Mise au point coléreuse de Vautrin. Article long, mais qui explique en quoi l’UE prépare une tromperie pour survivre et même virer vers une fédération dominée par l’Allemagne. À lire et à diffuser. La Rédaction.
Vous pensiez peut-être que le machin européâstre allait exploser ? Je vais vous montrer qu’une énorme arnaque peut le sauver si des peuples naïfs acceptent d’en être victimes.
Il est vrai qu’à la faveur de l’épidémie, l’entité européâstre a montré ce qu’elle était, un truc inutile, impuissant, dont chaque pays membre a joué chacun pour soi (là on ne peut pas vraiment le leur reprocher), sans solidarité aucune. L’Italie, par exemple, a durement éprouvé cette « entraide » à la mode berlinoise. Il est vrai que les désastres divers et variés, corollaires de l’épidémie, dont bien entendu un désastre économique qu’on annonce sans précédent, laissent augurer des temps très difficiles. L’entité européâstre et sa monnaie de singe n’est clairement pas apte à amortir le choc.
Donc en prenant un peu (beaucoup) leurs désirs pour des réalités, des patriotes optimistes ont imprudemment prédit ce que la Raison commande. C’est oublier trop vite que la caste apatride des eurocrates a plus d’un tour dans son sac à malices pour organiser une duperie propre à rallier les plus bêtes d’entre les peuples. Un nouvel acte de la comédie est en train de se jouer avec la décision du conseil des ministres des phynances des pays de la zone euro : « Oyez, approchez, braves gens ! Dans son immense mansuétude, l’UE vous offre 500 milliards d’euros pour guérir vos plaies ! » C’est du Lemaire tout craché, de la propagande Barnum.
L’arnaque avait été préparée de longue date, des fonctionnaires européâstres écumant les pays de la zone euro pour gémir : « Si on ne trouve pas d’accord, c’en est fichu de l’Europe ». En fait, quelques gouvernements acoquinés avaient lieu de craindre ce qu’ils annonçaient. Une coterie de pays du Nord de l’Europe s’intitule la « Nouvelle Ligue Hanséatique » au sein de l’UE, mais curieusement l’Allemagne n’y figure pas directement. Faux-semblant. La Hanse, du XIIe au XVIIe Siècles était un puissant consortium mercantile regroupant les pays riverains de la Mer du Nord, de la Baltique, jusqu’au Traité de Westphalie. Par conséquent, l’Allemagne, l’actuel puissant IVe Reich, est non seulement partie prenante, mais aussi Führer de cette Neue Hanse. Et vous allez voir comment ces coquins s’apprêtent à duper l’Europe du Sud.
Procédons par ordre. La bande à Macron s’affole, car sa non-gestion de l’épidémie suscite bien des colères, et les conséquences sociales et économiques de la gabegie risquent fort d’être désastreuses pour un pays dont les gouvernements successifs ont pris soin de démanteler le tissu industriel. Dans la pagaille de cette débâcle, on ne pouvait rien faire de mieux que d’annoncer. Annoncer un peu au hasard, avec des courbes informatiques au pif, mais soit : 45 milliards d’euros pour faire face à la récession à venir dont on ne peut pas prévoir l’ampleur ; 300 milliards d’euros de garantie de l’État sur les crédits que demanderont les entreprises ; 8,5 milliards (estimés) pour couvrir le coût du chômage partiel ; 32 milliards (estimés) pour faire face au report des échéances fiscales des entreprises, argent que l’on n’a pas et qu’il faudra bien emprunter. Sans parler du fait que l’État devra recapitaliser, voire nationaliser des entreprises stratégiques proches du dépôt de bilan (exemple : Air-France), encore des dizaines de milliards en perspective. En limitant le décompte des interventions aux chiffres connus et estimés, nous avons une dépense prévue de 385,5 milliards d’euros. Retenez ce chiffre, sans doute en-dessous de la réalité : 385,5 milliards.
Cette somme représente à elle seule 77,1% de ce que propose la « généreuse » UE. Or les 500 milliards européâstres sont à partager soit entre tous les pays de l’UE, soit entre les 18 pays de la zone euro. On est loin du compte. Mais attendez :
1°) On avait parlé d’émettre des obligations qui auraient été mutualisées dans l’ensemble des pays de l’UE, sorte de « soins palliatifs », les Coronabonds. Pas de bol : la Hanse (essentiellement l’Allemagne, les Pays-Bas, le minuscule Luxembourg, la Finlande) dit « Nein ! Nein ! Nein ! On feut bas bayer bour les tzautres ! ». Bel exemple de cette célèbre solidarité européâstre dont on nous casse les oreilles. Donc pas de Coronabonds, Jammes !
2°) Les 500 milliards européâstres promis sont répartis entre trois bureaucraties intervenantes.
- La célèbre Commission, dont la patronne est la Casque à Pointe Ursula Von Der Leyen. 100 millions pour « financer les mesures de chômage partiel ». On ne sait ni à qui ni combien la manne sera octroyée. En fait, la commission dépense chaque année de 120 à 140 milliards, ce qui veut dire que fin avril, 1/3 de la disponibilité sera déjà dépensée. Or la France paie chaque année 9 à 10 milliards de plus qu’elle ne reçoit en retour. On peut donc prévoir que l’intervention des commissaires va nous coûter plus cher qu’elle nous rapportera. À vot’ bon cœur, les contribuables Français !
