L’Immonde presse

Fin-du-Monde-revueL’Immonde, tout le monde connaît. C’est une feuille gauchiste, voire islamo-gauchiste, européâstre, atlantiste, magouilleuse, manipulatrice ; bref : de propagande. Ça appartient à 64% à un groupe détenu depuis 2010 par trois pieds-nickelés : Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse. On connait les options perverses de Bergé; quant à Pigasse, c’est le magnat de la « presse Pigasse », bien-pensante ô combien, dont parlait Finkielkraut au grand ébahissement de l’étourdie Salamé.

L’Immonde n’est plus Le Monde de Beuve-Méry; c’est devenu une feuille obéissant à ses maîtres et chargée de diffuser l’idéologie vicieuse des monopoles sous couvert de « démocratie ». Drôle de « démocratie, on va le voir. Posons le décor : une France dont le gouvernement n’est qu’une courroie de transmission de l’europe soviétisée elle-même vassale servile des monopoles de Wall-Street, un État dans le ruisseau dont les restes de la puissance sont utilisés essentiellement contre les Patriotes, l’invasion imposée aux populations et à leurs frais, la menace -qui n’a rien d’une fabulation- de la partition du pays entre « petits blancs » et envahisseurs islamiques. Un système électoral verrouillé de manière à ce que les candidats de la caste jouent la carte forcée, empêchant le peuple de choisir librement autrement qu’entre la peste et le choléra; et surtout, surtout, jamais plus de référendum. On appelle cela une « démocratie »… comme l’Amérique d’Hitlary Clinton, sans doute. Ou la Corée du Nord, au choix.

Mais voyez, pour le sieur Fenoglio, directeur de l’Immonde, cet ersatz de « démocratie » est menacé par… Le Pen Marine et le FN. Un FN qui, rappelons-le, est devenu le Canada Dry du nationalisme de Papa. Qu’importe : dans un magnifique élan d’imbécillité partisane, les actionnaires du journal et leur fidèle Fenoglio se croient encore en 1933 et bêlent à qui mieux mieux au danger des « heures les plus sombres », comme à l’accoutumé. En vertu de quoi, l’ennemi n’est pas l’islam arrogant et conquérant, mais bien toute cette populace qui ose penser que la politique de la caste est désastreuse, pleine de dangers et annonce la mort de la France, et qui vote FN. Par conséquent, annonce ce magnifique pantin en avançant un menton mussolinien, « aucune tribune de Marine Le Pen ou d’un hiérarque du Front national ne sera publiée dans ses colonnes ou ses publications numériques. »

En fait, je ne crois pas que le FN aurait même l’idée de soumettre un quelconque écrit à l’Immonde qui n’est lu que par des bobos et autres énergumènes décadents indécrottables. Si donc l’ostracisme immondain s’arrêtait là, cela n’aurait aucune incidence politique. Mais la presse Bergé-Pigasse et son Fenoglio sont de tristes sires. En fait, ils ne choisissent pas d’ignorer les libelles du FN, ils entendent bien nuire à ce parti dont, décidément, ils poursuivent avec hargne la réductio ad Hitlerium. La preuve : « Nous couvrirons le FN avec la même rigueur, les mêmes règles, la même exigence que les autres partis politiques. Nous en rendrons compte avec tous les outils dont nous disposons : l’entretien, l’enquête, le reportage ou le portrait. »

On devrait en rire, en songeant avec quelle méthodes Super-Dupont, dans une bande dessinée de Gotlieb, « analyse » les nouilles étrangères. Quel imbécile irait imaginer que la « même rigueur » s’appliquera aux promesses melliflues d’un socialiste, aux boniments d’un épicier de LR et aux arguments parfois justes du FN ? Car les commentateurs, ceux qui disent aux idiots ce qu’il convient de penser, ces salariés encartés (comme jadis les prostituées) à gauche ne peuvent que voir à travers des lunettes roses et déverser de la bile noire dans leurs commentaires. Pour l’objectivité, on repassera ! Cette presse de propagande, et les médias de la même eau, est parfaitement incapable de rapporter objectivement des faits, des paroles, et choisit avec soin les trucages destinés à provoquer l’horreur du lecteur abruti.

