Sinistres desseins

 Cet article est long, mais extrêmement important. Ayez la patience de le lire jusqu’au bout. Et diffusez-le. La rédaction.  
 

Eric Zemmour, au cours d’une émission Ça se dispute,(I-télé, vendredi 20 mai 2011) où il était opposé à Claude Askolovitch, a révélé ce que mijotait DSK ( Déballe-Son-Kiki), c’est-à-dire l’idéologie et la stratégie sous-jacentes que l’incontinent, une fois installé sur le trône de la République, aurait mise en oeuvre s’il ne s’était pas lui-même tiré une balle ancillaire dans le pied. Cet « agent du mondialisme, ouvertement indifférent aux intérêts français, et dont le microcosme connaissait parfaitement les faiblesses« , pour reprendre un commentaire du site Enquête-Débat, reprend tout ou partie de l’idéologie et des manigances que conseille une inquiétante organisation, Terra Nova, que pour ma part j’estime être une association de malfaiteurs.

Il est intéressant, hautement édifiant, de télécharger le rapport (en format pdf) « Gauche, quelle majorité électorale ? » sur le site de cette officine. Vous constaterez que le Parti Stupide est contraint de changer son fusil d’épaule et, comme le disait Eric Zemmour, citant le communiste Brecht, de « changer de peuple ». En effet, depuis 1936, la base de l’électorat de gauche était ouvrière, et c’est « la classe ouvrière » qui a porté Mitrand au pouvoir, avec une coalition classes populaires + « catégories intermédiaires », dit le rapport, qui oublie de préciser que quelques grands capitalistes étaient aussi dans la combine. Manque de bol, les mutations sociales et « économiques » font qu’aujourd’hui « la classe ouvrière » ne représenterait plus que 23% des actifs -je me demande où ils en trouvent autant, mais bref- ce qui fait perdre 40% de son « socle électoral » au PS. En plus, rien ne va plus : il se manifeste chez les prolos résiduels une « dévitalisation du sentiment de classe. »

Pire : ces cochons de prolos votent de moins en moins à gauche ! Ach ! Sabotage ! « L’érosion est continue depuis la fin des années 1970 et prend des allures d’hémorragie électorale ces dernières années. Au premier tour de l’élection présidentielle, le différentiel de vote au profit de la gauche entre les ouvriers et la moyenne de l’électorat passe de +15 points en 1981 à 0 en 2002 : il n’y a plus de spécificité du vote ouvrier. » Houlà ! On n’est plus servi, quoi !

Et puis, et puis.. Les « valeurs » de la gosh bobolitique ne sont plus, mais alors plus du tout, celles des classes populaires, jugez-en : « Mai 68 a entraîné la gauche politique vers le libéralisme culturel : liberté sexuelle, contraception et avortement, remise en cause de la famille traditionnelle… Ce mouvement sur les questions de société se renforce avec le temps pour s’incarner aujourd’hui dans la tolérance, l’ouverture aux différences, une attitude favorable aux immigrés, à l’islam, à l’homosexualité, la solidarité avec les plus démunis » Je ne sais pas si vous vous rendez compte, lecteur, mais, ces rombiers-là pensent exactement à l’opposé de notre Camorra. Ouf ! Au moins sommes-nous, nous autres, certains de ne pas être bobolitico-gauchos. Passons sur les questions de biquage et de reproduction (encore ces dernières ont-elle de l’importance face au lapinisme débridé des allochtones), mais pour tout le reste, il est bien clair que cette idéologie ouvre la porte à la perversion et à la subversion islamique. Il faudra le faire savoir aux citoyens.

En face ? Ben voyons, prolos = fâchos, c’est le slogan bobolitique. On comprend que ces misérables couinent au populisme (quel mépris pour le peuple !) et hurlent lorsqu’ils voient monter la côte de popularité de Marine Le Pen : « Le déclin de la classe ouvrière – montée du chômage, précarisation, perte de l’identité collective et de la fierté de classe, difficultés de vie dans certains quartiers – donne lieu à des réactions de repli : contre les immigrés, contres les assistés, contre la perte de valeurs morales et les désordres de la société contemporaine. » A propos de perte d’identité, dites-donc, ils feraient bien de faire leur mea-culpa, les bobochistes, parce qu’avec toute la propagande qu’ils assènent dès l’école au malheureux peuple…. En tous cas, nous autres de la Camorra découvrons que nous sommes de sales populistes prolo-fachos. Ma foi, nous sommes plutôt fiers d’être plus près du prolétariat et infiniment éloignés de ces crétins-là !

Evidemment, le peuple a ses propres aspirations, et depuis la déconfiture du programme commun , en 1983, « le politique apparaît impuissant à répondre à ces aspirations« . Disons plutôt qu’intoxiquée par l’idéologie bobolitique, la caste politique ne VEUT pas les satisfaire. Les bobolitologues de Terra Nova voient la terre se dérober sous les pieds de la gosh, c’est clair : «  Les déterminants économiques perdent de leur prégnance dans le vote ouvrier et ce sont les déterminants culturels, renforcés par la crise économique, « hystérisés » par l’extrême-droite, qui deviennent prééminents dans les choix de vote et expliquent le basculement vers le Front national et la droite. » Salauds de prolos ! Et, rétrospectivement, salope de SFIO !

Oh mais ! Puisqu’on a perdu le peuple, on va en changer ! La coalition « historique » est foutue ? Qu’à cela ne tienne, il en émerge une autre, bien différente. Et, lecteurs, regardez bien la cohérence du raisonnement ! Les bobo-idéologues fabriquent littéralement des catégories mythiques en regroupant des publics variés, sans cohésion ni de classe ni de démographie, et c’est dans ce marais coassant qu’ils vont aller à la pêche aux voix. D’abord, on trouve «  Les diplômés. Ils votent plus à gauche que la moyenne nationale (+2 points en 2007). Le vote à gauche est désormais corrélé positivement au niveau de diplôme : plus on est diplômé, plus on vote à gauche ; moins on est diplômé, plus on vote à droite. » Merdre ! Moi qui suis bac+10, avec un doctorat, je devrais donc voter à gosh ! Ben non : les « diplômés » sont souvent des adolescents attardés ayant traîné sur les bancs de l’université (où, hélàs, la masse des enseignant est bobochiste) pour retarder leur entrée dans la vie active.

Ensuite,  » Les jeunes. C’est le coeur de l’électorat de gauche aujourd’hui : +11 points par rapport à la moyenne nationale au second tour de la présidentielle, en 2007 (58% contre 47%). L’orientation politique du vote est très fortement corrélée à l’âge : le vote à gauche baisse avec l’âge ; et les séniors votent massivement à droite – ils ont donné une avance de 30 points à Nicolas Sarkozy contre Ségolène Royal (65-35). S’il y a un facteur âge (on est idéaliste à 20 ans, et on devient plus conservateur en vieillissant), il y a surtout un facteur générationnel : les nouvelles générations votent de plus en plus à gauche. » Je ne sais pas qui a dit « si l’on n’est pas révolutionnaire à 20 ans, c’est qu’on n’a pas de coeur; si on l’est encore à 40 ans, c’est qu’on n’a pas de tête ». En apparence, tout le contraire de la jeunesse Espagnole qui a foutu les socialistes à la porte. Franchement, je crois bien que nos bobologues se mettent le doigt dans l’oeil en croyant que les « jeunes » constituent une catégorie sociologique homogène. Mais laissons-les à leurs illusions !

Maintenant, la révélation, qui explique pourquoi les allochtones et tout spécialement les islamistes bénéficient de l’indignation sélective et du grand tapage médiatique des traîtres socialistes : la troisième composante de leur « néo-démos » (nouveau peuple) ce sont « les minorités et les quartiers populaires. La France de la diversité est presque intégralement à gauche. L’auto-positionnement des individus révèle un alignement des Français d’origine immigrée, et plus encore de la deuxième génération, à gauche – de l’ordre de 80-20. On retrouve des scores de cette ampleur dans les bureaux de vote des quartiers populaires, et encore de 62-38 dans les zones urbaines sensibles. » On pourrait s’étonner que des islamistes adhèrent à une idéologie dont la majorité des composantes -voir plus haut- vont exactement à l’encontre des thèses coraniques. En fait, cela montre que les subversifs islamistes utilisent les idiots utiles de gauche pour servir leurs desseins; aussi se réjouiraient-ils de les porter au pouvoir. Nous sommes prévenus : l’arrivée des socialistes à l’Elysée est la voie royale pour l’islamisation de la société.

 La quatrième composante de ce néo-démos bobolitique, ce serait les femmes: « Nous vivons un renversement historique : l’électorat féminin, hier très conservateur, a basculé dans le camp progressiste. En 1965, l’électorat féminin a assuré la victoire du Général de Gaulle ; François Mitterrand l’emportait chez les hommes. En 1981, les femmes votent encore 7 points de moins à gauche que les hommes (49% contre 56% au second tour). En 2007, pour la première fois, elles votent plus à gauche que les hommes, de 2 points (49-47)). La transition vers la gauche se poursuit à vive allure. En 2010, aux élections régionales, cet écart atteint désormais +7 points (58-51); » Il est vrai que les perversions du féminisme militant, l’hystérie anti-mâles, font que les rombiasses écervelées marchent de plus en plus à côté de leurs chaussures. Mais, misogynie mise à part, les femmes ne constituent nullement une classe sociale, ni même une catégorie homogène ! Il y a des fumelles bobos, perverses de nature, et des femmes prolétaires dont on espère qu’elles gardent les pieds sur terre. Le bovarysme ne passera pas !
 
