Et voilà ! “Les États-Unis ont tiré « des dizaines » de missiles Tomahawk sur une base aérienne syrienne ». Vous avez suivi l’affaire, je suppose. On accuse les troupes loyales de Bachar d’avoir bombardé une zone de terroristes avec des gaz de combat. Coup classique, et qu’importe qu’il n’y ait aucune preuve contraire à l’hypothèse que les gaz auraient fui d’un arsenal islamique pulvérisé par une bombe. Ceci dit, je ne vois aucun inconvénient à utiliser des gaz de combat contre un ennemi qui n’a aucun scrupule et tue à tire-la-rigaud. Les Saoudiens wahhabites ont probablement traîné leurs babouches à Washington, fait du chantage, en tous cas Trump embouche les trompettes guerrières entonnant le classique péan humanistoïde et parfaitement hypocrite. Bachar demeure le pelé, le galeux. Les assassins islamiques doivent ricaner !
Relisez ce que j’écrivais le 6 décembre 2016 : « Et quand bien même Trump deviendrait président – ce que je souhaite, il devra compter avec la configuration des forces politiques et économiques. Il y a Wall-Street, le Pentagone, le Congrès, les groupes de pression autoproclamés « progressistes », il devra donc ajuster pragmatiquement sa politique, et rien ne permet de pronostiquer sur la nature de la politique réelle qu’il pourra mettre en œuvre. » Nous avions de bons motifs pour nous réjouir de l’échec de Clinton, mais nous devions tout de même garder un doute raisonnable. J’avais raison ! Trump, élu entre autres promesses, sur la non-intervention, tourne sa veste, comme Bush. Attendez quelques jours, et le Propagandastaffel, férocement anti-Trump, finira par dire que celui-ci n’est finalement pas si mauvais… pour les maîtres de l’Occident.
L’agression américaine contre une base aérienne loyaliste prouve qu’il y a loin de la coupe aux lèvres et qu’en fin de compte, même avec Trump, les monopoles constituent le vrai gouvernement de l’Occident : le « shadow government » dont le partie visible est l’establishment – les démocrates avec en lumière cette vieille garce venimeuse de Pelosi, mais aussi les caciques des républicains. Seulement la situation devient terriblement épineuse, car les Russes sont présents dans la zone, tandis que les gangsters otaniens font des bruits de bottes et de chenilles aux frontières de la Russie. Rappelons toutefois aux boutefeux que la Russie dispose d’une armée puissante et de la force nucléaire. À la place des Pentagonaux, j’y réfléchirais à deux fois avant de faire un autre pas de clerc ! Mais comme sous Roosevelt, la politique guerrière sert d’exutoire à la crise. Classique !
« Il serait donc naïf, encore une fois, et contre-productif, que d’imaginer les tyrans européens descendre au cercueil à l’approche de Donald Trump chevauchant son destrier », anticipai-je. Eh oui ! Ce n’est pas l’effet dominos espéré, les trônes européens ne roulent pas comme des feuilles mortes et ne se dispersent pas au vent. La seule intervention providentielle serait un effondrement brusque et massif du système bancaire fondé sur la monnaie de singe secrétée par la planche à billets et les taux négatifs : alors, les peuples ruinés finiraient-ils peut-être par se réveiller et guillotiner les coupables ?
Sacha
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !