Danger : socialistes !

S’il est un évènement important à signaler en Europe, c’est bien la déconfiture des socialistes en Espagne. Ils tenaient certaines régions depuis près de trente ans, et l’on sait que les attentats de Madrid ont été pour beaucoup dans l’accession de Zapatero (le savetier) au pouvoir. Or les socialistes sont mondialistes, multiculturalistes, et ont fini par jeter l’Espagne sinon dans le chaos, du moins dans de grandes difficultés. En réaction bien légitime à cela, la jeunesse Espagnole a eu un comportement exemplaire, par ses manifestations et sit-in sur la Puerta del Sol à Madrid, par son exigence à être débarrasée des socialistes semeurs de pagaille et d’instabilité.

L’Espagne est un exemple à suivre. Mais, si l’on en croit deux sondages catastrophiques, les Français ne sont pas près de suivre les Espagnols. On donne, à un an du barnum électoral, 59 à 62% de voix au second tour pour le candidat de la ruine, quel que soit apparamment le candidat. Naturellement, il faut modérer l’inquiétude : un sondage n’est qu’un pâle et faux reflet de la réalité, il est lié à l’état versatile de l’opinion. Mais tout de même, avec la révélation des moeurs et du train de vie de millionnaire de l’ex-candidat putatif, on aurait pu penser que l’opprobe allait tomber sur un parti qui prône le multiculturalisme, joue à fond la carte de la dhimmitude, se vautre dans l’Europe, est amoureux de la mondalisation, ne dispose d’aucun programme cohérent, et n’a jamais été capable en des années d’opposition de faire des propositions constructives, bref : qui incarne tous les dangers encourus par notre malheureux pays. 

Quelque chose ne va pas. On disait il y a quelques semaines encore que Mme Le Pen bénéficiait d’un fort courant dans l’opinion : que sont devenus ses nouveaux soutiens ? Il est bien étonnant que les gens du peuple, ceux qui chôment et ceux qui travaillent, ceux qui n’ont pas à leur disposition le fer à souder les fins de mois, ceux que menace la perte de leur pauvre maison et l’interdit bancaire, ceux qui en ont assez d’être la cible des racailles et des fanatiques religieux, tout soudain aient rallié le parti qui est très largement responsable de leur misère. Car il ne faudrait tout de même pas oublier que c’est la politique socialiste, jusqu’à Jospin inclus, qui, relayée par des gens de la droite intoxiquée, comme Chirac et Villepin, qui est grandement responsable de la déconfiture nationale.

En face, qu’y a-t-il ? Un gouvernement typique de la caste politique, coupé du peuple, à peine sensible à quelques grognements de l’opinion. L’affaire des radars fiscaux est l’exemple de ce fossé qui sépare le gouvernement du peuple. Il n’est pas à nier que Sarkozy n’ait été plus ou moins conscient que des réformes étaient indispensables, toutefois il n’a pas eu la force ni le courage de tenir bon face à la fronde syndicale. Aussi n’avons-nous eu que des réformettes, emplâtres sur une jambe de bois. Il n’a pas non plus pris à bras le corps les questions de l’immigration, du fanatisme religieux et de l’intégration. Le peuple a conscience de la fracture entre lui et ce gouvernement qui, bénéficiant pourtant d’une majorité parlementaire confortable, a raté une occasion historique de remettre le pays sur ses rails. Le poison distillé tout au long du quinquennat par les socialistes a, du reste, fait son effet méphitique : on n’a pas oublié le yatch, les dîners et le « bling-bling », le paquet fiscal etc… Alors que les socialistes s’efforcent de minimiser l’immoralité de leur ex-candidat putatif.

Le pays court un énorme danger. Car avec le maintien de l’administration Sarkozy, ce sera toujours des trains de réformettes à côté de la plaque, et avec le retour des socialistes au pouvoir, c’est l’effondrement national assuré. Il n’y a pas actuellement d’alternative légale autre que le choix entre la peste et le choléra. Nous pensons qu’en fait, trois solutions pour en sortir s’imposent : favoriser l’accession au pouvoir de Mme Le Pen, et lui laisser faire le « sale boulot » que la caste politique n’est pas assez courageuse de faire, ou obtenir une abstension si énorme qu’aucun politique ne pourrait prétendre gouverner légitimement, ou bien, enfin, susciter une révolte. Un « Tea-Party » à la française est très nécessaire aujourd’hui, et l’on aimerait bien que la jeunesse ne se laisse pas tromper par les sirènes d’une gauche bobo-centriste et apatride.

Quoi qu’il advienne, autant prévenir : nous sommes un certain nombre de citoyens bien décidés à ne pas obéir aux socialistes s’il s’emparent du pouvoir. Cette désobéissance, si nécessaire, pourrait prendre la forme d’une résistance militaire. Avec pour ligne politique la restauration de la souveraineté nationale dans tous ses aspects. Qu’on se le dise !

Sacha.

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