Dangereux cancres !

Démovore SmallNous sommes vraiment dans la panade, et, comme nous l’avons déjà titré, les carottes sont cuites. La présidentielle de 2017 représentait notre dernière chance de réussir pacifiquement un rétablissement de la démocratie. Désormais, nous savons avec certitude que cet espoir sera déçu. Il est même très vraisemblable que cette élection risque forte d’être la dernière où le peuple sera autorisé à s’exprimer, et encore dans les cadres voulus par la caste politique à la solde des monopoles apatrides mais sis à Wall-Street. La parole sera aux snipers du peuple, ensuite.

Wikileaks ne s’intéresse pas à l’élection française ; il est vrai qu’il a forte affaire contre Hitlary Clinton. Mais deux ouvrages viennent de paraître, qui montrent documents à l’appui l’extrême perversité, l’incroyable corruption de la caste politique. Les médias de propagande ont glosé sur la publication de Davet et Lhomme (chez Stock), Un Président ne devrait pas dire ça. Le livre révèle au grand jour la fatuité, l’égocentrisme et, disons-le, l’imbécillité de l’impétrant socialiste Hollande. Au fond, dans son verbiage, le satrape élyséen ne dit qu’une chose réellement juste, lorsqu’il parle de la lâcheté de la « justice ». Mais n’était-il pas garant des institutions et n’a-t-il pas laissé Bitaura et ses complices du syndicat de la magistrature organiser un boxon monumental qui est exactement l’inverse de la Justice ? Lui et ses séides ont oublié un principe fondamental : la Loi ne doit pas viser à changer la société, seulement à s’adapter à ses changements. Contraire est l’entreprise totalitaire socialiste : pétrir l’homme comme le potier pétrit l’argile.

Peut-être cette chronique de la médiocrité hollandienne a-t-elle gâché les chances de l’impétrant Hollande. Je voudrais en être sûr, car jamais rien n’est acquis. Il est un autre ouvrage, celui de Chesnot et Malbrunot, Nos très chers émirs qui révèle le haut degré de compromission de la caste politique avec le Qatar, grand pourvoyeur d’armement pour les djihadistes, constructeur de mosquées en France et providence des corrompus siégeant sur les bancs de l’Assemblée et même (on s’en doutait !) au gouvernement. Le lecteur peut se référer aux bonnes pages publiées dans Le Point ou, mieux, lire l’ouvrage. Tout le joli monde véreux mis en cause hurle et menace de procès en diffamation : je suppose que les auteurs ont été assez intelligents pour avoir prévu de produire des documents solides susceptibles de confondre les gredins dénoncés. Je me demande combien de temps les médias de propagande en parleront !

La droite molle, composante de la caste et tout aussi corrompue que les socialistes et leurs affidés, nous offre le navrant spectacle de l’imbécillité et de la démocratie-Potemkine. TV-Libertés, excellente chaîne de réinformation, n’ayant malheureusement pas toute l’audience qu’elle mérite, évoquait jeudi 20 octobre la notation donnée par la Fondation de Service Politique aux pitres de cette fausse droite. La note correspond à l’adéquation aux vingt mesures nécessaires à redresser la France présentées dans Le Manifeste de la Dernière Chance (Terra Mare). Nous trouvons ces mesures parfaitement adéquates, et nous ne doutons pas que nombre de citoyens en sont d’accord.

Les impétrants aux dents longues de la primaire primitive de la fausse droite sont des cancres : la note moyenne est de 7/20. Un score digne des examens rue de Grenelle ! Ils ont au moins deux étapes de retard sur les aspirations populaires. Ce n’est donc pas étonnant que, concernant les mesures économiques et sociales, l’ensemble de la classe LR obtienne une note passable de 12/20. Ce n’est pas très brillant, mais l’épreuve, ici, est facile. Concernant les mesures politique, c’est vraiment médiocre : 10/20. Les morfalous sont bien intégrés au système, comme le souligne F. Billot de Lochner (qui n’emploie pas « morfalou » dans son commentaire, mais c’est tout comme). Bref : ils ne veulent pas bouger, alors que des mesures radicales sont nécessaires. Le pire est en matière de mesures éthiques et culturelles : 5/20. La Manif Pour Tous, par exemple, ce n’est vraiment pas leur tasse de thé. Pas davantage que l’identité. Or, j’en ai l’impression, ce chapitre de l’éthique et de la culture est en passe de devenir prégnant dans le combat politique.

