Heureusement, je n’ai pas de poste de télécrétinisme, sans quoi, si j’en crois la rumeur, je devrais avaler à tout bout de champ (et de chant) jusqu’à la nausée les viles louanges à l’intention de l’énergumène élyséen. Adoramus te, glorificamus te ! Bêlent en cadence les caudataires de Broadcasting For Macron -TV et autres dérangés cérébraux. À croire qu’un Messie est tombé du ciel pour sauver la France. Comme si une créature des monopoles, mondialiste, immigrationniste, protectrice des pervers et autres sacrilèges, pouvait faire autre chose que les manigances voulues par Merkel et ses valets européâstres eux-mêmes bras séculier des banquiers spéculateurs !
Il y a décidément trop de nigauds manipulés par des ruffians mal embouchés. Ce concert de flatteries est savamment orchestré et répété comme laudes afin de pénétrer les quelques neurones dont disposent peut-être encore les ahuris qui vivent par procuration devant leurs écrans aussi plats que leur encéphalogramme. La rumeur me fait penser à Tacite : « Ceterum tempora illa adeo infecta et adulatione sordida [sunt] ut non modo… ».et cætera. Du reste, ces temps sont tellement avilis et infectés par l’adulation que non seulement les gens éminents de la caste politicarde cherchent à protéger leur gamelle par de lâches complaisances, mais encore les scribouillards et débagouleurs médiatiques dispensent des flatteries honteuses dépassant toute mesure. « O homines ad servitutem parados ! », leur aurait lancé le tyran Tibère lui-même, dégoûté de tant de servilité.
Des hommes promis à la servitude. Voilà où ils en sont après quarante années de dégradation. La servitude commence là où il n’y a plus de responsabilité, c’est-à-dire de vertu. Ainsi que l’écrivait Tocqueville, que j’ai cité maintes fois, celui qui croise les bras pour attendre que la nation tout entière vienne à son aide -la nation ou un Messie, Sauveur, Tribun, ajouterais-je- celui-ci n’est plus un citoyen mais un sujet. Le danger est encore plus grand qu’il devienne dhimmi ou même qu’il se convertisse par lâche intérêt. Grenouilles ! Vous avez un Roi. Après le Soliveau, le Héron. Gare !
« Attendons de voir ce « qu’il » fera », me disent certains. Mais c’est tout vu ! Il suffit de savoir quelles forces obscures l’ont suscité et animé. Le mondialisme est l’affaire des financiers spéculateurs apatrides ; il va de pair (et de paire) avec les benêts « progressistes », les hédonistes qui le servent avec l’ardeur idéologique que l’on sait. Il implique la destruction morale, identitaire, économique de vastes pans de l’univers pour drainer des capitaux fictifs là où, sur la planète, le taux de profit est maximum. Certainement, le Justin élyséen ne suivra pas d’autre route. Homme du Chaos, il guidera le pays vers le chaos.
Que l’on ne vienne pas me dire -encore moins ses adversaires qui ont voté pour lui- que cet énergumène est « libéral ». Le libéralisme n’est ni l’hédonisme, ni le relâchement des mœurs, ni l’accaparement de l’État par une caste monopolistique. Je l’ai écrit, et je le répète ! Le libéralisme veut le libre-échange à condition de ne nuire à personne, expliquait Bastiat. Vendre à l’étranger une entreprise d’intérêt stratégique, comme le fit Macron avec la division énergétique d’Alstom, c’est nuire à toute une nation. Il faut bien mettre des barrières politiques et éthiques. Mais pour cela, il faut savoir réguler ses désirs, ou que la Loi y contraigne. Alors, attendons-nous au pire. Autre chose, toujours selon Bastiat, le libéralisme reconnaît l’incapacité de l’État à gérer l’économique ; l’État doit rester dans ses trois rôles régaliens et veiller à ce que les échanges ne nuisent pas aux citoyens. Croira-t-on un instant que le Macronissime va s’empresser de remettre l’État à sa place et sur ses rails ? Allons donc ! Pourquoi se priverait-il d’un incomparable instrument de coercition et de spoliation, achetant ici la paix sociale, là protégeant et encourageant le communautarisme, ailleurs faisant des prébendiers des gens de la bien-pensance ? Leur président (il ne sera jamais le nôtre) est énarque et banquier financier : il ne peut donc pas faire autre chose que d’actionner les leviers et curseurs d’une pseudo-machine, le Biglotron. Jusqu’à l’implosion.
Alors, naïfs, n’espérez rien. Je ne vois pas votre idole vous inciter à la responsabilité. Imaginez un instant que votre président vous dise tout à coup : « Okkkkay ! Dorénavant, on va cesser de vous voler 56% du produit de votre travail, mais vous devrez trouver vous-mêmes, si vous le souhaitez, des contrats négociés pour faire face aux aléas de la vie et à la vieillesse. On vous prendra un peu d’impôt pour votre sécurité, pour la défense, la diplomatie. On va rendre l’éducation aux familles et ramener École à sa tâche d’instruire, plus de macramé, du solide ! » etc… Allons ! N’ayez ni illusions ni confiance, votre Macron n’est pas libéral ; ce n’est pas demain que l’impôt sous toutes ses formes turpides diminuera et que l’État se mêlera de ce qui le regarde. Car l’État est au service des monopoles, comme son « chef ». Mais si par un inimaginable prodige votre président fermait les frontières, claquait le museau des islamiques, bottait les fesses aux corniauds de Bruxelles, libérait le travail et l’entreprise, parole ! J’aurais sa statue sur ma cheminée, flanquée de deux cierges !
Je ne risque rien à faire un tel serment.
Sacha
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !