La routine du crétinisme, quoi…

Les rombiers de l’OMS ont brassé du vent à Lyon pour décider que p’t'êt’ ben qu’oui p’t'êt’ ben qu’non les téléphones mobiles étaient cancérogènes. En toute logique, ils ont classé ces machines à décérébrer dans une catégorie 2B, celle des produits p’t'êt’ ben qu’ça s’pourrait. Je me demande combien d’argent ces crétins de « spécialistes » ont touché pour en arriver à une si brillante conclusion ? Je me demande aussi pourquoi on ne classe pas ces saletés de radars fiscaux qui émettent eux aussi des micro-ondes dans la catégorie « nuisibles » ? Ce qui est facile à expérimenter, c’est qu’un tubophone mobile chauffe les oreilles ; physiquement d’abord -après tout, ces ondes de faible longueur et de très haute fréquence doivent bien un peu cuire la viande- et surtout moralement, quand on voit la densité de connerie par période qui se déverse dans le conduit auditif et que le cerveau s’époumone à transformer en message. Sans compter les « èsèmès » qui massacrent l’orthographie, comme si écrire correctement était une fantaisie. Qu’on ne vienne pas me soutenir que ces encolpions sont des « moyens de communication », ou je cogne ! 

Je confirme : être écolo, c’est être con. Mais, après la décision de Merkel d’arrêter les centrales nucléaires Allemandes dans les dix ans qui viennent, je me dis que prêter l’oreille à des cons, c’est aussi être con. Naturellement, les punaises verdâtres ont tiré un profit maximum de l’accident causé par le séisme à une vieille centrale japonouille. Haque ! On l’a monté en épingle, et les merdiats, qui n’ont rien d’autre à faire, ont seriné ça à longueur d’ondes. Là, en vérité, était la véritable pollution : une pollution intellectuelle. Evidemment, la Hulotte-de-Peau, crétinissime candidat aux fastes élyséens, se réjouit avec toute la retenue des gens qui s’oublient sous eux. Pas que je sois un fana de l’hyperproduction et de la société robotisée, mais quand-même : si on a besoin pour l’industrie et le fonctionnement des villes criminogènes de gros flux énergétiques constants, si les ressources d’hydro-électricité sont employées au maximum, si les pétroliers remisent au fond des tiroirs les brevets des piles à combustible, si les verdâtres couinent aux émissions de vilain CO2, si de plus la maîtrise de la fusion thermonucléaire est bien loin en-dessous de l’horizon, on ne voit pas comment nous pourrions « sortir du nucléaire ». Ce ne sont pas les pastilles de silicium dopé ni les moulins à vent qui pourraient relayer les centrales éteintes. Alors ? Hahahaha ! Ben les écolos ne pourraient pas téléphoner ni, car ils ne savent pas cuisiner, réchauffer leurs barquettes de bouffe industrielle au four à micro-ondes !

Ecolos et réchauffistes, même combat, même connerie. D’après qu’on aurait cette année le printemps le plus chaud depuis le début du siècle dernier. Ben.. depuis le début du présent siècle également, non ? Même qu’il fait plus sec qu’en 1976 (années fiscarde) et 1997. En surface, nous dit-on, car dit-on toujours, les nappes aquifères (je déteste « phréatiques », c’est trop écolo-technocrate) n’auraient pas subi de conséquences fâcheuses. Grand bien leur fasse. M’étonnerait pas que Morfalou ne chausse les bottes giscardiennes et n’invente une entourloupe fiscale genre impôt-sécheresse. Mais vous allez voir, et surtout entendre : en dépit des travaux de terrain et des articles scientifiques tendant à montrer que le réchauffisme d’origine industrielle n’est qu’une fumisterie onusienne, on va nous resservir tout chaud le mythe anthropo-réchauffiste. Avec des mesures désastreuses écologiquement correctes, cela va de soi. Le fantôme de la taxe-carbone se profile à l’horizon.

Moi, je les emmerde, et me réjouis de n’avoir pas à rallumer le poêle comme j’ai dû le faire l’an dernier en plein mois de juin. Et je compte bien convertir en gnôle les prometteuses mirabelles de mon jardin, qui se gorgent de sucre au soleil.

Raymond.

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