Madame Belkacem, dite Belkassine, ministre par abus et par excès de « l’Éducation Nationale » est bien dans l’esprit de son illustrissime prédécesseur, un certain Lang, Jacques : « une (mauvaise) idée par semaine ». Il est vrai que les idées socialistes sont réellement des idées, c’est-à-dire des constructions abstraites totalement déconnectée de ce que l’on pourrait appeler l’expérience ou la réalité. Elle nous avait déjà régalés de l’application des théories du genre, voilà qu’elle imagine d’enseigner la langue des caravanes chamelières, l’arabe, aux enfants du Cours Préparatoire.
Pour qui a pratiqué sérieusement la psycholinguistique, je l’ai souvent souligné, il est aberrant de parler d’« apprentissage d’une langue étrangère » chez les petits enfants. Tout simplement parce qu’ils baignent dans la langue maternelle, dont ils s’imprègnent. Ils n’ont pas, à proprement parler, de langue. Une langue n’existe que par opposition à d’autres, phénomène qui se révèle lorsque l’adolescent commence à s’étonner du « pourquoi on dit comme ça ? » dans tel idiome et « pourquoi ce n’est pas comme nous disons ? ». Pour le « petit », les mots ne sont jamais étrangers, ce ne sont que des variantes d’un même parler ; on peut le vérifier facilement avec le phénomène dit de « starting » : l’enfant commence une phrase dans un idiome et sans transition la termine dans un autre. Au mieux, l’imprègne-t-on de mots nouveaux, mais pas de mots étrangers.
En dehors de l’aberration psycholinguistique, il est évident que les petits arabo-musulmans parlent déjà des dialectes arabes chez eux, et par conséquent il n’y a aucun bénéfice à les en imprégner à l’école de la République. Quant aux petits Français, ils ont leur langue maternelle, le mieux que l’on puisse faire étant de corriger éventuellement leur syntaxe et de leur apprendre des vocables nouveaux. Par conséquent, ni les uns ni les autres n’ont besoin d’être imprégnés de la langue arabe. Tout au contraire, dans un but d’assimilation, il serait intelligent de consacrer un effort important à l’imprégnation des jeunes arabo-musulmans par le Français. C’est ce que faisait l’École, jadis, avec d’autres enfants d’immigrés, avec quelque succès. Jusqu’à ce que l’idéologie valorisant l’allochtone au détriment de l’autochtone l’emporte.
On voit se manifester, au travers d’un faux humanisme, une volonté politique de fracture sociale, autrement dit : de communautarisme. Nous sommes devant une entreprise systématique de destruction de l’identité française, se joignant à l’abandon et à la réécriture de l’Histoire nationale par des officines gauchistes et xénophiles. L’École de M. Hollande et de Mme Belkacem (« Nous avons choisi le plus souvent d’inciter par la loi, mais imposer est parfois la façon de changer les choses », a-t-elle dit ailleurs) est très exactement à l’opposé de celle de Jules Ferry ; elle n’instruit plus, elle « éduque », selon ses principes, c’est-à-dire qu’elle formate les jeunes esprits à la manière pavlvienne du dresseur de chiens, du potier qui pétrit l’argile humaine. C’est une entreprise totalitaire ; jamais la neutralité de l’École n’a été aussi cyniquement violée.
L’entêtement de Belkacem est une provocation, surtout à un moment où une vague de reconnaissance de l’identité nationale commence à gagner le corps politique. Il est évident que les socialistes agissent de cette manière par conviction, que l’enseignement de l’arabe au Cours Préparatoire constitue un acte de communautarisme militant allant dans le sens du « grand remplacement » souhaité par des oligophrènes dits hors sol (hydroponiques leur conviendrait mieux, car ils ont de l’eau dans le cerveau), mais c’est également une mesure électoraliste de la même eau que les cadeaux faits aux dépens des citoyens par Hollande aux fonctionnaires pour les reconquérir. Hollande et sa bande n’ont pas oublié qu’ils sont là grâce au coup de pouce du vote communautaire, sur recommandation de sept cents imâms prêchant dans sept cents mosquées. Égratignés dans l’esprit des musulmans par la loi Taubira sur le mariage des homosexuels, les socialistes hollandiens espèrent se racheter en faisant l’offrande de l’enseignement de l’arabe à l’École. Hélas, ce piège grossier risque de fonctionner.
Il n’y a qu’un mot pour caractériser juridiquement de tels actes : forfaiture. Si un jour la démocratie est (r)établie dans ce pays, il faudra qu’un tribunal populaire ait à en juger et à punir des coupables. Et il faudra un jour garantir constitutionnellement la neutralité de l’École, ramenée à sa tâche d’instruction et rendant la responsabilité de l’éducation aux familles. L’École n’a pas à être un levier pour une idéologie totalitaire.
Sacha
Share
Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !