Notre Peuple rebâtira Notre-Dame

notre-dameCe n’était pas la plus belle de nos cathédrales. Chartres, chez les Carnutes, la surpasse en splendeur, Reims où furent oints nos Rois la dépasse en beauté, et la romane Vézelay, là où Saint-Bernard prêcha la Croisade, en ferveur. Mais, puisque l’on fit de Paris une capitale sur la route des invasions, Notre-Dame représente huit cents ans de l’Histoire de France. Imaginons un bourgeois de l’Ile de la Cité interrogeant un brave sculpteur-ymagier : « Que fais-tu donc ? – Je bâtis une Cathédrale ! » Tout était là depuis le début. Là on couronna le plus populaire de nos Rois, Henri le Quatrième. Montmorency-Bouteville, Duc de Luxembourg, y ramena tant de drapeaux pris à l’ennemi qu’on le surnomma « le tapissier de Notre-Dame ». Bonaparte y fut couronné empereur. Jusqu’en 1919, Notre-Dame abrita nos gloires militaires sous forme d’emblèmes enlevés aux adversaires.

Les plus anciens se souviennent peut-être qu’en 1940 les francs-maçons du cabinet Raynaud, effrayés par l’impétuosité des armées hitlériennes, et ne sachant plus à qui se vouer, y firent chanter un Te Deum. Un autre Te Deum, quatre ans plus tard, vint célébrer la délivrance de Paris « libéré par son Peuple » ainsi que le proclama De Gaulle. Bien sûr, le profane touriste, depuis, l’envahissait chaque jour. Bien sûr, l’ennemi intérieur -et Dieu sait s’il a de multiples visages, de l’idolâtre de l’Europe des monopoles au fanatique du chamelier pillard en passant par l’imbécile adolescent boutonneux aux idées de gauche- ne lui témoignaient qu’indifférence, voire mépris, haine même.

Mais je crois que soudain, lorsque retentit cette terrible nouvelle : « Notre-Dame est en feu ! » tout un peuple, jusques et y compris sur les ronds-points, a ressenti une profonde blessure. Ce n’était pas seulement un édifice porté au répertoire du « patrimoine » qui brûlait, mais quelque chose de l’âme d’un peuple, une âme que l’on croyait morte sous les vicissitudes et les tortures infligées par les républiques. Les gens de France ont pleuré de tristesse en voyant s’écrouler la flèche, flamber la forêt des charpentes. Un président, l’air plus faux-jeton que jamais, a promis que Notre-Dame serait reconstruite ; pouvait-il faire autrement, même s’il profère qu’il n’y a pas « de culture française mais une culture en France », le misérable ? Mais déjà des mécènes venaient, les plus tristes fronts de la ploutocratie, cette fois, ont offert des millions : c’est bien le moindre (1). Mais, je le sens, tout le Peuple est prêt à participer à la reconstruction. L’histoire de la Cathédrale, l’histoire de la France, ne s’arrêteront pas là !

Il faudra des décennies avant que Notre-Dame retrouve sa splendeur. Ceux de notre génération ne verront pas cette apothéose. Nos fils et petits-fils devront lutter pour résister à l’invasion barbare et rebâtir malgré tout un monument de la Chrétienté et de l’éternelle France. Que le Ciel les assiste et qu’ils s’assistent eux-mêmes ! Nous sommes tristes, mais aussi pleins d’espoir, un peuple s’est reconnu.

Raison de plus pour flétrir tous les voyous, tous les barbares qui ont osé, sur les « réseaux sociaux », se réjouir du malheur. L’ennemi civilisationnel, bien sûr, ces « français » de papiers gavés d’argent des politiques de la ville, des subventions, câlinés par les édiles et les juges, vivant largement de la couardise des politiques. Nous n’attendions pas autre chose de ces barbares, on ne peut même pas leur en vouloir, simplement avoir la volonté sacrée les chasser de cette terre de France où ils n’ont pas leur place. Et puis il y a les traîtres, traîtres par bêtise,par méchanceté, par lâcheté, les gauchistes, toute la clique des « progessistes » qui veulent instaurer la Corée du Nord ou Cuba à Paris. Parmi eux, une fois de plus, les oligophrènes de l’UNEF. Décidément, depuis quelques jours, il n’est plus question que de leurs excès totalitaires. Une certaine « Hafsa » qui cumule les tares de l’islamisme et du gauchiste, publie :

sale-pute

Le Bert… Cela signifiait en ancien Français : « le valeureux ». L’énergumène UNEFien portant ce nom l’usurpe grandement, car il publie : « Ça y est, drame national, une charpente de cathédrale brûle ». Sale vermine ! Rappelons aussi qu’il y a quelques années Notre-Dame avait été profanées par les psychopathes « femen » que la « justice » n’a même pas condamnées. Je ne rapporte ici que des faits saillants, mais il y a des milliers de messages haineux anti-France sur les « réseaux » qui n’ont rien de « sociaux » mais tout de communautaires. Ceci nous montre que même si notre Peuple s’est retrouvé, les plus laminés sur les ronds-points, tous devant le drame de Notre-Dame, le chemin du salut national sera long et parsemé d’embûches. L’ennemi intérieur s’acharne. Je ne verrai pas notre victoire, mais je crois en elle !

Sacha

(1) En fait, les ploutocrates ne donnent qu’un peu de leur argent de poche. Quant aux « politiques », c’est un festival de pleureuses et de danseurs de claquettes qui tirent profit du drame (une fois de plus) pour se refaire une image.

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