Promenade dantesque

Je me plais souvent à citer ce passage de L’Étrange Monsieur Joseph d’Alphonse Boudard : « On célèbre, on commémore des tas d’événements glorieux ou tristes mais on passe, et pour cause, à côté du 10 mai. La France est morte ce jour-là, en 1940, où les armées allemandes sont passées à l’offensive et nous ont mis échec et mat en trois jours. (…) Je crois qu’on ne s’en est jamais remis. (…) Plus de France, finie râpée. On a joué les prolongations en fiction, on a joué à, mais on est devenu autre chose… un demi-siècle plus tard, une colonie de Mickeyland… autoroute… tourisme… boustife… le pouvoir à la téloche. »

La colonie du Mickeyland : la Monnaie de Paris, m’apprend Valeurs Actuelles, célèbre le quatre-vingt-dixième anniversaire de la stupide souris parlante en éditant à son effigie des pièces de 10, 50 et même deux-cents euros (celle-ci en or !). Le raticole Yankee visite « nos régions et les monuments emblématiques tels la Tour Eiffel, le Mont Saint-Michel ou le Pont d’Avignon. » En somme, la vermine visite sa French Dominion. C’est tout de même emblématique, non ? Le Mickey d’avant-guerre m’était plutôt sympathique : teigneux, bagarreur, rien à voir avec la lopette bien-pensante inventée par les Studios Disney de ces dernières décennies. Le succès des Disneyland me met en rage. Je n’y mettrai jamais les pieds, mais ce que j’en sais me montre que ce sont des lieux symboliques de l’infantilisation des adultes et de conditionnement des enfants.

Il suffit de constater le succès des « séries » Yankees sur les canaux TV, l’usage ridicule d’un sabir technoricain par l’énergumène qui se prétend « président de la république », de l’aura souvent imméritée des universités américaines, pour constater que nous sommes colonisés. Et, d’ailleurs, le fait que Sarkozy puis Macron nous aient placés à la remorque des seigneurs de la guerre Américains le prouve suffisamment. La politique française est à la politique ce que le Big Mac est à la gastronomie.

Le pouvoir à la téloche : Macron est partout. Il envahit les ridicules écrans plats et gave des foules abruties d’apparitions histrionesques, avec une mise en scène qui fait rire ceux encore capables des distanciation critique et d’humour, mais éberlue les masses imbéciles. Il cause, il cause, dit tout « et en même temps » le contraire de tout. Discours creux pour songe-creux, ilotes et illettrés. Offensive de propagande dont même le Dr Gœbbels n’eût jamais rêvé. Tout cela pour persuader le pauvre peuple mécontent qu’il travaille pour son bien en détruisant les services publics, pillant les retraités, déroulant le tapis rouge à la racaille invasive venue des terres de cailloux et scorpions, nous asservissant à l’Europe et aux monopoles Yankees. Car tel est son plan, son « agenda » pour parler comme ses maîtres banksters internationaux. Franchement, nous n’avons pas besoin d’un tel pitre morbide. Patience ! Bientôt il sera obligatoire d’allumer un téléviseur lorsque le Prince Unique parlera.

Imaginons les trois derniers cercles de L’Enfer du Dante. Le septième est peuplé d’une faune interlope et malfaisante destinée à manipuler les peuples. S’y trouvent les médiastres du Propaganda Staffel, ceux qui travaillent pour les Lagardère, Niels, Pigasse, Drahi. Les « z’assoc’s » ONG, SoS-Racisme, LICRA, LDH et consorts y pullulent comme des chancres. Les ligues de bien-pensance, les groupes de pression pervers comme les LGBT, les avorteurs, les marchands d’enfants, les théoriciens du genre, les féministes échevelées, les gauchistes décérébrés et agressifs, tous ceux qui haïssent les Patries, tous les gens en l’air, déracinés… les gloutons hédonistes… les juges rouges… les islamophiles… les immigrationnistes… Ah ! On n’en finirait pas de faire l’inventaire de toute cette sous-humanité néfaste qui s’ingénie à judiciariser la politique à son profit, tout en croquant à belles dents les subsides publics payés avec l’argent extorqué aux contribuables. Les peuples sont volés par ceux-là qui travaillent à les détruire et les asservir.

Au huitième cercle siègent les criminels qui financent et commandent tous ces malfaiteurs. Plus intelligents que les précédents, les gens de Pouvoir, les Macron, Merkel, Junker, May, Trump… ont pour mission de redécouper la carte du Monde de manière géométrique, sans tenir compte de l’existence et de l’identité des peuples mais en veillant à ce que les humains soient parqués dans des zones facilement contrôlables, espaces de prédation réservés aux Monopoles. Ils ne se soucient pas des Constitutions, leur pouvoir est sans limite. Tout au plus, pour les apparences, simulent-ils des consultations populaires, toujours biaisées par les règlements et la propagande diffusée par les gens du septième cercle. Ces gens de Pouvoir ont une tâche essentielle : la destruction des Nations et l’établissement d’un Ordre Mondial apatride, avec des peuples déracinés, décérébrés, métissés.

Bien moins nombreux que ceux du septième cercle, ceux du huitième sont commandés par une oligarchie restreinte occupant le neuvième cercle. En ce lieu infernal trônent les pires ennemis du genre humain : l’hyper-caste mondialiste. C’est cette caste qui possède la Puissance absolue : grandes banques monopolistes, puissances d’argent, fabricants de monnaie de singe. On sait où ils se réunissent, dans le comité Bielderberg, à Davos, à la Trilatérale… C’est eux qui développent le rêve millénariste du Gouvernement Mondial. Là se trouvent les Rothschild, Morgan, Lehman, Soros… et bien d’autres.

Au centre de notre Enfer, se trouve non pas Satan mais Ploutos, le démon insatiable, le Démovore destructeur de l’humanité.

Avec tous ces néfastes, comment pourrions-nous nous en sortir ? T.I.N.A : There Is No Alternative, cherchent-ils à nous faire admettre.

Sauf que… Des tas d’alternatives existent ! Nous le voyons bien : là l’Est de l’Europe des monopoles, des Peuples résistent… Hongrois, Autrichiens, Tchèques, Slovaques, Polonais… Et surtout : le monde monopolaire dont rêve l’hyper-caste mondialiste n’est, heureusement qu’une utopie. À son millénarisme démentiel s’oppose la majorité des habitants de la planète : Russes, Chinois, Indiens… Et même un autre millénarisme différent mais tout aussi démentiel que le sien : l’islam. Le monde est multipolaire, et le centre de gravité de la puissance s’est déplacé vers l’Orient. Nos infernaux ne peuvent pas gagner. Ils essaieront la guerre mondiale : ils la perdront. L’Histoire nous montre que les grands Empires ne durent pas, tôt ou tard ils s’effondrent. En outre, il est parfaitement idiot de penser créer des « hommes nouveaux » 2.0, comme ils disent. « Natura homini prona est ad dissendientum ». Autrement dit, le moteur de l’Histoire est la divergence, l’altérité en chaque Homme. Peut-être espèrent-ils, ces fous malencontreux, user de techniques perfides et criminelles pour fabriquer des clones abrutis ? S’ils essaient, ils recevront des coups de fusil en réponse.

En attendant, nous autres, européens de l’Ouest, sommes sous leur coupe. Il est grand temps de leur porter des coups, sans souci de la « légalité » qu’ils nous imposent. Ce sont nos ennemis : combattons-les sans états d’âme, avec les armes dont nous disposons et en jouant des dissensions planétaires.

Sacha