À la fin de l’envoi…

0000256-ni-europe-ni-otan-smallIl n’est pas très difficile de comprendre que, bien loin de confirmer l’idée imbécile de Fukuyama croyant qu’avec la chute de l’URSS le monde allait connaître « la fin de l’Histoire », l’Histoire saute au nez des occidentaux de l’ouest, notamment des européâstres . D’abord parce qu’il n’est d’histoire que d’hommes et que les rapports humains, lorsqu’ils ne sont pas commerce (= paix négociée) sont belligérance et que cela s’enchaînera dans une éternelle spirale jusqu’à la fin de notre espèce. Les imbéciles pensaient que la tectonique des plaques était figée, et voilà que l’on découvre qu’elle ne s’est jamais arrêtée. En premier lieu parce que l’impérialisme Yankee n’a jamais cessé d’avancer ses pions vers l’Est, malgré les fallacieuses promesses faites au naïf Gorbatchev.

Il s’opère un séisme : ce monde que les impérialistes Yankees croyaient pouvoir dominer avec un nouvel ordre mondial dirigé par un « gouvernement mondial » tout soudain redevient multipolaire et, ô surprise ! Les trois-quarts de l’humanité ne veulent pas des valeurs perverties d’un Occident décadent qui n’a plus qu’à leur offrir le féminisme fanatique, les lgbtq-machin-chose, l’insémination des gouines, la paternité des pédés au moyen de la GPA, donc la marchandisation des enfants et du corps des femmes, le bricolage transgenre, l’avortement de confort, les délires du « genre » les drogues, le racisme des « racisés », le grand remplacement, la « créolisation » mélanchonienne, la malbouffe, le triomphe de l’estomac sur le cerveau, l’adoration du veau d’or, le dollar, la corruption universelle, l’abrutissement par des vidéo-spectacles Netflix, pour ne citer quelques-uns des aspects repoussants de cette civilisation jadis brillante mais aujourd’hui pourrissante. L’ouest-Occident est un cloaque, un repoussoir. Un chaos.

Je comprends, et donc je trouve légitime, l’attitude de la Russie dans sa guerre contre un pays, l’Ukraine, travaillé par la gangrène de l’Occident. C’est aussi dans l’intérêt des Ukrainiens, ne vous en déplaise ! Je trouve légitimes les refus de l’Inde, de l’Afrique, du Brésil, de la Chine, face à cette sous-culture décadente d’un occident hédoniste peuplé de gros-lards avachis et pervers et d’imbéciles petit-bourgeois « wokes ».

Pour ceux qui trouveront mon propos outrancier, je voudrais rappeler ce passage célèbre de Saint-Exupéry : « Mais il n’est point de jardinier pour les hommes. Mozart enfant sera marqué comme les autres par la machine à emboutir. Mozart fera ses plus hautes joies de musique pourrie, dans la puanteur des cafés-concerts. Mozart est condamné. » C’est bien là que le bât blesse ! La « musique pourrie », pas seulement l’inepte éructation du « rap », mais toute l’infra-culture ouvertement destinée à fabriquer des crétins asservis en flattant leur hédonisme de pourceaux. Le songe d’Attali (Jacques), le projet de Schwab (Klaus) et de Soros. C’est la cancel culture des ahuris déboulonneurs de statues.

En parcourant Valeurs Actuelles de cette semaine, je tombe sur un éditorial de Laurent Dandrieu, et y apprends que va être jeté en pâture aux abrutis une distorsion « woke » de Cyrano de Bergerac. Dans ce poulet, Cyrano ne peut déclarer sa flamme à Roxane non plus à cause de son long nez, mais parce qu’il est devenu nain. Quant à Christian de Neuvillette, c’est, wokisme oblige, un « racisé » du plus beau teint. Ce phénomène de distorsion, de destruction de la culture n’est pas nouveau, Hollywood a enterré les cow-boys et les Marines, il ne produit plus que cette sauce sirupeuse et vomitive. Les cinéastes subventionnés de France, de leur côté, emboitent le pas. Voilà qui, à tout le moins, mérite que le sage méprise et relègue ces productions wokes au rang qu’elles méritent : « Ma foi, il est bon à mettre au cabinet ! » dirait Alceste. Le woke, commente Dandrieu, « prend sa bêtise pour de l’audace » (…) « Plus il repousse loin les frontières du crétinisme, plus son petit torse creusé par la fragilité blanche se bombe de fierté militante ». Excellente description du woke, qui n’est qu’un phasme, une poitrine de vélo comme disait mon grand-père.

On ne peut pas donner tort à la Russie de Poutine de refuser cela et de s’opposer par les armes à la conquête d’un espace wokal à ses frontières. Car c’est tout ce qu’il reste de grand de la civilisation occidentale qui est menacé par la machine à emboutir Yankee lancée à l’assaut du pays de Dostoïevsky et de Soljenitsyne. Lorsque la patience est usée, que la diplomatie n’est plus que tromperie, l’on applique l’adage de Clausewitz : « la guerre est le prolongement de la politique par d’autres moyens. » Les hyperboles outrées des névrosés occidentaux n’y feront rien : telle est la marche du monde. Ici, nous ne sommes qu’au mieux vingt sur cent à refuser cette pourriture, et dans dix jours des couards porteurs de masques, les triple fléchés de Pfizer, les estomacs sur pattes, mettront le pire valet de la décadence en position de vainqueur. C’est inacceptable. Le « troisième tour » se passera inévitablement dans le sang :

- Tac! je pare la pointe dont
Vous espériez me faire don: -
J’ouvre la ligne, – je la bouche…
Tiens bien ta broche, Laridon!
A la fin de l’envoi, je touche.

ура победа

Antonio le Plâtrier

Share

Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.