Pourquoi les mougeons ont-ils peur ?

mougeons-tances-smallScène vécue au supermarché d’un joli bourg de la Creuse.

La caissière (s’adressant à une rombière de sa connaissance) : – Ben il paraît qu’il y a encore des nouveaux cas à ****.

La rombière : – C’est terrible !

Moi : ­- Fumisterie et propagande.

La caissière : – Ben pourtant…

Moi : - Bah ! Foutaises !

Pas le temps d’épiloguer, je paie mes achats et quitte les lieux en me débarrassant de la saleté de muselière sous des regards furibonds, et me marrant d’avoir jeté la pierre dans le jardin des froussardes. Je sais très bien que ma provocation n’a servi à rien, les bourriques continuent certainement de croire ce qu’on raconte « à la télé » parce que ça vient du gouvernement, même s’il est complètement azimuté. Ainsi va ce pays de crétins, tels des enfants les sujets s’y contentent de l’argument d’autorité sans même songer à penser qu’il pourrait exister autre chose, une réalité n’ayant rien à voir avec la « vérité » officielle.

C’est ainsi que par couardise, abrutissement et paresse d’esprit, les mougeons, soit 70% de la population et surtout les citadins, obéissent passivement aux oukases des margoulins parisiens.

Quelques voix pourtant s’élèvent, vite contrebattues par les propagandistes médiatiques. Ces voix expliquent que l’emprisonnement de toute la population n’a aucun effet positif ; elles signalent la réussite des pays sans masques ni confinement dans la lutte contre la « Couronnée Vérole » (1), à l’exemple de la Suède. Elles montrent que « l’épidémie » est exagérée de manière très suspecte tant en quantité qu’en qualité. Elles expliquent que l’emprisonnement conduit à la ruine complète de l’économie. Elles démontrent que derrière ces manœuvres infâmes se cachent les intérêts de grands groupes pharmaceutiques tels Gilead qui vend une thériaque totalement inefficace, avec des effets secondaires désastreux, à un coût exorbitant. En somme, ces voix raisonnables expliquent que cette affaire de Couronnée Vérole n’est qu’une vaste arnaque destinée à instaurer une tyrannie sanitaire préludant à l’avènement d’une tyrannie bancaire et politique.

Ce qui est VRAI, mais que trop peu admettent, tant ils sont intoxiqués par la propagande de Gros-Frère (2).

Nous rencontrons ici, à l’état cliniquement pur, un symptôme de l’abaissement général, de la perversion intellectuelle, de la mise en esclavage de toute une population. Comment en sommes-nous arrivés là ?

Il faut remonter à une stupide tendance humaine (ou simplement occidentale ?) d’élaborer des utopies. « Utopie » signifie « nulle part », c’est-à-dire un monde imaginaire sans aucun rapport avec la réalité du Cosmos. Les utopies sont des systèmes concoctés dans l’abstrait, consistant à imaginer le « meilleur des mondes ». Déjà Platon était utopiste. L’esprit de système prétend fonctionner selon une logique implacable et se voulant universelle alors qu’elle n’est rien d’autre que la divagation paranoïaque de son concepteur. Tant que la divagation ne demeure qu’une fable, elle n’a pas de conséquences, elle fait simplement rire. Mais lorsque l’utopiste se fait prêcheur, qu’il suscite des prosélytes, généralement des idiots utiles, son charlatanisme devient force politique. À force de prêches habiles, de cautèle et de ruse, à force de promettre une société où tous les hommes sont égaux et toutes les rues suivent la bonne pente, on fabrique des régimes invariablement totalitaires à court, moyen ou long terme. Exemples : nazisme, socialisme, communisme, genre, intersectionnalité, escrologie politique, hybridation des races humaines et ainsi de suite.

Depuis longtemps les faiseurs de systèmes considèrent qu’il est nécessaire de placer au cœur de leur organisation une entité censée résoudre les conflits d’intérêts tout en pourvoyant les sujets par redistribution des richesses. En même temps l’entité reçoit pour rôle la modification des consciences et des comportements. C’est l’État. Non point l’entité à qui l’on peut raisonnablement déléguer le soin de protéger les frontières (Défense), de conserver la paix civile (Sûreté), de négocier avec les voisins (Diplomatie), mais bien un monstre qui, privant les gens de ce pouvoir dont chacun d’entre eux est fondamentalement la source, intervient en tout lieu et à tout moment dans la vie la plus intime des citoyens, réglant jusqu’à la qualité de l’éclairage, l’éducation des enfants, les règles d’hygiène, voire ce qu’il se met dans l’assiette… Bref, cet État-là est un monstre totalitaire, parfaitement décrit, on le sait, par Orwell dans « 1984 », que nous voyons opérer ses ravages ici et maintenant. Ce n’est plus le raisonnable et raisonné État Régalien, du reste n’exerce-t-on plus du tout ces fonctions régaliennes, mais Big-Brother, le Gros-Frère (2) ou plutôt le Gros-faux-frère.

