Bien fait !

pouletgrippeDonc : le pays d’Henri Le Navigateur a triomphé du Pédaloland. Bien fait ! « Mauvais Français ! » me dira-t-on. Mais enfin, je ne vois pas en quoi j’aurais été concerné par le show-business d’une équipe de mercenaires de Françafrique, certes revêtue du maillot bleu, mais si peu Française. En outre, je déteste la balle-au-pied et méprise les supporter : hooligans, braillards de tribunes, ahuris des écrans plats. Enfin, le squatter de l’Élysée ne méritait pas la satisfaction de voir triompher son camp. Dans le cas contraire, nous eussions dû subir le discours lénifiant du « black-blanc » (il n’y avait pas de beur dans l’équipe), du « vivre ensemble » et de l’immigration « chance pour la France » même si les joueurs ont été achetés au mercato international. Heureuse désillusion, donc.

Cette défaite symbolique ne remet pas en cause la doctrine du panem et circenses destinée à détourner les Français des problèmes colossaux qui se posent au pays. Il y a de tout pour faire un monde d’abrutis : les championnats de tennis, le Tour, les vacances à kroum avec leurs bronze-culs, et bientôt les jeux olympiques, cette fiction de paix. Pendant ce temps, on en profite pour faire voter en catimini des lois sans quorum parlementaire : interdiction de la fessée, taxe (donc impôt) supplémentaire ajoutée à la taxe foncière et tutti quanti.

Pendant ce temps, il y a toujours ces déjections de sous-humanité qui zadent du côté de Notre-Dame des Landes, qui agitent la jungle de Calais, qui remuent des brumes place de la République, qui se battent sur les Champs-Élysées un soir de finale, et j’en passe. Personne n’ose les déloger, leur rentrer dans le chou. Lorsqu’un pays en est à ce point de laxisme, il n’y a plus d’État et, si les citoyens ne prennent pas eux-mêmes les choses en main, le pays est condamné à disparaître soit par phagocytose soit par démembrement.

Pendant ce temps, il y a eu une caste politique véreuse, célébrant le ramadan (période de goinfrerie musulmane) et organisant des iftars aux frais des cochons de contribuables, n’est-ce pas señora Hidalgo ? Pendant ce temps, craignant un grand coup de balai en 2017, on place les copains et coquins socialistes dans des plaçous tranquilles en attendant des temps meilleurs pour eux, pires pour nous. Pendant ce temps, on concocte sous l’égide de l’Otan de vilaines choses salopardes, on mitonne sous la direction du Groβ Deutschland  des coups fourrés contre les peuples, notamment en cherchant à les priver de référendum.

Pendant ce temps, le chômage ne baisse pas, ni les impôts malgré les pinocchiades du capitaine Naufrage. Alors, le retour à la réalité en septembre, lorsque tomberont les feuilles des « contributions », risque d’être plutôt douloureux. Et là encore, je dis : « bien fait ! » Car les « mauvais Français », les vrais mauvais, sont ceux qui préfèrent l’abrutissement des circenses à la veille politique et au combat. Mais, insoucieux, ces mauvais Français oublieront vite leurs douleurs avec les goinfreries de fin d’année. Finalement, n’attendons pas de miracle en 2017 : le pays continuera à s’enfoncer, poursuivant une politique désastreuse commencée en 1919, il y a près d’un siècle, à Versailles.

Sacha

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