Europe et OTAN : un combat pire que douteux

Nous avons plusieurs fois exprimé avec force notre opposition à l’odieuse guerre menée par l’OTAN contre la Serbie, qui visait -et a réussi- à dépecer ce pays et à le  livrer aux appétits du capital européen ainsi qu’à servir les subversifs musulmans. L’état fantoche du Kossovo, appendice de la « grande Albanie musulmane » est l’une des retombées de cette action blâmable. Aujourd’hui, la bien-pensance détestable s’en prend à Mladic, que les dhimmis se complaisent à qualifier de « criminel de guerre ». Interrogé par le site « Enquêtes et Débats« , Louis Dalmas, directeur de BI (ex-Balkans-Info) remet les choses en place. Voici la fin de son interview :  

Où en est la Serbie, plus de douze ans après les bombardements par l’OTAN ?
« On connaît aujourd’hui les détails désastreux de l’intervention occidentale dans les Balkans. La guerre menée contre l’ex-Yougoslavie a abouti au dépeçage d’un pays co-fondateur de l’ONU et fidèle allié de la France dans deux grandes guerres ; à l’expulsion de 200.000 Serbes d’une Krajina où ils vivaient depuis des siècles ; à l’ »épuration » de Croatie de dizaines de milliers d’autres ; à la création de six nouveaux petits Etats dépendant de l’aide internationale (alors que les Européistes militent pour l’unification continentale) dont deux sont des constructions fantoches musulmanes (une partie de la Bosnie et le Kosovo) ; à la ruine de la Serbie et à l’affaiblissement de plusieurs autres pays balkaniques ; à la pollution de vastes territoires par les armes à l’uranium appauvri.

 De plus, Belgrade a été soumis depuis des années à un odieux chantage, conditionnant son entrée dans l’Union européenne et son accès au soutien international de son économie à la capture de Karadzic et de Mladic. Le gouvernement satellite de Tadic, qui voit la solution de ses maux dans l’adhésion à l’usine à gaz de Bruxelles, a cédé : il a livré à ses maîtres occidentaux deux des derniers champions de la souveraineté de son pays. Il les a trahis pour une illusion : comme l’observe avec ironie un analyste américain : « C’est la première fois que je vois un rat remonter dans le navire qui coule. »

Ratko Mladic n’a rien d’un criminel de guerre. Les vrais criminels sont ceux qui ont écrasé la Yougoslavie et qui applaudissent aux guerres de l’empire de Washington. Les vrais criminels sont ceux qui jubilent de voir mettre en prison un grand général et un homme de qualité. »

Voilà, je n’ai rien à ajouter.

Raymond

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