Résister à l’effet dominos du chaos

Macron et OrwellAvec la Covid-19, le Biden 2021 ? N’épiloguons pas sur la défaite de Donald Trump, manifestement provoquée par une fraude massive dans un pays qui se voudrait le parangon de la démocratie, il n’y a là qu’une péripétie. Trump fut-il un « bon président » ? La question est sans intérêt, car la démocratie telle qu’elle est conçue et pratiquée depuis deux siècles n’engendrera jamais rien de bon à cause de sa versatilité et du conflit permanent des appétits. Disons simplement que Trump a été nettement moins nuisible qu’Obama et que ne le serait Biden si la Cour Suprême venait à le déclarer président. Lequel Biden risque de n’être rien de mieux qu’un vieux cheval de Troie de retour, le plan étant probablement de le pousser à résigner sa charge pour cause de sénilité ; alors, son vice-président, une femelle démocrate ultragauchiste chimiquement pure, régnerait. Cette victoire post-électorale d’un clone d’Hillary Clinton dopé au communisme ne pourrait qu’aggraver le chaos.

Peu importe, donc, ou alors trop importe. Car n’oublions pas que depuis 1944, malgré la volonté du général De Gaulle, nous sommes une colonie du Mickeyland. Ce projet stratégique des anglo-saxons n’était même pas caché, l’AMGOT (1) était prévu, le débarquement du 6 juin s’appelait opération « Overlord », c’est-à-dire « Suzerain ». Et puisque l’on ne peut pas vendre sa camelote à des peuplades ruinées par la guerre, on a inventé le plan Marshall afin de relancer les économies européennes pour créer un marché potentiel de millions de consommateurs. Et puisqu’il fallait dissuader l’ours Soviétique de venir chasser sur les terres conquises par les Yankees, on a inventé l’OTAN. De plus, comme il fallait combattre les velléités d’indépendance des nations rebelles, on a en sous-main stipendié des Monnet, Schumann, retourné le nazi Hallstein, afin de fabriquer une tyrannie européenne supranationale ; le projet ne pouvait être parfait qu’en détruisant les nations de la vieille Europe. En fin de compte, après avoir honteusement perdu la guerre en 1940, nous avons simplement changé de maître ; après l’Allemagne d’Hitler, les États-Unis.

Or l’empire Yankee est en passe de s’effondrer, trop gros par la taille (comme tout empire) et soumis à la poussée de forces obscures. Son soubassement est miné par les utopies de la gauche fasciste issue des campus universitaires devenus fous. On pourrait croire a priori que pour nous le phénomène n’est pas mauvais en soi, qu’il ne l’est que pour les citoyens Américains. Cependant, notre état de sujétion fait que mécaniquement la fin de la civilisation Yankee entraînera la fin de la nôtre, qui lui est vassale. Cet effondrement risque d’être encore plus rapide chez nous, les institution, l’État Gros-Frère (2) favorisant grandement la décadence du corps social, donc de toute notre civilisation locale. C’est pourquoi il serait urgent de rompre les liens de sujétion avec l’Amérique et l’UE. Tâche indispensable mais si difficile qu’elle semble impossible.

Un maître est un maître, qu’il manie la schlague ou la ruse et la cautèle. Par conséquent, faute de courage et de force, nous ne pouvons que subir les aléas politiques du maître de l’heure. Cependant, le monde issu de la conférence de Yalta s’est écroulé, des antagonismes nouveaux se font jour sous les aspects d’un « mondialisme » de façade cachant de sordides intérêts économiques et politiques ; l’Occident se débat dans cette arène, tout en précipitant son déclin, pourri qu’il est par des idéologies appliquées dont la plus grave, la plus hypocrite, la plus nuisible, est cette délirante pétition de principes que l’on appelle « droits-de-l’homme ». Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour le comprendre, il suffit d’observer les manifestations obscènes des pervers, les déprédations criminelles des BLM (3) et autres « indigénistes », l’invasion migratoire et les crimes islamiques résultants. Il suffit d’écouter, en prenant soin de raison garder, les prêches des maroufles « progressistes » pour s’en convaincre. La parole dissidente est criminalisée, les forces obscures n’acceptent pas qu’on remette leur domination en question.

Devrions-nous pour autant céder au désespoir et à la passivité ? Certes, nous sommes très peu nombreux à refuser l’extinction d’une civilisation vieille d’à-peine deux millénaires. Certes, encore moins nombreux semblent être ceux qui dans la population sont prêts à nous écouter et à comprendre que nous avons raison. Certes, même si nous brûlions d’en finir en recourant trop tôt aux armes nous savons que nous perdrions. Mais il serait honteux de subir, de s’aplatir, de lamper à la gamelle tendue par les maîtres, bref de n’être que des survivants esclaves dans un monde effondré. Nous devons toujours dire « NON », être en dissidence, c’est cela qu’être libre, même en prison, même devant le bourreau. Nous n’avons ni utopie ni « bien commun » à proposer, rien que l’incitation à devenir ce que nous sommes, des Hommes. Car l’utopiste, niant la réalité, prend les hommes pour l’argile que façonne le potier ; c’est un ennemi du genre humain.

Dire « NON » individuellement ne suffit pas, encore faut-il inoculer le contrepoison dans les masses humaines. C’est un labeur de longue haleine, de patience et de persévérance. Peut-être chacun d’entre nous pense-t-il que l’entreprise est impossible, il ne faut pourtant jamais se résoudre à cette pensée trompeuse, car l’ennemi n’attend que cela pour nous détruire. Libérons-nous du joug sans attendre quelque aide de l’étranger, si bienveillant soit-il, sans non plus espérer la venue de quelque messie libérateur.

« Aide-toi, le Ciel t’aidera » concluait un fabuliste, et « Il faut libérer ce que l’on aime/ Soi- même, soi-même, soi même » disait un poète.

L’Imprécateur.

(1) Allied Military Government of Territories, gouvernement militaire allié des territoires “libérés”.

(2) Big Brother. « Gros-Frère », on le devine, est la version du terme Orwellien selon l’ami Vautrin.

(3) Black lives matter, ramassis de voyous piloté par les démocrates américains.

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