SALAUDS !

agresseursLe plan était pourtant bien monté : on fournissait des armes occidentales via la Qatar et l’Arabie Saoudite aux fanatiques islamiques, ceux-ci détruiraient l’Irak et la Syrie, on enrôlerait aussi les Ottomans, et crac ! Servez chaud ! Une nouvelle carte du Proche-Orient, un nouvel espace de prédation offert aux grands monopoles banquiers de Wall-Street. Bon, pour tranquilliser le parterre, on se débrouillerait pour affubler les « rebelles » d’un oripeau de Démocratie, tout de même. Car toutes ces magouilles, comme lors des guerres contre la Serbie, la Libye, comme pour les « printemps arabes » et les manifestations en Ukraine, seraient injustifiables sans être accomplies au nom de la Démocratie !

Pas de chance : la Russie vient au secours de « l’animal » Assad, et peu à peu le rêve des monopoles s’effrite au fur et à mesure de la reconquête de la Syrie par les forces du gouvernement légal ! Zut ! Flûte & crotte de bique ! Pire : si les Russes parviennent à faire s’accorder les adversaires sur une paix de compromis, les diplomaties occidentales seront définitivement hors circuit ! Houlà ! La fuite de pétrole ! Bon : on va se venger !

coucou-la-democratie-smallOuais, mais… Ce n’est pas facile, avec ce Poutine qui est là avec tout son peuple derrière lui. Bon : on va user de la vieille ficelle des « armes de destruction massive ». On l’a déjà fait en Irak quand Powells alla à l’ONU en brandissant un tube supposé contenir des substances malpropres : paf le Saddam ! Sauf qu’après on a su que le tube, c’était bidon. D’accord, la ficelle est grosse comme une aussière pour porte-avions, mais si on prépare les opinions chez les valets des monopoles, à grands renforts de propagande médiatique, le mensonge peut encore passer. Ça tombe bien, on a sur place, dans la Goutha, des groupes para-terroristes appelés « casques blancs ». Et les terroristes sont des spécialistes de la mise en scène, ce qui est parfait parce que les agences de presse propagandiste occidentales ne demandent rien de mieux que des images bien dégueulasses pour les diffuser, sans les mettre en doute, auprès des ahuris accrochés aux écrans plats.

Les auxiliaires djihadistes se mettent donc à l’œuvre, tandis que les chefs de gouvernements de la Triplice couinent à l’alerte aux gaz. Le Donald balance des touitts en pagaille. L’usurpateur de l’Élysée prétend avoir des « preuves ». Les Roastbeefs itou, d’ailleurs ils avaient commencé à ébranler l’opinion avec une affaire bidon d’empoisonnement d’un traître par les Russes. Les preuves ? Oh mais ! Nous en avons, mais on peut pas les balancer, c’est « secret défense » ! Tartufes ! Ainsi les « héros » de la Démocratie, ceux qui ont rasé Dresde, Hambourg, Hiroshima, Nagasaki, qui ont intoxiqué le Vietnam aux défoliants, ouvert les vannes de l’invasion en détruisant la Libye, se posent en « vengeurs » des drwâââ de l’Haume, de la Démocratie et de la Morale.

Ah ! Ils sont beaux, les valets des monopoles bancaires !  Les États-Unis, le Britanistancla-democratie-comes-to-you et la Francarabia, ces concentrés de vice et de perversion, ces pays de dégénérés, osent se présenter comme des parangons de Vertu ! Ah ! Là ! Là ! Oh, bien sûr, l’ONU, cet inutile machin, a bien envoyé une mission en Syrie, pour vérifier si les cafteurs « casques blancs » disaient vrai. Ah ! Mais… on ne va pas attendre, des fois que le pot aux roses serait découvert. On cogne ! On balance des missiles. Peu importe que les Russes prétendent que la DCA a scrafé 73 missiles sur 103, on dira au Pentagone que c’est même pas vrai !

En vérité : il s’agit bien d’une agression à l’hitlérienne ! Perpétrée au service des monopoles bancaires. Réaction de sales gamins frustrés d’avoir ramassé une belle piquette au match du jeudi après-midi. Seulement voilà : nous ne sommes pas dans la cour de récréation. Il s’agit bien d’un acte de guerre contre un pays qui ne leur demandait rien, en dépit du droit international. Proprement : un crime. Un crime qui accroît le danger de guerre mondiale. Pauvres fous, qui s’imaginent gagner contre une puissante moitié de l’Humanité !

Les chefs des trois pays agresseurs, véritables Pieds-Nickelés de l’Apocalypse, sont donc des criminels. Donald Duck, tu nous as bien déçus ! Nous étions contents de te voir élu à la place de la vieille perverse Clinton, mais finalement le résultat est le même : l’agression. Ton « État profond » (Deep State) est plus fort que toi. Mère Theresa May, tu as déjà montré que tu ne valais pas plus cher. Quant à toi, l’énergumène squattant l’Élysée, tu nous as fourrés dans une sale affaire, et, je crois, de manière contraire à notre Constitution. Asselinau a raison de demander que ce Jupiter de pacotille soit démis en raison de l’article 68 : « Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour. » Vœu pieux, M. Asselineau ! Certes le tonton Macroute a fait une guerre sans déclaration, sans avoir informé le Parlement. Mais il est vrai que Morfalou avait embrouillé, en 2008, l’article 35 de la Constitution : informer le Parlement au plus tard trois jours après le début des opérations, le temps de faire une mini-Blitzkrieg. Tranquille qu’il est, le malfaiteur de l’Élysée, et, de toute façon, ce n’est pas sa bande de chèvres, bacheliers à qui l’on a conféré l’agrégation, qui le condamneraient.

Faites gaffe, tas de cons ! Vous avez des armes puissantes, mais « en face » il y a des armes aussi puissantes et destructrices que les vôtres. La prochaine guerre pourrait bien être la « der des ders », la balayette et la pelle à cendres devenues les accessoires de la trousse de premiers secours ! Voilà où risque de nous mener l’appétit glouton des monopoles, des banksters internationaux. Et les peuples ? Faites gaffe encore, car vous avez été vaincus, vous les Yankees, vous les Francarabiais, par de petits soldats chaussés de sandales taillées dans de vieux pneus. Il pourrait bien naître dix, cent Vietnams pour vous flanquer la pâtée, même si cela prend des années. En attendant, vous semez le chaos, vermines !

Nous vous haïssons. Dans notre Camorra, nous sommes malheureusement trop de vieux, moi, Vautrin, Raoul… pour voir arriver un jour ce que nous espérons, mais je souhaite que nos enfants et petits-enfants puissent rigoler en vous voyant courir la venelle, la queue basse, en braillant : « On est foutus ! On a les Russes au cul ! »

Salauds !

Raymond

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