Et si c’était une question d’impérialisme ?

ignace_davos_macron_mondialisme-tv_libertesOn piétine ! Les commentateurs de tous bords -y compris chez nous autres patriotes- sont atteints de logorrhée prophétique. Bayrou perdra-t-il le vote sur la motion de confiance, Foutriquet sera-t-il contraint à partir si l’initiative de destitution lancée par Méluche par extraordinaire, aboutissait, le poudré va-t-il s’emparer de l’article 16 (que presque personne n’a lu !), va-t-il nous lancer dans une guerre imbécile contre la Russie, la guerre otano-Russe va-t-elle se terminer, que va faire Trump et ainsi de suite.

C’est non seulement fatigant, cela m’horripile, car ce sont de vains débagoulages par ceux qui soit ne comprennent rien à rien, soit prennent leurs désirs pour la réalité. Personne ne songe à poser des questions fondamentales :

(1) Quelle conjoncture historique nous a-t-elle amenés à cette gabegie politique, économique, ethnique, éthique ?

(2) Quelles seraient les bonnes solutions pour y remédier ?

(3) Au cas où nous parviendrions à sortir de ce marais putride, que ferions-nous ensuite ?

Je n’entends que des amusettes à court terme, des « si »destinés à mettre Paris en bouteille. Rien de plus.  Aucun recul historique, aucune réflexion sur le long terme, aucun projet clairement formulé pour  la France, à l’exception notoire mais ignorée, de l’UPR.

Je vais déplaire. Peu importe. Il me semble utile de revenir à cette remarque de Marx (mais oui !) selon laquelle le taux de profit des entreprises capitalistes, du fait de la généralisation des progrès techniques dans la production exacerbe la concurrence, tend à baisser, ce qui conduit ipso facto à la concentration du capital et génère des groupements monopolistiques (ou consortiums) qui, en pesant politiquement notamment par la pression sur les salaires, parviennent un temps à limiter cette baisse. Cela s’est rapidement révélé insuffisant, et le capitalisme a dû trouver des sources d’approvisionnement à bas prix par occupation et exploitation de ressources coloniales. Ce phénomène, a pris toute son ampleur dans la seconde moitié du XIXe siècle, lorsque débute cette phase que Lénine (eh oui, encore !) a baptisée « Impérialisme ».

Ces mesures ne suffisant pas, les consortiums se sont internationalisés. Par exemple, dès avant la première guerre mondiale, il s’est formé entre les grands banquiers et industriels de France et d’Allemagne des consortiums du charbon, de l’acier, de la chimie… Lesquels ont non seulement bien survécu à la guerre, mais encore ont prospéré dans les années trente avec l’adjonction de capitaux Américains (essentiellement en Allemagne). Ces consortiums avaient leurs agents politiques de chaque côté du Rhin. : le personnel politique de la République de Weimar, puis du IIIe Reich, d’un côté du Rhin, de la IIIe République (Front Populaire inclus) de l’autre. Ils ont bel et bien résisté à la seconde guerre mondiale. Par exemple, Rheinmetal, a prospéré dans l’industrie de guerre sous Hitler et continue aujourd’hui avec la guerre otano-Russe. Certes, la colossale IG-Farben a éclaté, mais il reste ses morceaux fondateurs tels BASF ou Bayer. La belligérance va de pair avec un certain « commerce ».

Leur idée -bien représentées en France par les « synarques » d’avant-guerre et aujourd’hui par ces agents de l’oligarchie globaliste que l’on nomme « état-profond » se résume ainsi : il faut en finir avec la « petitesse » des politiques économiques nationales, afin d’établir un marché international « libre » et « concurrentiel » (concurrentiel ?? il y a de quoi rire !) basé sur une monnaie unique. Tiens ! Cela ne vous rappelle rien ? N’est-ce pas ce que l’on a vu avec l’embryon de l’Europe politique avec la CECA dans les années 1950 et que l’on voit aujourd’hui avec le monopole des politiques économiques de la Commission de Bruxelles ?  L’UE est le produit fini de l’impérialisme. Voulue par les consortiums monopolistes, profilée par le IIIe Reich, peaufinée par la CIA Américaine, incluse dans le pacte Atlantique sous l’emprise de la monnaie Américaine, elle est à  la source de la plupart de nos maux auxquels s’ajoutent des aberrations institutionnelles purement françaises. Qui donc s’étonnerait ensuite, sachant cela, de la délirante politique des prix de l’énergie consécutive à l’indexation du prix de notre électricité d’origine nucléaire sous chantage germano-européen ?

L’on dira que j’exagère, et de vrai j’ai outrageusement simplifié une problématique très complexe,  et l’on m’accusera de marxisme ou de communisme. Point ! Les marxistes ont su analyser l’impérialisme ; évidemment la solution socialiste qu’ils ont mise en œuvre n’était pas la bonne, l’Histoire l’a montré avec la chute de l’URSS, mais je pense que leur analyse demeure correcte. Ce n’est pas parce que Staline pensait que la Terre est ronde que la Terre est cubique !

Je vais encore déplaire, en recommandant la lecture attentive de trois ouvrages d’une historienne marxiste, détestée des historiographes de Sciences-Po (ce qui est plutôt un honneur !), mais ayant patiemment compulsé les archives, Annie Lacroix-Riz :

(1) Le Choix de la Défaite , éditions Dunod, collection Poche,

(2) Les origines du Plan Marshall, éditions Armand Colin,

(3) Aux origines du carcan européen, éditions Delga.

Ces trois ouvrages, très riches références aux archives, se complètent et, à mon avis, donnent une explication cohérente aux phénomènes désastreux auxquels nous devons faire face.

Je retiens de tout cela que l’on a grand tort de couiner contre la dévastation économique sans prendre la peine d’en expliquer le processus et sans comprendre que ce n’est pas la politique qui fait l’économie, mais que c’est l’économie qui fait la politique.

Raymond.

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Volte-face ou poker-menteur ?

cheveche-athena-smallAgacé par le tintamarre triomphant des va-t-en-guerre de l’extrême-occident, j’entends par là les atlantistes de tout poil, à la suite des frappes Américaines sur les sites nucléaires officiels de l’Iran, j’avoue m’être laissé aller à répliquer sur le réseau X et donc de proférer à chaud un certain nombre de sottises telles « Trump est aux ordres de Netanyahu », « Trump est contrôlé par le deep-state » et ainsi de suite.

En fait, c’était idiot, et une nuit d’enquête auprès de services Internet généralement bien documentés, me conduit à considérer les faits d’une tout autre manière. Voyons :

a) L’Agence Internationale de l’Energie Nucléaire indique depuis longtemps que l’enrichissement de l’uranium en Iran s’effectue à des fins civiles, et c’est un fait connu depuis trois décennies.

b)  Netanyahu a sans aucun doute des visées expansionnistes, et brandir avec insistance une éventuelle menace nucléaire est un moyen commode de vendre une intervention agressive en Iran. Le subterfuge est usé jusqu’à la corde, depuis le gros mensonge des armements biologiques avancé pour justifier une agression contre l’Irak de Saddam Hussein., mais il fonctionne encore.

c) L’agression israélienne contre l’Iran s’ensuivit d’une riposte massive par missiles. De tels bombardement saturent les moyens de défense antiaériens israéliens, et cela coûte très cher, avec la crainte qu’à force d’emploi ces moyens-là viendraient à manquer.

d) Or l’effort logistique pour approvisionner ces défenses incombe principalement aux États-Unis, ce qui n’est pas sans poser un problème à un pays qui rencontre, dans le cadre d’une dette énorme et de l’inflation -sans compter la rébellion des gauchistes contre les mesures de salut public de l’Administration Trump- beaucoup de difficultés. Il fallait donc désamorcer l’obsession nucléaire de Netanyahu.

e) Il y eut un précédent sous la première administration Trump, celle d’un bombardement contre de prétendus dépôts d’armes chimiques lors de la guerre de Bachar-Al-Assad contre les brigands de « L’États Islamique ». Prévenus par les Américains, Russes et forces loyalistes ont tout simplement déménagé de la base visée, et le bombardement s’est révélé être pure mise en scène, suffisamment pour calmer les va-t-en-guerre.

f) Dans le cas présent, des photographies prises par des satellites d’observation montrent des files de camions déménageant manifestement « quelque chose » depuis un site. Ce qui conduit à penser que les Iraniens savaient qu’un coup se préparait et qu’il fallait mettre la vaisselle à l’abri. Les bombardements ont frappé des installations vidées, et, toujours selon les observations satellitaires, semblent n’avoir fait qu’ébouler des entrées et sorties de tunnels, sans détruire les installations souterraines lesquelles, quoi qu’on en dise, sont probablement trop profondes pour être atteintes même par les « super-bombes » américaines.

g) Il s’ensuit que la question du « nucléaire iranien » n’est pas réglée du tout, mais que le tintamarre fait autour de l’opération peut avoir suffi à calmer les ardeurs belliqueuses de Netanyahu, lequel a dit grand merci à son mécène Américain. Voilà qui ressemble fort au subterfuge employé en Syrie : beaucoup de bruit pour rien, mais un gain politique local certain.

h) Si tel est le cas, il est probable que les informations arrivées en temps voulu à Téhéran pour organiser le déménagement ont été transmises par divers canaux, peut-être via la Russie et la Chine, ou par quelque service de renseignement, peut-être même par le Pentagone lui-même. Notons aussi que pour le moment l’Iran n’a pas répondu en attaquant des intérêts américains quelque part dans le monde.

i) Quoi qu’il en soit, vrai ou faux, « il n’y a plus de danger nucléaire iranien », Netanyahu perd un prétexte pour continuer son agression contre l’Iran.

Il reste à terminer cette guerre. La fermeture du détroit l’Ormuz par l’Iran, si elle est menée à son terme, serait de nature à provoquer un gigantesque séisme économique en matière d’approvisionnements énergétiques. L’affaire pourrait provoquer des heurts graves entre l’Iran et l’extrême-occident, ce qui serait contre-productif et dangereux. C’est pourquoi Washington implore les « affreux » Chinois de dissuader Téhéran d’aller jusqu’au bout d’une colère… peut-être fictive elle aussi. Curieux tournant des rapports géopolitiques. Nous verrons ce qui s’ensuivra.

Ce qui me semble raisonnable serait une négociation entre Téhéran et Tel-Aviv : tu arrêtes tes missiles, je laisse mes bombardiers au parking et nous décidons d’un modus vivendi. Moscou et Pékin peuvent conseiller utilement Téhéran, Washington a désormais des moyens de pression sur Netanyahu. Wait and see…

Ce que j’expose ici est une construction logique à partir de faits observés. Il n’est pas du tout sûr que j’aie interprété correctement les signaux, mais j’ai la conviction que Trump a fait un coup de billard à trois bandes et que la « marionnette » de l’affaire n’est peut-être pas lui. Néanmoins, même anti-woke, c’est un président AMERICAIN, la continuité impérialiste de la « destinée manifeste » n’est pas interrompue pour autant. Méfiance, donc !

En attendant, les braillards de bac-à-sable qui crient victoire et encensent l’emploi du « big-stick », vantent les super-bombes et la Wunderwaffe B2, font des manifestations intempestives en France même, à l’exemple de leurs adversaires d’ultra-gauche LFI, pourraient bien être les cocus de l’histoire. C’est ce que je leur souhaite, tellement ils m’agacent.

L’imprécateur

 

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Mai 1945 – Mai 2025

Nous ne sommes pas nostalgiques de l’URSS, mais en ces temps de peste européâstres, à l’occasion de la célébration de la victoire de la coalition des Alliés occidentaux et de l’URSS sur la bête immonde du nazisme, en drapeau-sovietique-victoire-nazisme-300x150réponse aux révisionnistes de l’UE et à leur propagande, nous estimons utile de rappeler, en affichant le drapeau rouge de la Victoire, le rôle immense du sacrifice des peuples de l’Union Soviétique dans ce combat victorieux. Vingt-cinq à vingt-sept millions de morts : tel a été, par le sang versé, et quoi que l’on puisse penser du totalitarisme stalinien, le prix de la liberté d’une Europe que l’abominable caporal autrichien mettait sous le joug germanique au nom de sa « Neue Europa ».

La propagande européâstre nie ce sacrifice et dresse un rideau de fer et de haine contre la Russie. Rappelons seulement que le 14 décembre 1942, le Time faisait sa une sur le futur maréchal Joukov, en commentant : « Les Allemands sont en train de perdre en Russie, ce qui signifie qu’ils sont en train de perdre la Seconde Guerre Mondiale (…) » . Il y avait eu la bataille d’arrêt devant Moscou, et Stalingrad : l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme.

Nous n’en dirons pas plus, l’Histoire renvoie les discours venimeux des révisionnistes européâstres à la poubelle. Mais, écrivait Brecht, « Le ventre est encore fécond d’où est surgie la bête immonde ». Soyons vigilants.

Regardez et écoutez l’émission de Tocsin avec Annie Lacroix-Riz et Éric Branca :

Pour notre Camorra : Vautrin.

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EUROFASCISME (1)

euro-nazismeOutrepasser la durée raisonnable de présence sur les (mal nommés) « réseaux sociaux » est nuisible. Les mêmes évènements, verbiages, fausses analyses, y sont répétés à satiété voire très au-delà jusqu’à induire la saturation de l’esprit réduisant à la longue la raison à un automatisme robotique de réponses lapidaires et superficielles. Et cela quel que soit le réseau, même les moins idéologiquement idiots tels X ou GETTR. Heureusement, d’avoir lancé sur X une vilaine vacherie m’a valu une semaine de bannissement, me permettant de prendre la mesure de l’intoxication. Voilà qui permet de retrouver le mode analytique qu’autorise un sain recul.

Donc : prenons les faits qui agitent nos internautes en ce moment, l’intérêt étant qu’une fois gratté le vernis ils peuvent révéler les causes sous-jacentes, si elles existent. Cependant il n’est pas possible de les traiter à partir d’un classement établi a priori, en fonction d’un mythique « ressenti » d’ordre éthique, pas plus que d’une « logique » présupposée les ordonner les uns par rapport aux autres selon une chaîne de causalité. En fait nous les construisons tout d’un coup à partir du fatras que l’on appelle ordinairement « politique » ou « géopolitique ». Cependant si toi, lecteur, as appris à disserter selon un ordre rhétorique, je consens à faire semblant de les exposer à la manière aristotélicienne voire, si la fantaisie m’en prenait, « in modo et figura ».

1. Les médias de grands chemins n’en parlent guère et lorsqu’ils ne peuvent faire autrement que de le mentionner ils s’empressent de le présenter selon le biais idéologique inassumé bien que très réel dont se servent les « globish » de l’UE : les pseudo-valeurs servant à justifier tous les excès. Je parle ici de ce qui constitue objectivement un acte majeur de totalitarisme, l’interdiction faite par les juges Roumains à Calin Georgescu de concourir lors d’une élection présidentielle déjà arbitrairement reportée au motif spécieux que monsieur Georgescu aurait bénéficié d’un soutien Russe sur le réseau Tik-Tok. Sauf que l’on sait aujourd’hui que ce « soutien » a été organisé par la camarilla du président sortant dans le but de faire baisser la cote de son principal adversaire du moment. Manipulation ratée puisque M. Georgescu est sorti premier de ce tour initial.