Une classe de cancres, donc, comme le souligne Élise Blaise. Voyons maintenant le trombinoscope et les résultats individuels.

Les cancres

Sans trop de surprise, chaque classe ayant un idiot du village, c’est NKM qui a la palme de la nullité avec 2/20. Normal : à la chasse aux bécasses, elle se blottit dans le même buisson que sa rivale socialiste Hidalgo. Ensuite, vient le dernier des cancres, Ali Juppé, avec 5/20. Pas de surprise non plus : c’est le chouchou des socialistes (« le meilleur d’entre nous » pourrait-on dire rue de Solférino en parodiant Chirac), qui s’apprêtent à saboter cette ridicule primaire en votant pour lui. Ali, c’est le moins disant, très proche de la gauche, autant dire le candidat d’une gauche qui a bien compris que c’est fichu pour elle à cette élection. Complice des salafistes, Ali Juppé aura aussi les voix musulmanes. Un trio de Pieds Nickelés -Copé, Fillon, Sarkozy- plafonne à 7/20. Bah ! C’est de la même veine qu’Ali : quand ils ne sont pas franchement islamophiles, ils flirtent avec les musulmans, ils sont européistes atlantistes et se moquent de la souveraineté nationale comme de leur première chaussette. Avec eux, rien à espérer. Le seul qui tire son épingle du jeu, le premier de la classe, est JF Poisson. Mais il est trop près de la vraie Droite pour recevoir l’appui des médias de propagande, donc, à moins d’une intervention de la Providence, il ne sera pas élu candidat. Dommage.

Dommage, car une fois de plus -l’ultime avant l’effondrement total de la démocratie en France- le Peuple perdra. Il ne faut pas compter sur le FN emphilippoté, qui s’obstine dans un isolement schizophrénique à refuser de discuter avec la droite « hors des murs » que représentent tous ceux -et ils sont très nombreux- ayant trouvé un terrain d’entente matérialisé dans les 51 propositions de Béziers en mai dernier. Les dés sont jetés, mais ils sont pipés : nous aurons probablement un second tour entre Le Pen Marine et Ali Juppé, ce denier recevant l’ensemble des voix de la trahison dans un abominable « front républicain ». Donc tout s’aggravera, comme avant. Parmi les catastrophes très possibles, Monsieur de Villiers évoquait récemment une sorte d’Édit de Nantes conférant aux musulmans des territoires, leurs places fortes, une partition du territoire, un « État dans l’État », une consécration du communautarisme et, par conséquent la source vive d’une guerre civile. C’est bien ce que l’on peut attendre de la « France apaisée » d’Ali Juppé, tout comme, d’ailleurs, la mise de notre force nucléaire sous la coupe des européâstres. Une double clé nucléaire : où serait notre Défense, alors ?

L’avenir est donc bien sombre, d’autant plus que désormais il n’y a plus de doute : les monopoles de Wall-Street, appuyés par des médias de propagande faisant fi des révélations de Wikileaks la concernant, seront représentés par leur pantin cruel Hitlary Clinton. La vieille criminelle très corrompue est sûre de l’emporter. Que l’on songe à ceci : elle est en cours de désagrégation cérébrale, mais elle est sanguinaire. L’hypocrite et très intéressée politique nord-américaine qui a mis le Moyen-Orient à feu et à sang, nous imposant un afflux d’envahisseurs et parmi eux de djihadistes, ne pourra que s’aggraver. Nul doute également qu’en désespoir d’être encore la puissance monopolaire mondiale, les États-Unis de Wall-Streetessaieront d’engager un conflit avec la Russie. Le spectre de la guerre mondiale -aggravée par l’arme nucléaire- se dresse à nouveau, et la France a été traîtreusement remise à la remorque des Américains par Sarkozy qui nous a asservis à l’organisation militaire otanienne. Et la France restera aussi sous la coupe des criminels de Bruxelles.

Au fond, nous sommes d’ores et déjà pris entre l’enclume du djihad salafiste et le marteau de l’impérialisme des monopoles US. Notre seul espoir, en fin de compte, c’est la rébellion et notre seul recours est la Russie de Vladimir Poutine. Quand je dis « rébellion », je ne pense plus à un mouvement de masse, à une lame de fond : les peuples font l’Histoire par leur inertie, seules les minorités agissantes déterminées font avancer (ou reculer) le cours des choses.

Sacha

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