Naturellement, Gros-Frère appartient fondamentalement à la caste qui a réussi à le fabriquer ou à s’en emparer. Il veille aux seuls intérêts de cette caste qui ne survit que grâce à lui. En ce moment, Gros-Frère sert uniquement la finance spéculative mondiale.

Le malheur veut que qui remet son autonomie, son pouvoir, ses décisions entre les griffes de Gros-Frère est inévitablement en état de sujétion. Gros-Frère est un monstrueux parasite qui se nourrit de ses victimes, confisque leur travail par l’impôt et ne distribue à l’organisme parasité que le strict minimum pour survivre. Pire, tel certains insectes pondant leurs œufs dans une chenille, Gros-Frère instille dans les hôtes une substance qui prend le contrôle de leur système nerveux. C’est la propagande, enzyme toxique qui rend les gens idiots au point de ne jamais être conscients de leur état de sujétion. L’esclave est programmé non seulement pour obéir mais aussi adorer son maître et se laisser voler toute autonomie et même ses biens. On obtient ainsi une société d’humains-robots abrutis répondant au doigt et à l’œil. Malheur à celui qui s’avise de critiquer la ligne idéologique « bien-pensante », malheur aux Zemmour, Raoult, Obertone (3), s’ils ne sont pas tués physiquement ils sont en butte à la vindicte populaire induite par les valets juridiques et médiatiques de Gros-Frère.

L’observateur impartial constate alors l’extrême dépendance des sujets. Que Gros-Frère, à force de gloutonnerie, vienne à faillir, l’esclave se trouve en abandon, geint, supplie pour encore plus de Gros-Frère. C’est ce qu’ont montré la révolte des Gilets Jaunes qui n’avaient pas d’autre horizon, les affaires de la sécurité sociale et des retraites. Il est curieux que d’aucuns se plaignent de l’effondrement au niveau scolaire sans que personne ne songe à l’aberration que constitue l’existence de l’éducation nationale, premier organisme budgétivore et inefficace. Personne ne s’interroge sur l’inutilité et la nuisance d’une foule de « ministères » pourvu qu’ils versent des subsides. Il est absurde que l’on ait consenti à Gros-Frère le pouvoir de s’occuper de la santé des gens. Nous voyons le résultat : 115 000 lits disponibles dans les cliniques privées et en regard la suppression systématique des lits à l’hôpital public où l’on entasse de soi-disant malades de la Couronnée Vérole. Somme toute, l’esclave d’aujourd’hui est cotisant-allocataire-contribuable-téléspectateur, donc spolié et intoxiqué.

Ne nous étonnons donc pas que le mougeon décérébré prenne pour vérité les mensonges de Gros-Frère et qu’il tremble de peur devant une pseudo-peste. Tout est dans sa tête, il est lâche et sous influence. Les conséquences des mesures tyranniques imposées par Gros-Frère seront, sont déjà, catastrophiques et Gros-Frère finira par exploser comme une supernova ou imploser comme une naine blanche après avoir brûlé toute sa substance. Gros-Frère crèvera ; qu’adviendra-t-il alors ? Tel l’esclave brusquement affranchi, le mougeon qui jusque-là avait survécu sera en danger mortel, incapable qu’il est de se débrouiller dans la réalité. Nous allons vers un chaos de sauvagerie où seuls les forts, les dissidents, les veilleurs, tous ceux qui ont su raison garder seront en mesure de bâtir une société dont les mougeons seront exclus parce que morts.

Mougeon, si tu veux vivre et non te contenter de survivre jusqu’à ta fin annoncée, cesse de servir Gros-Frère, désobéis-lui, désintoxique-toi ! Mais as-tu encore l’once de courage bien enfouie dans ton inconscient pour cette entreprise ? Le courage et la force n’appartiennent qu’aux vrais Hommes qui par l’effort, le contrôle de soi-même et le mépris de la mort cherchent à devenir ce qu’ils sont.

Sacha

(1) Appellation plaisante empruntée à une parodie de l’absurde Ausweis exigé par les connards. Voir ici.

(2) Big-Brother selon Orwell, évidemment.

(3) Lire Obertone : «  La France Big-Brother » et « Éloge de la Force » (Ring).

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