Selon les principes de la démocratie bourgeoise, puisque l’enquête avait révélé que le candidat Georgescu était indemne d’un soutien étranger et qu’il avait la préférence d’une partie de l’électorat, il eût été normal que le processus électoral se poursuivît et que le candidat eût été autorisé à concourir au second tour. Mais les temps ont changé. M. Georgescu n’est pas dans la ligne idéologique de ces messieurs-dames (je me comprends !) de l’axe Trilatérale-Bielderberg-Davos-Bruxelles, il n’est pas pour le soutien forcené à l’Ukraine, n’aime pas que son pays soit placé par l’Otan en face de la Russie, est finalement plutôt réservé en ce qui concerne la politique erratique de l’U.E.. Le plus simple était « donc » de lui interdire de se présenter à l’élection. Ce qu’a fait la Cour Suprême Roumaine après l’intervention de l’Élysée, et les pressions de l’organisation terroriste de Soros ne sont pas non plus exclues. M. Georgescu dominait dans les sondages, voilà qui était intolérable pour nos satrapes de l’U.E..

La « démocratie » de l’U.E., parangon autoproclamé de la Démocratie et de la Liberté, implique donc un principe d’exclusion de la volonté des peuples et, par conséquent, de l’autodétermination.

Nous autres Français ne devrions pas nous en étonner. (a) Le résultat du référendum de 2005 contre le projet de « constitution » européenne n’a-t-il pas été ignoré par Sarkozy lequel a profité d’un parlement à son gré pour imposer le traité de Lisbonne reprenant les mêmes dispositions « constitutionnelles » ? (b) Chez nous le choix  des candidats à l’élection présidentielle n’est-il pas strictement réduit à un catalogue de personnages « télévisuels » en réalité bien dans la ligne générale de la politique instaurée en 1981 et peaufinée au fil des décennies ? L’arme, en l’occurrence, a été trempée par l’olibrius Hollande qui a contraint la publication des noms des signataires des parrainages, de telle façon que, la veulerie aidant, des candidats gênants sont interdits. Tel a été le sort de M. Asselineau, partisan du « Frexit » en 2022. La France du conglomérat ouest-européen est bien dans la ligne idéologique de l’U.E.

Certes, le procédé est plus grossier en Roumanie, à la manière de Causescu, mais c’est le même, employé de manière hypocrite et vicieuse, sous le régime hérité de la Terreur de 1792. François Asselineau parle en l’occurrence d’Eurofascisme. Je retiens cette appellation car, le fascisme centralisateur niant l’autonomie des gens pour lui substituer la violence d’État (l’individu n’est rien, l’État est tout, selon Mussolini), la méthode est bel et bien fasciste. L’on comprend donc que dès lors qu’une caste (une classe, diraient les marxistes) dispose de l’État non seulement elle dicte pour loi ce qu’elle a résolu, strictement dans le sens de son idéologie et des ses intérêts, mais elle fait tout pour continuer à posséder l’État, ses moyens d’action et de coercition, de propagande. Le gougnafier Breton a vendu la mèche : si l’AfD accédait au pouvoir en Allemagne, « nous » procéderions comme en Roumanie. Nous voilà prévenus.

Voir la suite ici.

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EUROFASCISME (2)

les-pieds-nickeles2- Bien sûr, le train du monde, ce que l’on appelle de notre côté « le réel » (mais je me demande si notre intellect n’institue pas « un » réel plutôt qu’il ne le perçoit) ne va pas toujours selon les vœux ou selon l’imaginaire de nos satrapes. C’est ce qu’il advient lorsque ces gens-là participent d’une idéologie fort ancienne au demeurant, qu’ils héritent d’un groupe de potentats-décideurs dont ils sont, consciemment ou non, les obligés. Tant que ce groupe détient le pouvoir, ses obligés ne se posent guère la question de leur propre autonomie, ils pensent et agissent selon les us, coutumes, mœurs et idées du groupe (« état-profond ») dominant. S’il est « woke » ils le sont aussi. S’il désigne l’ennemi, ils le désignent de même. S’il dirige une organisation à laquelle ils participent au titre de valets d’armes, et qui de surcroît leur prodigue l’illusion d’une protection suzeraine, les voilà quiets et obéissants. Monsieur Biden leur plaît et ils attendent que madame Kamala lui succède pour leur tranquillité. Mais que par le jeu d’une fermentation populaire le potentat vienne à changer, que Messieurs Donald, Elon, J.D., RFK opèrent une révolution (réelle ou illusoire ?), alors nos suiveurs se comportent comme de la volaille décapitée courant encore au désordre dans leur basse-cour jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Désarmés et incertains, nos suiveurs s’efforcent de vilipender les gêneurs tout en hébergeant leurs inspirateurs ordinaires : Monsieur Soros s’installe en personne à Bruxelles et Monsieur Trump est Hitler. Pire : les « usurpateurs » deviennent aussi l’ennemi, Donald est un agent de Vladimir. Voilà qui témoigne d’un grand désordre psychique lorsque la peur, la frustration et la sclérose intellectuelle prennent le pas sur l’analyse objective. Quoi ? Nous étions en guerre, cela nous convenait, et voilà que l’on voudrait nous imposer la paix ? Que faire, madame Ursule ? Mais… Continuer la guerre, mon cher Manu ! Voilà qui ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd mais bel et bien dans celle d’un fripon psychopathe se voyant très bien en chef de guerre voire en Grand Mamamouchi de l’Union Européenne ! Voilà, voilà, nous allons soutenir à fond ce cher Zelenski, lui envoyer des armes et même des soldats. Et tant qu’à faire réarmer notre Empire européen, parce que, hein ? Cette méchante Russie dont l’armée, dit LCI, est exsangue et combat à coups de pelle, de machines à laver et de chameaux, sans parler de ces diables de Nord-Coréens invisibles, cette horde, dis-je, va bientôt se ruer sur notre chère Europe. Il nous faut bien huit cents milliards de la planche à billets pour réaliser ce projet de Défense Européenne !

Trêve de plaisanterie. Les armées des pays européens captifs de l’U.E. sont à l’os, tout ou presque a été donné en trois ans à Zézé-de-Kiev. Quand à la nôtre, elle sait encore bien faire dans des guerres asymétriques, mais sur le front de l’Est… ? Avons-nous les moyens de refaire rapidement une Armée ? Il n’y a plus de casernements, pas de quoi habiller des piou-pious ni les armer, ni les instruire. Le recrutement ? Comment faire avec quelques freluquets wokes adorateurs de Greta, moitié fémelins moitié hermaphrodites, fainéants et indisciplinés, face à des gars aguerris capables de se battre par un froid continental, consentant à mijoter quatre jours avant l’assaut dans 15 km de tuyaux hauts d’un mètre quarante-cinq et capable ensuite de tomber à bras raccourcis sur les arrières d’un adversaire coriace ? En sus, une armée « européenne », c’est un serpent de mer aussi vieux que la sotte U.E. elle-même; jadis c’était le projet de CE.D. (Communauté Européenne de Défense) que le Général De Gaulle, qui s’y connaissait, avait combattu comme une idée folle.

Car, souvenons-nous en, une politique de défense va de pair avec une diplomatie, une diplomatie avec un État, un État avec une Nation. Que je ne sache pas que l’U.E. soit une nation, ce n’est qu’un conglomérat de pays dont les intérêts divergent ; le machin qui sévit à Bruxelles n’est pas un État. Certes il aspire à devenir un état fédéral et madame Ursule comme monsieur Manu y travaillent, l’état artificiel de guerre contribuant à essayer d’en vendre le projet au sujet Lambda. Mais cette « fédération » ne serait rien d’autre que ce qu’est déjà l’U.E., un tigre de papiers juridiques sans corps ni tête. Si les peuples l’acceptaient, ils s’en mordraient vite les doigts en subissant la tyrannie d’un euro-fascisme renforcé avec plus de rigueur encore qu’aujourd’hui.

Les satrapes désemparés ont certainement en tête un zombie de C.E.D. mais je pense que c’est un vernis sur l’élytre du coléoptère qu’ils veulent nous faire ingurgiter de force. Regardons attentivement la situation de l’U.E. après grattage du vernis : cela ne brille pas du tout. D’une part les populations vieillissent, ne se renouvelant plus et sont progressivement remplacées par le Barbare. D’autre part nombreux sont les pays – France en tête- à être colossalement débiteurs. Il est des pays dont le PNB, seul étalon de création de richesse et de biens, ne parvient plus à la hauteur du service de la dette. Cela traînait depuis l’effondrement boursier de 2008 et s’est considérablement aggravé à l’occasion de la manipulation « covid » qui a coûté bien davantage que le « koikilenkoûte » macronique. La politique de suivisme fanatique adoptée par les satrapes européistes dans la guerre d’Ukraine a considérablement précipité le désastre. Donc : énergie chère, désindustrialisation même en Allemagne, marché stupidement ouvert à l’étranger, inflation, dette. Voilà qui ne favorise pas une « économie de guerre ».

 Les cris d’orfraie appelant à la guerre ne correspondent à une volonté haineuse qu’à la marge. Non que cette volonté soit mythique, la Russie étant l’exact opposé de la décadence occidentale, il suffit d’écouter (si l’on en a la patience) les verbiages des Starmer (l’outsider protecteur des gangs de violeurs), Macron, Loiseau, Barrot et consorts. Mais il s’agit surtout d’une opération d’intoxication (« psy-op ») à l’usage du peuple qu’après l’entraînement « covid » l’on souhaite définitivement assujettir par la peur. Rien de mieux pour remorquer derrière soi les gogos qu’une « menace existentielle » purement fictive brandie par un minable Führer. Dès lors les satrapes espèrent que le peuple gobera sans broncher les réquisitions de biens, de personnes et surtout d’argent.

Depuis quelques semaines il est fortement question de mettre la griffe sur l’épargne des européens de l’ouest et singulièrement sur celle des Français. Ce n’est pas nouveau, puisqu’il y a quelques années l’indescriptible Panier-Runacher (disciple de Soros) évoquait déjà cette captation de l’épargne pour solder la dette. L’affaire revient aujourd’hui si fort que l’on ne peut que comprendre de quoi il s’agit, à moins d’être idiot comme un « normy ». Sous couvert de « défense » l’en entend bien voler l’épargne pour effacer les conséquences désastreuses des politiques menées par la caste au pouvoir, à Paris comme à Bruxelles. Le peu brillant Minc a même lancé un ballon d’essai : et si l’on créait un « emprunt obligatoire » égal à cinquante pour cent de l’impôt sur le revenu payé l’année précédente ? Diantre ! Quel régal ! Mais comment faire passer la pilule dans le peuple le plus accablé d’impôts de la Terre ? Pardi ! En employant les méthodes ayant si bien fonctionné lors de l’ouverture de la « fenêtre d’opportunité » covid. « Le pass vaccinal ne sera pas obligatoire ! » Puis : « Ah ! Mais le mal se répand donc « allons, pass, pass, pass, allons pass-donc, tous vaccinés, tous protégés ! » Peu importent les effets secondaires et les atteintes à la liberté. Cette fois, ce sera « Souscrivez volontairement à l’emprunt de la Défense Nationale, nous vous le rendrons à 3,5% avant l’août, foi d’animal, intérêt et principal ! » L’épargnant se méfie, certains « complotistes » disent qu’il ne reverra jamais son argent. Alors : « Il est obligatoire de souscrire à l’emprunt ! » et le tour est joué. Peu importe si le produit de l’extorsion sera employé à bien d’autres fins que celles prétextées. Si l’on a réussi l’opération « peur de la menace existentielle », seuls y trouveront à redire les complotistes d’extrêêêême drwâââte que l’on insultera, censurera, frappera d’amendes, voire emprisonnera. L’important étant que les moutons de Panurge suivent le bélier par-dessus bord. Dans ce jeu de dupes les satrapes, Macron en tête, seraient gagnants, les « mormies » suivraient le Führer, l’argent changerait de mains. Alléluia !

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EUROFASCISME (3)

0000256-ni-europe-ni-otan-smallPour faire bon poids, pourquoi ne pas voler l’argent de ces affreux Russes, hein ? Oh ! Pas les capitaux, mais les bénéfices ! Brillante idée indeed ! Les intérêts de ton livret A t’appartiennent et personne d’autre que toi n’a le droit d’en disposer ni de les barboter. En principe… Donc les intérêts des fonds confisqués à la Russie appartiennent à celle-ci ? Bagatelle, n’est-ce pas ? Mais si tu les voles, toi, gouvernement de brigands, tu vas de faire tailler un beau costume d’escroc. Voilà qui tombe bien alors que tu dépends de prêteurs et investisseurs étrangers pour qui business is business et un deal, un deal. Du coup, camarades, les investisseurs étrangers y regarderont à deux fois avant de risquer leur capital dans un pays gouverné par la pègre, pourri de dettes, prétendant se réindustrialiser par l’emprunt. Et puis… te souviens-tu de l’emprunt Russe d’avant 1914 ? Le cirque a duré un siècle, les souscripteurs spoliés par les Bolcheviks n’ont jamais cessé de réclamer le retour de leurs sous (qui advint à la fin des années 80, encore très peu). Bref, nigauds, croyez-vous que la Russie vous tiendrait quittes d’une extorsion ?  Nos satrapes, décidément, sont des génies.

3- C’est un vieux truc bourgeois : lorsqu’une caste a ruiné son pays, elle essaie de s’en sortir par la guerre. Voyez les États-Unis de Roosevelt. Quelque chose me dit que ce gars-là voyait dans la guerre en Europe une bonne opportunité pour fourguer des produits US aux belligérants puis aux pays ruinés. Et puis un examen attentif des faits historiques suggère qu’il avait sciemment titillé les bellicistes Japonais pour qu’ils entrent en guerre ; mais je suis complotiste, n’est-ce pas ? Soit ! Il semble que Trump ait intelligemment choisi la voie de la paix des armes et de la guerre économique. Je reste dubitatif en constatant que l’on a proposé une « trêve » aux Russes sans garantie que le Zézé de Kiev et ses copains eurofascistes n’en profiteraient pas pour repimper les restes de l’armée otano-kiévienne avant de sonner à nouveau la charge. À l’heure où j’écris, Vladimir et Donald s’entretiennent , je ne préjuge donc pas de la suite, je sais en revanche que Vladimir n’est pas fou et qu’il ne tombera pas dans le piège.

Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit plus haut, l’idée d’une paix en Ukraine met les eurofascistes en transes, car elle les priverait d’une illusoire méthode pour essayer de résoudre la pagaille qu’ils ont répandue chez eux. Ils font donc de mauvaise fortune Bunker, ce qui explique l’agitation désordonnée de ces satrapes peccamineux, suscitant les slogans bellicistes de leurs réseaux d’olibrius télévisuels interlopes et bigarrés. Ainsi, ignorant volontairement leur faiblesse militaire, jettent-ils non de l’huile, mais des ATACMS sur le feu en les guidant avec des informations venues de satellites Français. Ils font ainsi de la France un belligérant objectif, méritant une riposte contre ce qu’il faut bien appeler « terrorisme » puisque des populations civiles sont visées. Ils se mettent en ordre de bataille en consolidant leur dispositif de propagande. Notamment en France, l’ARCOM dirige une version moderne de Radio Stuttgart avec une bonne centaine de Ferdonnet mâles et femelles dont quelques ministres tel Darmanin osant prétendre que Samuel Paty, martyrisé par un islamiste tchétchène, l’a été ipso facto par les Russes car, selon lui, les Tchétchènes sont Russes. Les palotins élyséens sont aussi ignobles que ceux du Père Ubu, un « affreux sagouin ». Malheureux Samuel Paty dont le martyr est exploité par l’escroquerie du Fond Marianne (n’est-ce pas Rudy « Reichstag » ?) et par la propagande des va-t-en-guerre…

Tirons de tout cela des conséquences. Les plus optimistes d’entre nous pensent que tout ce foutoir annonce la fin de ce régime ; je n’en suis pas sûr du tout dans la mesure où les eurofascistes forcent la vapeur pour instaurer, sous couvert d’un « fédéralisme » qui n’aurait rien de fédéral mais tout de jacobin, un totalitarisme juridique bien bétonné. Certes, à terme, le système s’effondrera miné par ses contradictions, mais si nous devions attendre des décennies les dégâts seraient irréparables. Les attentistes du collapsus me sont suspects.  Qu’en est-il de l’horizon actuel ? Une Europe occidentale en réalité divisée mais dont les satrapes de la commission sont ouvertement fascistes, n’offrant pour perspective que la disette, la guerre et l’oppression des populations dans tous les domaines, fiscal, économique, politique, bref un totalitarisme belliqueux. Une France aux mains d’une coterie parfaitement en accord avec cette entité européâstre, de surcroît perverse, corrompue, antinationale. L’exemple de la Roumanie (mais aussi de la Moldavie et même le nôtre, comme je l’ai expliqué plus haut), la perspective à court terme de l’arrivée d’une arme monétaire numérique mise en place par Mme Lagarde, l’instauration d’un état non de droit, mais des « juges » (Conseil Constitutionnel, Conseil d’État) et des procureurs (Parquet financier), le propagande médiatique, tout cela indique qu’une solution de nos problèmes vraiment « existentiels » par voie constitutionnelle, c’est-à-dire légale, est désormais impossible.

Il ne demeure que des voies légitimes, non-constitutionnelles pour nous libérer de ce système oppresseur. Ne croyons pas à la possibilité d’un coup d’État militaire ; l’Armée obéit par principe au politique et même si (je le sais) nombre des engagés sont favorables à la libération, les officiers généraux (caste pléthorique, on me dit qu’il y en aurait près de six mille) seraient plutôt du côté de ceux qui les paient (l’Otan…) que du côté du peuple, malgré de brillantes exceptions. Quant au « Grand Soir », rêve fumeux des gauchistes, ce serait par essence une gigantesque pagaille, un chaos sans buts politiques à terme, facilement clivable en coteries opposées, débouchant sur la guerre civile avec intervention de l’étranger en répression.

Reste la lutte de libération. Elle pourrait prendre la forme d’une lutte non-violente, mais la France de Macron n’est pas l’Inde de Gandhi, la répression et le noyautage du mouvement des Gilets Jaunes montrent que la non-violence ne serait pas efficace chez nous. Pensons plus volontiers à une guérilla de libération patiente et organisée qui à la longue bénéficierait de l’adhésion populaire. Il lui faut une vision d’avenir, un objectif politique, une organisation et une direction.

Pour finir, je soumets à votre réflexion ces paroles d’Alexandre Soljenitsyne :

« Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l’intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malades. Vous avez la maladie du vide. Le système occidental va vers son état ultime d’épuisement spirituel : le juridisme sans âme, l’humanisme rationaliste, l’abolition de la vie intérieure…

Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures. Elles ont oublié que le premier droit de l’homme, c’est le droit de ne pas encombrer son âme avec des futilités…

Cependant, le gouffre s’ouvrira à la lumière. De petites lucioles dans la nuit vacilleront au loin. Il y aura des hommes qui se lèveront, au nom de la vérité, de la nature, de la vie. Ils exerceront leurs enfants à penser différemment, à remettre l’esprit au-dessus de la matière. Ils briseront la spirale du déclin du courage.

Ainsi viendra l’éclosion des consciences dressées. »

Voilà, tout est dit.

Antonio

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Rien n’arrivera sans efforts !

diablesse-et-angeline-aux-armesConsternation !

J’écoute, je lis la réinfosphère et je constate : cette « trumpmania » que nous craignions est bel et bien là. Bien sûr, elle est exactement à l’opposé du « Trump-bashing » des médias du Propaganda Staffel, lesquels couvrent Trump et Musk d’ordures wokes. Mais, et cela m’inquiète, elle est EXACTEMENT à l’opposé, ce qui veut dire dans un état de contre-dépendance du débagoulage officiel. Et donc la paresse, si nuisible aux peuples.

Faisons la part des choses. Nous sommes quelques rares dissidents à avoir compris que dans la politique de Donald Trump il y a les rapports du patriote Trump à son pays et les rapports de l’État-Unien Trump au reste du monde.

Commençons par les seconds. Le mythe puritain de la « Destinée Manifeste » les sous-tend : nous sommes le peuple élu et notre devoir est d’apporter la Civilisation au reste du monde plongé dans la barbarie. La simple observation des faits historiques montre qu’il n’y a, derrière ce masque messianique, rien d’autre que la volonté hégémonique, autrement dit l’impérialisme. Et un empire, quel qu’il soit, pille les satrapies qu’il conquiert ou attrape par gravitation. C’est cela qui fait sa richesse et sa puissance. C’est précisément ce mouvement centripète qui a fait la richesse et la puissance des États-Unis depuis 1945.  Aux yeux de l’empire, les habitants d’une satrapie ne sont pas tout-à-fait des Hommes et le satrape n’est pas en mesure de transiger sur pied d’égalité avec lui. Tout au plus peut-on l’envoyer guerroyer au limes, et à ses frais. Mais s’il s’insurge, on le punit, par la guerre, le coup d’état, les droits de douane, les sanctions économiques. L’empire agit avec ses satrapies de la même façon qu’il essaie de se comporter avec le Barbare qui lui fait de l’ombre.

Toutefois, lorsque l’empire s’affaiblit par le jeu de ses contradictions internes, la loi d’airain impériale s’affaiblit. Les satrapies s’agitent, les Barbares se coalisent, la tendance est à un retour aux traités égalitaires entre Nations tels les traités de Westphalie. Un monde pluripolaire apparaît, opposé à l’empire. Cependant le Prince, nourri d’impérialisme, s’il prend la mesure du danger pour l’empire, a peine à adapter sa politique étrangère à la nouvelle donne et tend à agir comme si rien n’était changé du rapport des forces.

Donald Trump, si habile et intelligent soit-il, semble demeurer dans le statu quo ante, ce qui, je pense, explique l’étrange manière dont il aborde la politique étrangère des États-Unis. Contre la Russie, par exemple, il brandit les sanctions si celle-ci ne vient pas négocier selon ses idées : je veux bien négocier sur les territoires, mais gelons le conflit et reportons à deux décennies futures l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan. Comprend-il que pour la Russie, cela est inacceptable, et que la négociation doit porter sur l’ensemble de la sécurité en Europe, afin que les petits satrapes de l’UE et de Kiev ne soient pas tentés de rejouer l’aventure post-maïdan ? Trump se trouve face à Poutine, d’État à État, de Nation à Nation, sur pied d’égalité ; la donne a changé et il lui faut adapter sa diplomatie. Y parviendra-t-il ?

Il est vrai que les rapports de Trump au pré-carré Américain, l’Union Européenne, peuvent inciter à quelque optimisme quiconque saute trop rapidement aux conclusions. Notamment, le président semble décidé à ignorer les fonctionnaires débridés de la « commission » de Von der Leyen et à ne négocier bilatéralement qu’avec les pays de l’UE. C’est bien, si cela porte un coup fatal à cette UE héritée de la Neue Europa hitlérienne, récupérée par l’OSS puis la CIA de Dulles. Mais cela n’est pas joué, et par ailleurs, les négociations bilatérales avec les pays se feront-elles d’empire à satrapie, ou sur pied d’égalité diplomatique ? L’avenir nous le dira, mais concernant la France, je ne me fais aucune illusion.

« Rien ne m’est sûr que la chose incertaine », se lamentait Rutebeuf. Oui, l’effet Trump ne détruira pas ipso-facto l’édifice juridique européen de papiers idéologiques totalitaires, c’est à nous de le jeter bas.

Cependant, les rapports du patriote Trump à son pays sont, du moins dans les intentions et les premiers décrets, des exemples à méditer et à transposer. Il mène une politique de puissance : barrières douanières, réindustrialisations, recherche d’une énergie abondante et à bon marché, projets de haute technologie, fermeture des frontières et contrôle strict d’une immigration choisie pour ses compétences, tout ce qui en matière économique manque à nos politiciens avachis. Souveraineté aussi, en sortant d’une OMS achetée par Gates et la Big-Pharma, sortie de la Coop21 et abandon des délires climatolâtres et de la « transition énergétique ». Dégraissage de l’État fédéral en supprimant toutes les officine inutiles, budgétivores et nuisibles. Retour possible à la liberté d’expression et abandon de la censure d’État et privée. Condamnation et lutte contre les délires idéologiques et politiques de la caste « woke » : deux genres, masculin (mâle) et féminin (femelle), tout le reste relevant de la psychiatrie, interdiction de la propagande perverse dans les établissements d’enseignement, fin de la « discrimination positive »… et ainsi de suite.

C’est le contraire de ce qu’essaient de nous imposer l’UE et sa « commission » et chacun d’entre nous, Dissidents, ne peut qu’adhérer à un projet qui comblerait nos vœux si nous pouvions le réaliser chez nous. Voilà qui semble agiter le marais coassant des eurolâtres, témoins les réactions et commentaires haineux, les rodomontades de plateaux de télévision et de la presse de grands chemins. Il est amusant d’entendre une dame Loiseau cajoler que Trump est un « looser », par exemple. Les plus optimistes d’entre nous diront qu’ils ont peur et que leur règne est fini.

Faisons la part, dans ces manifestations de la caste, de la vaine prétention, de l’hypocrisie et de la ruse. Car même un satrape ne renonce pas à son pouvoir avant d’être écrasé par la force populaire. Le vent de liberté est encore loin de nos côtes, et il est clair que les eurocrates concoctent des obstacles législatifs, juridiques et policiers pour tenter de s’en protéger. S’il survenait des révélations gênantes pour eux, soyons assurés que tout serait mis en œuvre pour qu’il n’en soit pas parlé sur les chaînes de propagande officielles et que les plateformes et sites de réinformation seraient étranglés par des mesures coercitives. Autrement dit, « l’effet Trump » en l’occurrence ne nous délivrera pas ipso facto. L’adversaire menacé et acculé devient encore plus dangereux. Il ne renoncera ni aux délires de la « transition énergétique », ni à son atlantisme forcené, ni aux délires pervers du wokisme, ni aux ingérences terroristes de l’Open Society des Soros, ni aux projets totalitaires du Forum de Davos, au contraire, attendons-nous à ce qu’il aggrave notre assujettissement en nous imposant un tigre de papier fédéraliste. Vous verrez : l’Allemagne va bientôt voter, la Roumanie probablement aussi, et si les résultats ne plaisent pas aux eurocrates, Breton et Von der Leyen nous ont prévenus, les votes seront annulés.

Ne croyons donc pas que nos satrapes soient un jour touchés par la grâce du « trumpisme ». Ce que nous pensons juste pour nos pays, et qui ne doit pas sortir d’un simple catalogue de denrées politiques importées des USA, doit être imposé par un combat de tous les instants. Un combat nouveau, rompant avec les combines du parlementarisme, avec des votes truqués, avec une légalité devenue illégitime. En somme, un combat de partisans long, douloureux, meurtrier, mais auquel il faut consentir pour ne pas manquer le train de l’Histoire qui arrive sous nos yeux. « Aide-toi, le Ciel t’aidera. »

L’imprécateur.

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Ariane Accomplie, roman politiquement incorrect

1-ariane-200-x150Nous avons quelquefois parlé de livres intéressants. Cette fois, nous allons aborder un roman dû à un ami de notre Camorra, un certain « Monsieur Charles » dont le premier roman (désormais indisponible) s’intitulait « Vindicare ». Je sais qui se cache derrière l’anonymat de ce nom de plume, Monsieur Charles, ayant pour ma part contribué à la conception de la couverture de son nouveau livre , « Ariane Accomplie ». Ce titre est disponible chez l’imprimeur (https://librairie.bod.fr/ariane-accomplie-monsieur-charles-9782322553341), et sur Amazon (lien).

La présentation de l’ouvrage explique : « 2052 : Ariane, jeune archéologue, échappe au monde orwellien dans lequel elle vit. Cependant cette échappée n’est pas du goût des maîtres du système qui la poursuivent. De tribulations en rencontres, à la faveur d’un phénomène cosmique, elle finira par être acceptée par une communauté dissidente qui la protègera et au sein de laquelle elle trouvera enfin la paix et la liberté » Toutefois, nous sommes loin d’un roman à l’eau de rose : le bruit et la fureur des Führers du Monde Nouveau -celui de nos détestés « mondialistes »- y sont bien présents, tout comme la dénonciation du wokisme. Bref : c’est un roman politiquement très incorrect. Ce que nous aimons !

Ariane vit dans une « bulle », du genre ville de 15 minutes, découpée en quartiers isolés les uns des autres, car le « vivre-ensemble » entre tribus hétérogènes ne fonctionne pas du tout. La ville est sous le tyrannie d’un podestat délégué par les mondialistes, relayé par des « kapos », petits hommes gris et veules espionnant numériquement tous les habitants. C’est par hasard qu’un de ces Kapos, Enaid, découvre qu’Ariane ne correspond pas à cet « ordre » des mondialistes wokes, et qu’elle est passée du côté de la Dissidence. Il en informe le podestat Areh, qui décide d’éliminer Ariane en l’envoyant dans une mission dangereuse, conduisant une « Greta » électrique, par un itinéraire traversant des campagnes dissidentes où elle pourrait être victime d’une embuscade.

Heureusement, Estelle, agent de la Dissidence, prévient ses amis de la Communauté de Val-Aux-Blés du passage d’Ariane, en demandant qu’Ariane soit sauvée en éliminant ses suiveurs, Enaid et deux Chimères. Opportunément, un formidable orage magnétique détruit les centres électroniques de l’Intelligence Centrale du Monde Nouveau, grille la voiture (électrique !) suiveuse, et aide au sauvetage d’Ariane recueillie dans la Communauté, sous la protection de la Décurie locale. Elle participera à la vie de la Communauté et aux combats que mène celle-ci sous la commandement du décurion Alexis. Les sbires lancés à ses trousses seront éliminés dans un combat épique, elle retrouvera ses parents et finira par accorder sa main à Alexis.

Il est clair que ce nouvel univers est en totale contradiction avec l’idéologie mortifère du Monde Nouveau de Davos, et que les personnages importants de la Communauté instruisent Ariane des us et coutumes locales. Notamment, dans ce rôle, nous trouvons le décurion Alexis qui instruit militairement Ariane, le maire Martial, ancien chef de guerre, et Isabelle, veuve de guerre. Tous lui apprennent la règle du bon sens qui gouverne les Communautés dissidentes. Nul doute que ces principes pourraient servir aussi dans l’avenir, lorsque nous aurons une France à reconstruire.

Ce roman n’est pas sans parenté d’inspiration avec « La Nouvelle Rome » de Paul Farnet (édité par Terre de France), sauf qu’ici la rupture est violente et la guerre de libération bien présente, avec l’appui logistique secret de la Russie. De quoi donner des boutons aux habituels russophobes de l’occident collectif.

Indice de qualité : la livraison d’Ariane Accomplie est scandaleusement annoncée dans un délais de 3 à 7 mois par  Amazon, ce qui marque un ouvrage dérangeant pour les mondialistes. J’ai personnellement subi presque un an de délais de livraison de « The Real Anthony Fauci » de RF Kennedy, avec des rappels essayant de me faire changer d’avis quant à la commande. Ne vous laissez donc pas décourager, et commandez plutôt le livre à votre libraire ou chez Books on Demand où il est immédiatement disponible.

Ange Gabriel alias « Satellix Géodésix » sur X

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L’assaut populaire

0000256-ni-europe-ni-otan-smallPoint de vœux cette année, sauf pour toi-même, lecteur et pour ta famille. Pour la France.. Ah ! Qu’elle survive aux méfaits de la caste politique du parti de l’étranger, c’est tout ce que nous pouvons espérer si le peuple maltraité se décide enfin à faire parler la poudre.

Cependant l’observateur attentif, sachant se garder de prendre ses espoirs pour la réalité, ne manquera pas de constater que le monde se situe aujourd’hui sur la ligne de partage des eaux entre le déversoir du mondialo-wokisme et celui, tant désiré, d’un retour au bon-sens naturel.

Essayons de faire la part des choses. La France est dans un état paraissant désespéré, comme elle en connut tant depuis le honteux traité de Troyes (21 mai 1420) lorsque le roi fou Charles VI et l’infâme Isabeau de Bavière ont déshérité le Dauphin. La France était vendue aux godons et à leurs complices Bourguignons. Le parti de l’étranger n’a, depuis, jamais désarmé, et nous le retrouvons au pouvoir avec un président psychopathe qui a dépecé les secteurs stratégiques de l’industrie en les vendant à l’étranger, et ne rêve que d’une fédération totalitaire gouvernée par des technocrates ubuesques. L’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! ainsi répétait le traître Mitterrand sautant sur son siège comme un cabri.

Mais cette « <europe> n’est qu’une construction juridique totalitaire, porteuse de guerre et de ruine comme nous pouvons le constater dans son engagement délirant en faveur du « proxy » ukro-nazi. Elle essaie de tuer les Nations. Heureusement, des chefs d’Etat, Orban, Fico, s’opposent à cette aventure imbécile et meurtrière. Et des peuples disent « NON » comme le peuple Roumain, comme le peuple Moldave, comme le peuple d’Azerbaïdjan. À chaque fois, la caste répond par l’ingérence active, aidée par des organisations fascistes de milliardaires tels l’abominable Soros (décoré de la merdaille de la « Liberté » par le sénile Biden) ou l’infect Gates, soutenus par des traîtres stipendiés aux leviers du pouvoir.

Mais cela pourrait connaître une fin en 2025. Depuis décembre dernier, les cloportes s’agitent -certains se métamorphosent- dans le perspective de l’arrivée moins de Trump que de celle de son équipe savamment choisie, dont Elon Musk et RF Kennedy, qui entendent bien nettoyer les écuries d’Augias en y faisant passer des fleuves. En outre, il est clair que la guerre de « proxy » ukro-otanienne contre la Russie est perdue, et que la Russie est maîtresse du jeu. Ne nous étonnons donc pas que les ennemis mondialistes de la civilisation cherchent à semer encore plus le chaos, comme ils le font au Proche-Orient.

Ne nous faisons pas d’illusions ! Nous l’avons écrit, Trump n’est pas le Messie, et ce n’est pas de lui qu’il faut attendre la Libération. Il roule pour son pays, et nul ne saurait le lui reprocher, mais il essaiera de sauvegarder ce qu’il pourra de l’hégémon Yankee. Il aura en face de lui les BRICS qui se renforcent (voir la conférence de Kazan). Espérons que la diplomatie -voire le « business »- l’emporteront sur le « big stick ». Toutefois, la Libération ne viendra que de nous seuls !

Des cloportes quittent leur repaire, disais-je. Nous apprenons que le calamiteux Trudeau a démissionné. Fort bien, s’il est remplacé par Poilièvre, qui semble un homme de bon sens. En Géorgie, l’abominable agent de l’occident a été virée. Bien ! Papa Scholtz démissionne en Allemagne : parfait, s’il ne le remplace pas, par un de ces tours de passe-passe dont l’occident collectif a le secret, un forcené euro-atlantiste. Personnellement, comme Elon Musk, mes préférences vont à l’AFD associée à d’autres souverainistes. La construction totalitaire de l’UE vacille, et nous voulons sa destruction complète.

Tout cela, c’est bien beau. Mais la France, sous le socialisme depuis 1792 ? Quatre « gouvernements » en un an, l’actuel étant dirigé par un fossile vivant de la IVe République, fainéant et corrompu, avec une flopée de ministres incompétents, pervers et idiots, une Assemblée bordélique livrée au caprices des « apparentements », des tas de règlementations absurdes comme ces ignobles Zones de Féroce Exclusion inspirée de la vermine escrolo, des agriculteurs qui essaient désespérément de défendre leur métier et la nourriture des Français, et contre qui un salopard de Retaillaud envoie les milices blindées gouvernementales.. La France néantisée diplomatiquement, chassée d’Afrique, ridicule aux yeux des pays sains du monde. Je ne ferai pas l’immense liste des saloperies et sagouineries du régime, vous la connaissez.

La caste et ses maîtres de l’UE vont s’accrocher à leurs vieilles lunes, pour essayer de résister à l’esprit du temps qui est désormais vers un retour aux traités de Westphalie avec un petit air de liberté montant des peuples. Notre seule chance de salut est de faire sauter ce régime, sans inventer une VIe république  qui serait un retour aux impuissances de la IVe. Mais pour  cela, il ne faut pas compter sur le vote, qui, l’expérience le prouve, est systématiquement truqué dans le catalogue des impétrants et dans le comptage des suffrages. Il faut consentir à l’insurrection, à ce populari impetu qui n’exclut pas de faire parler la poudre.

Sacha

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Bravo Trump, mais ne soyons pas « trumpomanes »

citizen-trump-smallBon : Donald Trump a non seulement été élu triomphalement, mais il semble qu’il fasse le « Grand Chelem » en conquérant la majorité du Sénat et de la Chambre des représentants. Nous ne pouvons qu’être contents pour le peuple des États-Unis. En effet, les Démocrates ont dérivé au loin en direction du totalitarisme : censure, propagande éhontée, perversion de l’idéologie des « droits-de-l’homme » (LGBT, trans, wokisme, drogue), climatolâtrie désastreuse, abandon des intérêts du peuple, immigrationnisme échevelé, manipulation des processus démocratiques, complicité criminelle avec la « Big-Pharma » et confiscation des libertés fondamentales. C’en était trop, il fallait que le peuple édifie un barrage contre ce flot de perversion totalitaire.

Les résultats du vote constituent la preuve qu’un sursaut salutaire a été accompli. Il semble que l’administration Trump aura à régler le plus rapidement possible une crise intérieure au pays, économique, certes, sociologique aussi car il semble que le peuple soit partagé entre patriotes « conservateurs », orientés vers la famille, la morale, le pragmatisme qu’implique la réalité, et, en face, les « mondialistes » progressistes, wokes. À cela s’ajoute une dette immense, peut-être impossible à réduire. A priori, disposant des deux Chambres, l’administration Trump bénéficierait d’un boulevard politique pour réaliser ses projets ; mais l’état profond (ou les états profonds selon Jean Lopez) ne s’est pas évaporé soudainement, il perdure, ayant implanté des métastases partout dans les institutions. Pour nettoyer le marais, ou les écuries d’Augias, il faudra à l’administration Trump la force d’Hercule. Souhaitons-lui de pouvoir détourner l’Alphée et la Pénée pour cette tâche.

Cependant, nous demeurons stupéfaits en constatant cette espèce de « Trumpomania » qui s’est emparée des patriotes autres que nous depuis la nuit du 6 au 7 novembre. Ils semblent avoir l’impression que la victoire du candidat Républicain va faire tache d’huile et que tout soudain problèmes et conflits de par le monde vont s’estomper par la grâce de L’Oncle Donald. L’adversaire certes demeure en ses délires, mais l’on dirait qu’un délire inverse s’empare de notre camp, il suffit d’écouter ce qui se dit sur les réseaux sociaux et les chaînes Internet de réinformation.

Autant mettre nos amis et alliés en garde : cessez de rêver, Trump n’est PAS le Messie, il n’est pas là pour rédimer l’humanité. C’est un homme d’État soucieux avant tout de son pays et de son peuple, ce que nous ne lui reprochons pas. Dans son slogan, « make America great again » s’inscrit parfaitement l’esprit de la domination Américaine depuis 1945 avec, sous-jacente, la fameuse « Destinée Manifeste » évoquée en 1845 par un journaliste, John O’Sullivan, pour justifier l’agression à venir contre le Mexique. C’est un messianisme propre à cette Nation se croyant investie d’une mission providentielle, mais dissimulant des intérêts de puissance qui se manifesteront ensuite par des tentatives de domination mondiale sur les pays réputés « barbares ». C’est-à-dire tout le reste du monde. L’infra-culture d’Hollywood et l’ « American way of life » ne sont que des leurres pour asseoir la puissance impériale.

Or c’est précisément cet impérialisme qui est à l’origine de conflits tels que l’on peut en discerner aujourd’hui. Les efforts des BRICS visent précisément à instituer et constituer un autre ordre mondial entre Nations dans le même esprit que celui ayant inspiré les Traités de Westphalie (1648). L’unipolarité mise en œuvre par les États-Unis et leurs satellites après l’effondrement de l’URSS est désormais contestée. Notamment l’unicité du Dollar comme monnaie d’échange internationale et l’exportation du droit des États-Unis ne sont pas plus supportables que les incessantes ingérences états-uniennes dans la vie des Nations.

Or Donald Trump entend bien préserver la suprématie du Dollar dans les échanges mondiaux, cela veut dire qu’il souhaite conserver un levier de puissance auquel il est difficile de résister sans s’exposer à des sanctions appauvrissant les États qui ne viendraient pas à résipiscence. Il faut à un impérialisme du temps, des défaites voire des humiliations pour abandonner ses velléités de domination. Les États-Unis n’en sont pas encore là. C’est pourquoi nous ne sombrons pas dans la « trumpomania » et pensons, comme les Russes et probablement les Chinois, qu’au-delà des politesses protocolaires, il serait décevant voire dangereux de s’en tenir aux professions de foi du Président Trump, et qu’il est plus réaliste d’attendre ses actes pour en tirer des conséquences diplomatiques, économiques et stratégiques.

Certains patriotes attendent la chute de l’Union Européenne comme si tout soudain la caste de Bruxelles et sa clientèle mondialiste allaient s’égayer dans la nature, épouvantés par le spectre Trump. Dangereuse illusion ! Rien ne permet de penser que ces gens-là seraient disposés à abandonner leurs dérives totalitaires fédéralistes, leurs délires politiques et sociologiques, leur pouvoir absolu. Il est intéressant de constater qu’ils se rendent à Belgrade, pour rencontrer Viktor Orbàn qu’ils vouaient hier encore aux gémonies, tout simplement parce que le Premier Ministre de Hongrie aurait l’oreille de Donald Trump. Pure manœuvre dilatoire. Peut-être les États-Unis les mettront-ils au pied du mur en affaiblissant l’Otan (nous ne croyons pas à la disparition totale de cette organisation agressive), mais alors nous serions prêts à parier qu’ils ressortiraient des cartons moisis des années 50 du XXe siècle le projet de Communauté Européenne de Défense, combattu par le Général De Gaulle en son temps. Autrement dit que les européâstres durcissent leurs projets fédéraux et tentent de faire de l’UE un sous-empire agressif bien que ruiné économiquement et nain diplomatique. De même le mondialisme et le wokisme de cette Europe ne s’éteindront pas d’un coup ! C’est pourquoi nous ne devons pas baisser les bras, devons œuvrer encore et toujours plus activement à en finir, nous seuls patriotes des pays d’Europe, avec cette entité monstrueuse. La victoire ne viendra pas d’ailleurs.

Quant à l’Ukraine, penser que la question serait réglée en vingt-quatre heures, c’est pure folie. L’Occident collectif est à l’origine du conflit, avec le projet de démantèlement de la Fédération de Russie et la mainmise sur les richesses de la Russie, tel qu’il est exprimé dans les plans de la Rand Corporation. Il est en passe d’échouer dans sa tentative, et il serait naïf, dangereusement naïf, de croire que la Russie accepterait soit un gel du conflit à la Coréenne, soit de renoncer aux oblasts russophones désormais incorporés par référendum et acceptation par la Douma à la Fédération de Russie. Sans doute Donald Trump en est-il conscient, et sait-il que les négociations seront très difficiles et longues. Tout ce que l’on peut espérer étant qu’en regard les va-t-en-guerres de l’UE ne deviennent pas plus déments qu’ils le sont à la perspective de la paix.

Ce ne sont là que des exemples de problèmes graves, et n’imaginons pas par ailleurs que Trump s’accommodera des BRICS sans chercher à les diviser. En conclusion, réjouissons-nous que le peuple Yankee ait enfin trouvé un homme d’État à la hauteur, mais, amis patriotes, remettez les pieds sur terre, ne soyez pas « trumpomanes », encore une fois ce n’est pas l’avènement du Messie qui s’est produit le 5 novembre. Le chemin vers la liberté, la souveraineté et l’indépendance reste encore à parcourir.

Pour notre « Camorra »,

L’Imprécateur.

 

 

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