Nouvelle interview en Enfer

Adolf-enfer2Semper ad inferos. Cette fois encore, la devise diabolique figurait au fronton de l’enveloppe atterrie sur mon bureau à la Rédac’. Je savais d’instinct ce dont il s’agissait. En 2012, lors de l’accaparement du pouvoir par le malfaiteur de l’Élysée, le Führer m’avait convoqué en Enfer. La note était succincte : « Au terme d’un quinquennat mirobolant, le Führer vous commande de paraître afin de vous instruire de ses commentaires. Ne manquez pas de vous présenter illico à sa bolge. Passez cette fois par le ministère de notre fille bien-aimée, Najat Belkacem, 110 avenue de Grenelle. Gagnez le soubassement et sonnez à la porte numéro 666. » Invisible une fois de plus aux vigiles, je me rendis à une entrée infernale. Je pensais y retrouver le portier Ravachol, mais je fus accueilli par un personnage emperruqué, teint pâle, en qui je reconnus l’infâme Maximilien. Je n’en fus qu’à-demi surpris : en ces temps de terrorisme, quel meilleur guide en Enfer pouvait-on trouver d’autre que Robespierre ?

Le sinistre fanatique frappa deux coups à la porte de M. A. Hitler :

-Ja ? Wer is da ?

- Herr Raymond La-Science, ihre Verabredung.

- Daß eintritt !

« - Ach ! Herr Raymond, willkommen ! » m’accueillit le tyran, « j’ai tant de choses à vous faire connaître ! » « - Je n’en doute pas, Führer, nous avons eu cinq ans durant une vie infernale, comme vous l’aviez annoncé. Je reconnais que vos créatures s’y entendent à merveille en matière de tyrannie et de destruction ! » Hitler s’esclaffa : « Je trouve qu’elles ont du flair et du savoir-faire concernant certaines affaires. Votre pays est à genoux, comme beaucoup d’autres en Europe, voilà qui sert nos grands desseins ! » Je remarquai que mon démoniaque interlocuteur s’exprimait maintenant presque parfaitement dans la langue de Molière ; il dut deviner mes pensées, car il précisa : « Ah ! Depuis que la France est devenue une antichambre de notre monde souterrain, Satan a décidé d’un vaste programme d’apprentissage du Français. C’est facile de faire des séjours linguistiques chez vous, puisque nous y circulons librement. Et puis votre langue s’est abâtardie. Du reste, nous avons placé nos démons un peu partout dans les cercles gouvernementaux. » « Je n’en doute pas, répondis-je. Rien que dans l’entourage du pitre élyséen, je compte Gantzer, il y avait Hubac, et bien d’autres. Au Propaganda Staffel, Ernotte… » « il y en a des milliers d’autres ! gloussa Hitler, tenez : Macron ! Ach ! Macron ! L’ambition et l’orgueil (le péché préféré de Satan) personnifiés. Une co-production de nos officines et des monopoles bancaires. Il a de l’avenir, ce petit ! »

«Aber wir werden über das alles sprechen, continua-t-il. Vous savez, nous sommes très contents de l’action de votre pitre élyséen, comme vous l’appelez ! Il a répondu en tous points à nos attentes, Donner von Dresden ! Et vous le savez parfaitement. » « En effet, dis-je, il se conduit en parfait caniche de Merkel et des monopoles de Wall-Street. Sa hargne contre la Russie et Vladimir Poutine en est un bel exemple… » « -Ja ! Ja ! Mais ce n’est qu’un aspect de l’affaire. Parlons du fameux remplacement de population, le  Bevölkerungsersatz. Voilà une belle opération en passe de réussir !” « Oui, je me souviens, et mes lecteurs sans doute aussi, maugréai-je. Votre nouvelle stratégie raciale visant à éradiquer les populations blanches au profit du métissage généralisé. » « Genau ! Vous ne manquez jamais de fulminer contre cela, mais vous ne connaissez que les effets, vous ignorez les ressorts. » « Bah ! fis-je, nous sommes nombreux à penser que cela sert les intérêts des monopoles yankees. » « Das stimmt. Le moteur de tout cela, c’est l’un des péchés capitaux : l’envie. Comment disaient vos Romains, déjà ? Auri sacra fames, c’est ça. Bon : pour une poignée de dollars de plus, il en est qui tuent père et mère. Eux tuent des peuples entiers, pour piller leurs richesses. Wunderschön !. » « Exactement comme vous et vos nazis l’avez fait ! » m’exclamai-je. « Aber wirklich ! Et comme nos amis communistes. Et, bien entendu, comme nos instruments musulmans, mais j’y reviendrai un autre jour. Naturellement, nous détruirons aussi les yankees, mais pour le moment nous les laissons mener la danse. » « Je vous crois ! Ils sèment partout le chaos, en Ukraine, et surtout au Proche-Orient ! » « -Wunderbach ! Ils appellent cela un réajustement géopolitique ! Ils ont détruit l’Afghanistan, l’Irak, et la Lybie avec l’aide de Sarkozy et de Blair. Ich bin sicher… je ne doute pas qu’ils parviendront à détruire la Syrie avec l’aide de ces merveilleux terroristes d’Al-Nosra et des Saoudiens. » « C’est réellement une politique infernale, ist das nicht ? », questionnais-je.

La voix du Führer se fit plus rauque : « Ja ! Oui ! Parce que NOTRE objectif était de déclencher une invasion massive de l’Europe. Il fallait que des populaces fussent mises plus ou moins en danger et qu’elles fuient la guerre. Mais ce n’était pas assez : il fallait aussi que ce soit un torrent déferlant sur le continent. Das heiβt : quelques vrais réfugiés au milieu d’un maelström de migrants envahisseurs ! » « C’est bien ce qui se passe, en effet ! » « - Le plus amusant, c’est que chez vous des tas d’imbéciles y ont concouru, sans s’en rendre compte, reprit l’abominable, en s’emparant de tas de vertus chrétiennes devenues folles, isolées les unes des autres et vagabondant toutes seules.  Es ist ganz toll ! On est tous frères devant Celui d’En-Haut, et la charité, ah ! La charité dévoyée, qui consiste à déshabiller Pierre pour habiller Mohammed ! » « Et, lançais-je, les fameux droits de l’homme ! ». « Natürlich ! Ah ! Quelle belle invention ! L’envahisseur bénéficiant des « droits » bien davantage que l’autochtone. Chez vous, in Frankreich, c’est encore plus patent qu’ailleurs avec ce que vous appelez « le social ». Eigentlich, l’envahisseur est nourri à vos frais. C’est à mourir de rire ! » « Je vois, commentai-je, l’appel d’air des droits de l’homme et du « social » a grossi les rangs des demandeurs d’asile jusqu’au déluge. »

Le tyran esquissa un pas de danse : « Et ça marche ! Les monopoles y trouvent leur compte, ça fait de la concurrence dans la main d’œuvre, et nous aussi, parce que nous subvertissons votre race blanche par celles de l’Afrique et du Maghreb. Et là, nicht wahr, nous avons merveilleusement inspiré cette chère Angela Merkel. « Wir schaffen das ! » Quel merveilleux slogan ! Les vannes de l’invasion ouvertes, enfin ! Et cela a fait tache d’huile dans l’entité européenne, au niveau des conseillers et du parlement européens. Les quotas de migrants : quelle splendide invention ! » « Oui, mais il y a tout de même des pays refusant ces quotas, et des mouvements politiques en progression constante… » « Oui, oui, ils contrecarrent nos plans, me coupa Hitler, mais nous saurons inspirer aux potentats européens des idées pour le mettre hors-la-loi ! Voyez, chez vous, le gouvernement et ses juges rouges refusent les référendums locaux sur l’implantation des sauvages de la jungle calaisienne partout sans le pays… Ich mache mir ! Donc voilà : vous avez des communautés d’envahisseurs, protégés par vos propres gouvernants. Voilà qui nous plaît, nous avons la trahison en haute estime ! »