- La Banque Européenne d’Investissements (BEI). Elle octroie 200 millions pour financer les prêts aux PME pour investir. Pas de grand changement, car la BEI accorde à peu-près 150 milliards par an pour ce genre d’opération. Et elle marche à fond dans l’arnaque climatique : fin 2019, elle a décidé de financer à hauteur de 1000 milliards (excusez du peu !) la « Banque du Climat ». Voilà de l’argent intelligemment gaspillé, non ? Le patron de la BEI est encore un Casque à Pointe, Werner Hoyer. Sachez que la France a mis 47 milliards d’euros dans le capital de la BEI. Nous aurons donc des prêts à partir d’un capital dont la France a raqué une bonne partie.
- Le Mécanisme Européen de Solidarité (MES), rebaptisé pieusement fonds de secours pour l’épidémie de coronovirus. Là, c’est 240 milliards non d’aide, mais de prêts accordés aux États demandeurs, donc remboursables à un taux d’intérêt dont à ce jour on n’a aucune idée.
Ce MES, c’est le cœur de l’arnaque. Sis au Luxembourg, paradis fiscal européen, son capital est de 700 milliards. La France a apporté 20,38% en quote-part à ce capital, soit 142,7 milliards d’euros entre 2012 et 2014 (1). Donc nous aurons là encore des prêts… sur la somme que nous avons versée ! Vous avez dit « arnaque » ? Les taux ? On ne sait pas, et porteront-ils sur le capital emprunté ? Le reste des emprunts sera-t-il par appel aux marchés financiers (miam ! se disent déjà les banksters apatrides !) ?
Mais le MES dispose d’un pouvoir politique occulte considérable. Les prêts sont accordés à des conditionnalités. Ce barbarisme veut dire que les États emprunteurs doivent s’engager à remédier à leur déficit public (programme d’ajustement macroéconomique), selon un programme imposé cas par cas aux emprunteurs. C’est évidemment ce qui explique les casses de services publics dans l’Europe du Sud : Grèce, Chypre, Italie, Espagne, Portugal, et les menaces sur le budget Français malgré la servilité des macroniques. Le MES est donc un organisme de chantage dictatorial, et ce chantage inspiré par les pratiques budgétaires de la Hanse explique la destruction du service public en France (ex : casse de l’Hôpital, vente des aéroports etc.)
Le MES va contribuer à une sacrée entourloupette. Dans le cadre des négociations entre ministres des phynances de l’Eurogroup, les Bataves (pilotés en douce par les Fritz) voulaient mettre l’ajustement budgétaire comme clause absolue d’accès à l’emprunt, ce qui a causé un scandale côté Italien. Là, ça risquait coincer et mettre l’entité européâstre en grand danger, donc on a tergiversé en spécifiant que les prêts seront consentis uniquement pour des dépenses de santé. Pour le reste, comprenons : peau de balle et balai de crin !
En fin de compte, les décisions de la conférence des ministres des phynances seront sans doute avalisées par la conférence des chefs d’États et ensuite viendront devant le Conseil d’Administration du MES. Or devinez qui est le président du CA ? Encore un Schleuh, Klaus Regling, qui imposait des directives économiques aux États récalcitrants. On compte quatre principaux collaborateurs du président, dont deux hanséatiques : le Fritz Rolf Strauch, ancien de la Bundesbank et de la BCE, le Batave Kaliv Anev Janse (J-P. Morgan, BEI). Avec ça, nul doute que l’ajustement macroéconomique sera imposé par la bande, d’autant plus que nous ne pourrons guère compter sur le Français renié Christophe Frankel pour faire avancer les intérêts de la France. Il y a même un Anglais, David Eatough, dont on se demande ce qu’il fout là vu le Brexit ! Ce que la Hanse a fait mine de céder lors de la réunion des ministres, elle le récupèrera au niveau du CA où aucun pays du Sud de l’Europe n’est représenté.
Bilan : A) Si l’on compare les engagements de notre Gouvernement (385,5 milliards) et les contributions de la France au machin européâstre (189,7 milliards sans compter l’apport à la commission) avec ce que l’on peut espérer d’un magot de fausse monnaie à partager entre 18 ou 27 pays, il n’y a pas de quoi faire « cocorico » mais plutôt « cocoricouac ! » car nous sommes bel et bien arnaqués de 575,2 milliards de contribution pour récupérer des broutilles sur 500 milliards avec à l’appui un chantage budgétaire de l’entité européâstre.
B) C’est clair, l’entité européâstre est Boche, l’Allemagne exerce son hégémonie avec la complicité de ses satellites de la Hanse. Il devient clair que ces énergumènes entendent réduire les pays de l’Europe du Sud, dont la France, à l’état de colonies. L’idéocratie de la Hanse, nous la connaissons, donc n’attendons pas mieux que ce que nous connaissons.
C) Ne permettons pas au gouvernement de la macronie et à ses médias de continuer à mentir et raconter des craques à propos de la « générosité » de l’entité européâstre. Ils mentent pour se sauver et sauver le monstre créé par Monet et Schumann avec la bénédiction de la CIA américaine et la complicité active de nos castes politiques. Et si le peuple se laisse prendre à leurs déclarations, le goulag européastre peut être sauvé, c’est la conclusion de ma démonstration. DANGER ARNAQUE !
D) Il est vital de sortir de ce piège germanique. Pour cela, pas d’autre issue que le « Frexit », la fermeture de nos frontières, et surtout de compter uniquement sur nous-mêmes. Il nous reste un peu d’appareil productif, des bras, du savoir-faire, quelques cerveaux, un peu d’épargne [avant le Grand Krach]. Utilisons courageusement, intelligemment, ce qui nous reste, et progressons. Virons dès la levée du confinement tous les voyous qui nous gouvernent. Vite !
Sacha
(1) À titre indicatif, l’hôpital de Melun a coûté 194 millions d’euros : la quote-part française au MES représente 727 hôpitaux. Ah ! Si nous étions hors d’Europe, nous eussions été bien mieux nantis contre l’épidémie !
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !