Meilleurs voeux de bagarre

J’aurais aimé pouvoir terminer  l’année officielle -celle qu’une stupide convention fait changer au 31 décembre à minuit- par une note d’optimisme. Hélas, ce n’est nullement possible. Au bilan : nous sommes plus pauvres et nettement moins autonomes (« libres » si vous préférez) qu’il y a un an. Des vauriens nous asservissent de plus en plus à deux entités nocives : l’Europe et la religion chamelière. Inutile de revenir sur les faits, nous en avons déjà trop parlé durant ces douze malencontreux mois de peste. Inutile aussi de dénoncer l’infecte propagande merdiatique : le seul fait d’évoquer les cuistres lamentables de la télé me donne envie de vomir.

L’an qui vient va servir pour dater officiellement dans l’Histoire la fin de notre pays. La chose est simple : vous, futurs ex-citoyens, allez une fois de plus vous laisser prendre au piège des élections. Vous n’avez le choix qu’entre la peste et le choléra. Quel que soit le personnage que les imbéciles porteront au pouvoir, c’est un traître qui détiendra les clés des fers qui vous enchaîneront. Je sais bien que beaucoup se font encore des illusions : « et si Marine passait ? » Eh bien, même dans cette hypothèse absurde, elle ne pourrait pas appliquer son programme, parce que nous sommes trop asservis à l’entité européenne, parce que l’ennemi civilisationnel est infiltré partout. Elle serait probablement assassinée. De plus, son programme présente trop de lacunes, de non-dits et de zones floues pour qu’on puisse avoir confiance.

Il y a deux urgences, auxquelles malheureusement trop peu sont prêts à déférer :

- Sortir de l’Europe, restaurer la souveraineté nationale et l’indépendance.

- Imposer, par la force, nos lois fondamentales à ceux qui prétendent nous placer sous le joug d’une superstition totalitaire.

Il viendra peut-être un moment où le peuple, de plus en plus appauvri, n’aura pas d’autre alternative que la soumission passive ou la rébellion. Un copain étranger nous expliquait il y a peu : « la question n’est pas de savoir si vous allez avoir une guerre civile, elle est de savoir quand elle éclatera. » Toute notre Camorra estime que c’est très vraisemblable. Mais le sursaut risque de n’intervenir que trop tard. Le temps aux traîtres de prévoir les parades et d’écraser le mouvement.

Il ne faut plus attendre. Et surtout ne pas présenter une masse compacte aux forces destructrices de l’ennemi. La meilleure tactique est celle de la goutte de mercure : quand on veut l’attraper, elle se fractionne en mille petites gouttelettes insaisissables pour se reformer plus loin. Il s’agit de priver l’ennemi, son aviation, ses chars, d’objectifs. Un bulldozer ne peut pas écraser les fourmis, en revanche, avec le temps et la patience, les fourmis peuvent bouffer le conducteur. Etre partout et masqué, semer la crainte chez l’ennemi, qu’il ne se sente jamais en sécurité. C’est ainsi que des va-nu-pieds peuvent vaincre les armées les mieux équipées technologiquement. Des milliers de petits sabotages anodins constituent un formidable bélier stratégique.

Pour cela, il faut du temps, de la patience, du courage. Peu importe la durée : un peuple qui veut vivre ne mesure ni son temps, ni sa peine, ni ses sacrifices. Mais notre peuple,  endetté et gavé de consommation, abruti de propagande, bâillonné par les infâmes du politiquement correct a-t-il encore le courage de vivre ? Là est la question.

Il est urgent d’agir, la résistance par le clavier ne peut rien. C’est une illusion que d’imaginer que les mots peuvent dispenser des actes.

Nous ne publierons rien d’ici janvier, sauf si des évènements importants venaient bousculer le train-train abrutissant des « fêtes de fin d’année ». Donc, nos vœux seront contenus dans cet extrait de la « prière du para » (Aspirant Zirnheld) :

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce qu’on vous refuse.
Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
.

Je nous souhaite le courage, en 2012, de redevenir un peuple de citoyens, une nation.

Sacha.

 

 

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