BAFFES

papacitoDécidément, on se marre bien quand on est un poil cynique, dans ce pays vérolé.

D’abord, le minuscule soufflet ramassé par le gars squattant l’Élysée. Allons, allons ! Ce n’est pas une marmule de maçon, même pas une baffe. Le gars aurait même dû se contenter de crier « à bas la macronie » sans (selon certains, à vérifier) pousser le cri de ralliement « Montjoy Saint-Denis », parce que je suppose qu’un royaliste a plus de virilité dans la pogne -à moins que cézigues ne soient plus que des chochottes de salon.

Et, comme il fallait s’y attendre, la basse-cour politicaillonne, d’extrême ceci à extrême cela pousse des cris d’orfraie : « on offense la république », « on offense la France ». Et mon cul c’est du poulet, bande de tarlopes ! Leur république, on ne peut même pas lui flanquer une mandale, parce que c’est une femme sans tête, un machin concocté par les bourges mercantiles. Pas de respect pour ça. Et la France ? Ben le gugusse de l’Élysée ne représente pas du tout la France, unique objet de son ressentiment et de son mépris.

Un qui a bien expliqué le schpintz, c’est Z comme Zemmour dans l’émission Face à l’Info. Natürlich, du bout des lèvres il « condamne » la baffe, mais peut-il faire autrement dans un système médiatique ? N’empêche, il analyse parfaitement le problo : Choupinet comme le Sarkopithèque, comme Mimolette (lui, ridicule), a « désacralisé » la fonction. Ben oui, lorsqu’un gonzier s’empare du pouvoir en berlurant le connard d’électeur, le moins qu’on puisse attendre de lui est qu’il se conduise comme César. Mais si César installe le cirque à l’Élysée en invitant une bande de dégénérés à sa « fête de la musique », lorsque César se fait photographier tripotant deux black-salive-mateurs lui faisant le doigt d’honneur, lorsque César raconte des tas de saloperies sur son propre peuple et son histoire lorsqu’il est à l’étranger, eh bien ! César n’est pas César, c’est simplement Guignol. Pas que je respecte un président, être oint par le vote n’est pas être l’oint du Seigneur, mais tout de même quand on veut prendre la toge, il ne faut pas être un pupazzo de pacotille.

Deuzio, la Méluche. Le mec a toujours été une crevure, mais on voit bien qu’il a du jeu dans la boîte à vitesses. Oser dire qu’un attentat style mes-rats pourrait être concocté par un politique pour se faire élire c’est carrément carillonner du beffroi et poser sa candide dature (ou candidature) pour l’hôpital psychiatrique rayon « paraphrénie ». Pas que l’idée soit strictement absurde, notez, parce que ce monde de cons fourmille d’olibrius capables de concocter les plus salopardes des arnaques. M’enfin, faut pas pousser mémé dans les orties, surtout quand elle n’a pas de culotte. Remarque, quand on fricote avec les indigénistes-décoloniaux-intersectionnalistes de la bande à la Traoré, c’est que l’on a un petit pois dans le caberlot.

Gênés qu’ils sont, les Autain-en-emporte-le-vent pour essayer de dédouaner leur líder máximo qu’a les méninges en roue libre. Là-dessus, paf ! Voilà l’ami Papacito et l’ami Rheino qui balancent une vidéo (1) « hyperfasciste », kolossale satire rabelaisienne pour faire marrer (je l’ai regardée, en me boyautant comme une baleine) et surtout pour expliquer à ces foutus gauchistes épais comme des cure-dents et cons comme des moulins à vent qu’ils ont intérêt à se gaffer qu’ils sont perforables par les quetsches balancées par leur petit protégé Moussah Razé quand cézigue sera assez costaud pour piquer une grosse colère.

N’en fallait pas plus pour que l’autre dingue parano qui se prend pour la république (on a les identifications qu’on peut !) en conclue que c’est lui-même, Merluche Premier, qu’on veut fusiller. Plus crétin, tu clabotes ! Rheino lui a répondu par une bonne vidéo, et Papacito aussi, sur VA+. C’est clair : Merluche est un insignifiant oligophrène sénile, donc ne risque pas d’être une cible pour tireur au calibre 12. Et les deux joyeux drilles ne manquent pas de rappeler aux gauchiasses qu’ils sont friables, donc qu’ils auraient intérêt à s’équiper en survivalistes. C’est pé-da-go-gique. Parce que yaka voir ce que les adeptes du chamelier infernal font de leurs complices gauchos, dès qu’ils ont gagné : ils les scraffent, voir ce qui est arrivé aux communistes du Toudeth, en Iran, après la victoire de l’aïoli -pardon de l’ayatollah- Khosmetik.

Parce qu’il ne faut par rêver bizounours, mes gueux. Des vieux et des jeunes képis nous préviennent : si on continue à faire l’autruche malgré les signes évidents d’un pataquès apocalyptique, ça va balancer des quetsches chaudes dans tous les azimuts avant longtemps. Je vous conseille d’aller sur notre nouvelle page lire ce que dit un commandant (anonyme, on le comprend) de paras : la guerre se profile, et elle ne sera pas que « civile » -je dirais même qu’elle sera salement incivile- et il faut se tremper l’âme et tremper l’acier pour s’y préparer (d’ailleurs, à mon avis, l’Homard Sy prépare).

Bon, allez, ciao, et à bientôt au maquis.

Raymond

(1) Les salopes youtubardes l’ont censurée vers 120 000 vues, mais vous la retrouverez, parce que des tas de gens -dont moi- se sont empressés de la télécharger. Demandez autour de vous, c’est bien le diable si un homme de bien ne l’a pas enregistrée.

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