De la « rigueur » ? Non : de la mauvaise foi partisane, répétée avec un acharnement hargneux que Fenoglio appelle un « exercice de décryptage et de mise en perspective« . Oh ! Quelle belle phrase creuse. Tu n’as pas peur de tomber dedans, Feno ? Je me demande quelle perspective il pourrait y avoir, lorsqu’un journal de propagande s’efforce de cacher un arrière-plan réellement menaçant, connu des services spéciaux et de certains politiques, mais soigneusement caché derrière un brouillard artistique.

Bon : il est évident que l’Immonde va accentuer son discours partisan et mensonger « aussi souvent que nécessaire« . C’est à dire : si des citoyens s’obstinent à vouloir voter pour le FN, la presse de propagande, l’Immonde en tête, continuera son pilonnage. L’important n’étant pas de participer à un échange d’idées dans le cadre d’une démocratie réelle, mais pour protéger le système profitant aux monopoles, poursuivre l’entreprise de remplacement de population, détruire, détruire, détruire encore, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de notre culture.

Pourquoi cet acharnement contre un parti qui, sous l’influence de la taupe Philippot, est devenu au mieux un édulcorant du patriotisme ? C’est qu’en fait, Le Pen Marine est entendue dans un peuple martyrisé depuis quarante ans, une classe prolétarienne résiduelle et méprisée d’une gauche qui, obéissant à l’officine fasciste Terra Nova, lui a substitué l’envahisseur comme objet de son attention. Malgré tout, malgré son enfermement schizophrénique loin de la droite « hors des murs », la candidate FN bénéficie d’une réelle popularité. Fenoglio le sait : de cette popularité « il ne faudrait pas commettre l’erreur de sous-estimer les dangers. » Mais les dangers pour qui, sinon pour la caste et les banksters dont cette caste LRPS est la bonniche ?. Alors il faut faire peur, et le Fenoglio n’hésite pas : il glapit carrément que Marine veut instaurer une dictature en jouant « sur […] l’exploitation de la peur et des passions tristes d’un certain nombre de citoyens ».

Ah! De quelle peur parle-t-il, le folliculaire ? Nous connaissons les vrais dangers, mais la caste n’est pas du tout décidée à y obvier. Et ces « passions tristes », quelles sont-elles ? L’amour de la Patrie, la souveraineté, l’indépendance, la sécurité des frontières, c’est ça, les « passions tristes », espèce d’énergumène ? Ah, je comprends : tu dois sans doute opposer ces passions aux « passions gays« , à l’hédonisme pervers des nantis qui se vautrent dans l’europe et la mondalisation ? Tes passions, mon bon, ce sont celles de la caste, des mercantis de « l’identité heureuse » qui nous mènent tout droit à ce spectre que tu agites stupidement : la guerre civile. Mais souvenons-nous de Richelieu : nous ne pourrons tolérer un « état » (islamique ou autre) dans l’État. Si la guerre civile advient, ce sera de votre faute, bande de traîtres qui avez installé le barbare dans nos murs et vous apprêtez à lui concéder des places fortes.

On parle abusivement de « quatrième pouvoir », en parlant de la presse. On se demande d’où émane un « pouvoir » qui n’a aucune légalité puisqu’il n’est délégué par personne, et qui, de surcroît, n’a aucune légitimité -en témoigne la désaffection progressive pour la presse et l’extrême méfiance envers les médias. On pourrait conférer à ces médias une certaine légitimité s’ils étaient réellement libres. Mais ils sont asservis aux Bergé, Pigasse et consorts, à l’argent des gros actionnaires; ils représentent des intérêts sordides, au même titre que la plupart des gouvernants et des parlementaires. Nous en avons ici un exemple incontestable. Un autre exemple scandaleux nous est donné par le soutien, des deux côtés de l’Atlantique, à la criminelle Hitlary qui représente directement les monopoles de Wall-Street. L’autre Diable, Trump, voudrait s’attaquer aux monopoles, séparer banques de dépôt et banques d’investissement. Haro ! Haro, au prix de la guerre mondiale ?

Si par miracle, quelque jour le Peuple parvenait à faire exécuter sa volonté, une des mesures à prendre serait de détacher les médias de l’influence étatique en supprimant les subventions à la presse et en interdisant les prises de participation majoritaires des banksters dans ce domaine. Une presse d’opinion, soit : c’est normal en démocratie. Une presse de propagande ? Niet !

Sacha

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