Cruel avril !

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macrontage-smallNous n’avons rien publié depuis le 7 avril. Rien de la tragédie politique ne pouvait nous inspirer autre chose que la nausée. La caste politique et ses médias du Propagandastaffel ont réussi le pire : transformer les citoyens en consommateurs de politicaillerie. Il n’y avait déjà plus guère de démocratie dans ce souk où les partis, officines de placements prébendiers, ont recours aux pires combines pour garder ou s’emparer d’un pouvoir fictif qui en réalité appartient aux européâstres valets des monopoles apatrides. Désormais, de démocratie, il n’y a plus.

Un vaste jeu de dupes, de gogos face à des commerciaux retors qui cherchent à leur fourguer le hareng-saur au prix du caviar et des compères-loriots sans valeur. AH ! Que la France est putride ! Il n’y a pas eu de campagne électorale, aucune question fondamentale n’y a été débattue. Nous avons vu apparaître sur la scène une créaturevampire-a-sous-small hybride de « l’autre gauche », celle des faux progressistes accouplés à la haute finance, un personnage de théâtre au sourire de commande mais au regard cruel comme celui d’un SS. Au cerveau vide, aussi, mais animé de hollandisme. Cet énergumène a rallié tous les traîtres, tous les chevaux de retour des combinazioni de trente ans, tous les pervers lgbt, tous les charognards de la banque internationale, tous les francs-macs : la lie de la société. On parlera « d’élites », après cela !

Nous avons vu surgir des limbes un autre artiste, dont le credo se borne à un ravalement du communisme et qui ne meurt même pas de ridicule en se réclamant de Chavez et de Fidel Castro. Une France vénézuellienne, voilà ce que nous propose ce crieur de thériaque hologrammique. On en rirait, si ce n’était pas à la fois ridicule et tragique.

Le fait dominant, bien sûr, a été le coup d’État savamment ourdi par les officines fascistes, le noir cabinet élyséen et les chats-fourrés diligents à perdre un adversaire qui leur paraissait immédiatement dangereux, et une candidate représentant une fraction importante du Peuple. Ainsi vont les affaires, en cet an de peste.

Les gens de la caste sont bien trop illettrés pour se souvenir de cette remarque d’Alexis de Tocqueville : « quand les grands partis politiques commencent à s’attiédir dans leurs amours sans s’adoucir dans leurs haines et en arrivent enfin à ce point de désirer moins réussir qu’empêcher le succès de leurs adversaires, il faut se préparer là la servitude ; le maître est proche. » Et ce maître pourrait prendre n’importe quel visage, du président-banquier à l’halluciné d’Allah.

La France n’est plus, moralement, que ruines. Nous aimerions, à l’exemple de Monsieur de Villiers, retrouver les murs porteurs sous les décombres. Nous en trouvons quelques traces dans le Peuple. Pour le moment, cela nous semble insuffisant pour espérer reconstruire l’édifice. Personne ne se risque vraiment à pronostiquer la suite, pas plus qu’à deviner l’issue du premier tour. Nous ferons sans illusions notre devoir le 23, celui d’essayer de barrer la route à la petite gouape et au líder máximo, c’est-à-dire à la gauche calamiteuse. Nous voterons pour la souveraineté et l’indépendance nationales en choisissant, malgré nos réserves, la candidate proclamant ces valeurs. Au second tour, nous choisirons le candidat, ou la candidate, en mesure d’éliminer la gauche.

Si, catastrophe très prévisible, une majorité d’imbéciles choisit de donner les clefs du pays à cette gauche insupportable, il ne nous restera que deux solutions : le combat armé ou l’exil. L’exil, probablement, car il n’y aura plus RIEN en France digne d’un sacrifice.

Sacha

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