En résumé, le néo-démos des bobolitiques est un ramassis hétéroclite de personnages douteux, à l’idéologie dangereuse. Et c’est très clair, Déballe-Son-Kiki étant très proche de l’officine fasciste Terra Nova, c’est la politique saugrenue de ces crétins-là qu’il aurait faite, et qu’aspirent à faire des rombiasses comme Martine-des-piscines ou la dinde du Poitou, mais tout aussi bien Fabius. Mimolette semble un peu plus SFIO, mais il ne faudrait pas se fier aux apparences. Le danger est nettement précisé : « cette France de demain est avant tout unifiée par ses valeurs culturelles, progressistes : elle veut le changement, elle est tolérante, ouverte, solidaire, optimiste, offensive. C’est tout particulièrement vrai pour les diplômés, les jeunes, les minorités. Elle s’oppose à un électorat qui défend le présent et le passé contre le changement, qui considère que « la France est de moins en moins la France », « c’était mieux avant », un électorat inquiet de l’avenir, plus pessimiste, plus fermé, plus défensif. » 

Au fond, ce rapport est un vrai Mein Kampf. Hitler détaillait son programme : Terra Nova socialiste déballe le sien, et si par malheur les citoyens à courte vue venaient à remettre les loups socialistes dans la bergerie républicaine, qu’ils dévasteraient, ils ne seraient pas autorisés à dire « nous ne savions pas ». Si, si, vous savez ! Téléchargez le rapport sur le site terre-neuvien. Et le bouquet : « La nouvelle gauche qui émerge en France est la même que celle qui se dessine partout en Europe. Elle ressemble de près à la coalition qui a porté Barack Obama au pouvoir en 2008. Avec une différence d’importance : elle n’est pas majoritaire.  » Je crois que c’est assez bien vu : l’obamania est bien un phénomène bobo. Mais les institutions américaines sont meilleures que les nôtres, et leurs lois permettent de contrabalancer les méfaits de Baraque aux Bahamas; le retour des Républicains, face aux conneries du président, le montre. Chez nous, ce serait carrément le Goulag, avec des bandits de cet acabit.

Les bobolitologues passent en revue les faiblesses de ce mythique néo-démos. Ils regrettent notamment que les « djeunes » ne soient pas assez nombreux, que la « coalition » ne fasse pas le plein des voix (merci Marine !) et que, finalement, les « jeunes » et les « minorités » s’abstiennent trop dans les votes. Faudrait savoir : ces rombiers-là sont une force ou n’en sont pas une. En fait, le raisonnement terra-neuvien est plein de contradictions ! D’où la stratégie proclamée des socialistes, et qu’il faudra combattre avec la dernière énergie :

- « Pour accélérer ce glissement tendanciel, la gauche doit dès lors faire campagne sur ses valeurs, notamment culturelles : insister sur l’investissement dans l’avenir, la promotion de l’émancipation, et mener la bataille sur l’acceptation d’une France diverse, pour une identité nationale intégratrice, pour l’Europe.  » Or ce qui est à l’ordre du jour, c’est le freinage de l’immigration, le respect des institutions et de la laïcité, l’intégration-assimilation, la sortie de l’Europe. On ne peut pas être plus à l’opposé de nos propres idées !

- Face aux classes populaires, on va user de démagogie et de faux-semblants, de la poudre aux yeux : « C’est la tentation naturelle de la gauche, qui ne peut se résoudre, pour des raisons historiques, à perdre les classes populaires. La gauche doit dès lors axer sa campagne sur les priorités économiques et sociales, où elles sont en phase, et faire oublier ses convictions culturelles, notamment sur l’immigration et l’islam. » Caremba ! Vous avez bien lu ! On va faire semblant de défendre « économiquement » le prolo, ce sale fâcho, et lui cacher notre dhimmitude et notre traîtrise, car nous avons besoin de ses voix, à ce prolétariat fasciste. Le PS, c’est la duplicité faite parti politique.

Voilà, lecteur. Désolé d’avoir pondu un pamphlet si long, mais il fallait, citoyen, que tu saches à quelle sauce les traîtres ont l’intention de cuisiner notre Pays. Ils hurlent au fascisme, mais les véritables fascistes, ce sont eux ! Je ne puis, citoyen, mon camarade, que te recommander de faire connaître autour de toi les desseins de ces infâmes; que cela devienne, comme on dit aujourd’hui, un buzz ! Et sois sûr que nous sommes disposés à combattre, par les armes si nécessaire, ces indignes manigances.

Raymond.

 

 

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