Après un moment de réflexion, Hitler reprit : « La merveille, c’est que vos lois ne vous protègent plus, mais favorisent l’envahisseur. Auβerdem, les idées folles ont bien préparé le terrain : les gouvernants idéologues ont coupé les racines historiques de vos peuples. Voyez comment notre fille chérie, Najat Belkacem, et ceux qui l’ont précédée, ont saboté votre Histoire… » « Bon, admettons que nous soyons subvertis par le nombre, objectai-je, que l’on nous force au « vivre-ensemble » le fusil dans les reins, cela ne nous contraint pas pour autant au grand métissage ! » Le Führer partit d’un grand rire : « Ach so ! Il n’est même plus question de métissage, mais de dépérissement de la race blanche ! Je vous l’avais déjà dit il y a plus de quatre ans déjà ! Vous devez disparaître et être massivement remplacés, réduits à quelques misérables isolats irrédentistes dans l’océan de misère qu’occasionnera le passage à l’islam en Europe ! Car nous entendons bien faire crever de misère vos envahisseurs en même temps que vous, ne vous y trompez pas, et comme ils sont méchants au-delà de ce qu’on peut imaginer même ici en Enfer, ils feront d’excellentes cohortes de damnés ! » « Au fond, vous voulez anéantir la Création tout entière », dis-je stupéfait. « Das mag, Satan, le Grand Maître, en a décidé ainsi. »

« Il y a d’ailleurs un phénomène auquel on ne songe guère. Vous parlez de remplacement de population, nous nous parlons d’extinction ; avez-vous pensé à la magnifique baisse du taux de fécondité dans vos sociétés ? », pérora le nazi, « C’est la contrepartie de l’hédonisme. Vos sociétés baignent dans la consommation et la gloutonnerie. Double revenu, pas d’enfant. Votre science a réussi à séparer la reproduction du plaisir, le beau péché de luxure se donne libre cours sans contrepartie. Parfait ! Et vos illuminés idéologues, grands gloutons devant l’Autre d’En-Haut, ont politisé la chose. Je pense que c’est la plus merveilleuse réalisation du règne de votre imbécile élyséen. Hollande non seulement a institué le mariage des pervers, qui ne peut naturellement donner lieu à aucune fécondité… » « Mais ses sbires sont partisans de la GPA.. ! » le coupai-je. « Oui, c’est d’ailleurs ennuyeux, mais ce n’est réservés qu’aux riches pervers, donc limité. Mais surtout, les ministres favorisent l’avortement, voyez comment notre fille bien-aimée Rossignol veut punir les sites mettant en garde contre les conséquences de l’avortement. Et l’on sert des allocations aux féconds envahisseurs ! Magnifique ! L’avortement pour les Blanches, le lapinisme encouragé pour les femelles de l’envahisseur. Satan lui-même n’en revient pas ! Vous comprenez, maintenant, pourquoi outre ses rapines fiscales, nous apprécions grandement le règne de Hollande ? »

Je sentais que nous approchions de la fin de cette entrevue infernale. Je récapitulai : « Guerres, droits-de-l’homme, appel d’air, immigration invasive, trahison des gouvernants, déséquilibre de la fécondité : en effet, l’œuvre satanique semble bien avancée dans des peuples décérébrés. Il n’y aurait que la Providence -pour autant qu’elle puisse exister- pour y obvier. » « Fertig ! , lança joyeusement Hitler. Ne comptez pas sur vos stupides élections de 2017, les dés sont pipés, et vous le savez. Vous aurez soit Hollande, soit un Ali Juppé, comme vous l’appelez, bref : bonnet blanc et blanc bonnet. Le fameux front républicain, le plus beau Todesfalle… piège à cons… Et les choses n’iront pas comme avant, elles vont s’aggraver. Tant mieux ! Pour peu que notre fille bien-aimée Clinton -Vous l’appelez Hitlary, j’apprécie ! – s’empare du pouvoir, une bonne conflagration nucléaire nous aidera à détruire l’humanité. »

Le Fûhrer me reconduisit à la porte : « Allez, nous nous reverrons quelque jour !  Auf Wiedersehen, Cassandre! » Un Robespierre goguenard me conduisit à la porte d’Enfer cette fois sous l’Élysée. Je traversai le Palais et entendis des vociférations : « Quoi ! Poutine annule sa venue avant que j’aie eu le temps de la refuser ? C’est abominable ! » Le lecteur devinera qui glapissait ainsi. Bon : Cassandre annonçait la vérité, mais nul ne la croyait. Je revins à la Rédac’, cherchant le moyen de faire échouer le plan infernal. Puisque l’on ne peut pas compter sur les masses, me dis-je, pourquoi une minorité active ne pratiquerait-elle pas en s’inspirant de Thomas de Quincey : « On Political Murder Considered as one of the Fine Arts » ? Vade retro, Satana ? Hum, hum….

Raymond

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