pouvoir partager ce qu’elle n’a PAS vu dans le texte, et affirme que « rien dans ces accords ne soutient de près ou de loin les affirmations de ses partisans. »

Elle écrit : « Les deux heures que j’ai passées dans la salle de lecture étaient évidemment loin d’être suffisantes pour lire l’intégralité des documents. Mais cela m’a suffi pour me rendre compte que rien de ce que j’y ai lu ne peut me faire revenir sur l’avis négatif que j’ai depuis le début sur ce TAFTA.«

« Il est déjà très significatif de voir que le Ministère des Affaires économiques adopte toutes ces mesures pour empêcher que le texte de l’accord ne soit divulgué. En fait, ils ont toutes les raisons de faire comme cela. Car quiconque voudrait entrer dans ces négociations avec l’objectif de protéger l’environnement, le consommateur et les conditions de travail, n’aurait aucune raison d’avoir peur de la transparence. A l’inverse, ceux qui sont déjà à l’œuvre pour brader la démocratie n’ont évidemment pas envie de finir sur la sellette de l’opinion publique. Si Sigmar Gabriel et les négociateurs sont réellement convaincus des bénéfices du TAFTA, pourquoi ne rendent-ils pas le texte public sur Internet ? » a-t-elle conclu.

Source VociDalEstero, le 8 février 2016

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Voilà, voilà ! Un traité, qu’on le veuille ou non, n’est JAMAIS égal. Il y a nécessairement un gagnant et un perdant, un vainqueur et un vaincu. Sans connaître le contenu de ce diktat, et pour cause, on peut avancer sans grand risque de se tromper qu’il est complètement concocté pour servir les intérêts des monopoles yankees.

Le plus monstrueux de l’affaire est le caractère secret du texte ! Les yankees craignent une flambée de colère des peuples européens s’ils venaient à connaître les clauses du diktat. Ce qui permet d’avancer une seconde hypothèse, très probable : les dispositions mèneront l’Europe à la ruine. Si ce n’était pas une hypothèse raisonnable, les yankees et leurs complices européâstres ne verraient aucun inconvénient à ce que les parlementaires aient librement accès aux documents, les dupliquent, les diffusent, afin qu’ils soient discutés.

Or, ce n’est pas le cas. On voit toutes les précautions prises pour que rien ne transpire, pas de connexion sur Internet donc pas de Wikileaks possibles. Les documents sont acheminés à l’ancienne, par porteur. Et on ne peut même pas se faire aider par un spécialiste pour les déchiffrer. Espérons que quelqu’un de responsable trahira et dévoilera le pot-aux-roses !

Donc il y a tout lieu de conclure : le diktat sera signé sans débat à Bruxelles, et, pire, sans référendum du côté de tous les peuples concernés. Des salauds diront que c’est pour notre bien ! Quels gueux ! Qui donc oserait, après cela, parler de « libéralisme » et de « démocratie » ? Ce sont des notions sans doute trop vieilles, trop dépassés aux yeux des monopoles yankees et de leurs valets européâstres. Au vrai, depuis Roosevelt et son Keynes (admirateur des économies de Mussolini et d’Hitler), les USA ne sont qu’un ersatz de démocratie, en réalité un système de capitalisme monopoliste d’État : un état fasciste, en plein, même plus « soft fascist » ! Et ils se permettent de critiquer la Russie et de répandre à son encontre de la propagande mensongère (comme toute propagande !) ? AH ! Les jolis cocos !

Je ne sais pas ce que feront les peuples d’Europe pour contrer cette menace mortelle. Déjà, parfaitement abrutis, ils ne réagissent pas bésef à l’invasion barbare, alors que feraient-ils contre une mise en servitude économique ? Il faut pourtant rameuter tous les patriotes de tous les pays, il en existe, pour que se lève un front du refus européen. Sinon dans dix ans, nous n’aurons plus ni industrie, ni agriculture, nos ressources seront pillées par les monopoles. Il faut non seulement protester, mais casser la gueule aux députés complices, européâstres ou nationaux, aux commissaires de Bruxelles. Boycotter, aussi, les produits yankees. Non, nous ne voulons pas devenir une colonie du Mickeyland !

À moins que deux évènements ne viennent entraver le processus, le diktat sera appliqué. Le premier évènement, heureux, celui-là, serait l’effondrement du système bancaire, pourri de dettes et bénéficiant des complicités étatiques. Les monnaies de singe, le dollar, l’euro, ne sont adossée à rien d’autre qu’à la spéculation et produisent infiniment plus d’inflation que de biens. Souhaitons que la « bulle financière » crève enfin. Ce sera dur, nous en baverons sans doute quelque temps, mais nous pourrons repartir sur des bases saines. Le second évènement, la catastrophe, l’Arabie Saoudite, la Turquie de l’Erdogan, en accord avec l’Obama, le préparent : c’est la guerre mondiale. C’est ce que voulait Roosevelt dont la politique du New-Deal n’avait rien donné. Si les Japs n’avaient pas attaqué Pearl-Harbour, il aurait trouvé un autre motif. Les monopoles yankees oublient quelque chose : qu’ils ne sont plus du tout sûrs de gagner, car ils ne sont plus les plus forts. Ils risquent même une sacrée branlée si l’autre moitié de la planète se met contre eux.

Gott mit uns !

Raymond

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