Afin de donner aux imbéciles ayant voté socialiste une petite idée de ce qu’ils ont fait à la France et aux Français.
FLAMBUBU roi
Acte III, scène II
La grande salle de l’Elysée, 19 juin 2012.
Père Flambubu, dit « Captain Wreck », Mère Rottweiler, Officiers et soldats de fortune ; Baritau, palotin de Justice, Valse, palotin du Dedans, Moscou-Vichy, palotin des Phynances, Patriotes enchaînés, financiers, magistrats, greffiers.
Père Flambubu : Apportez la caisse à Patriotes et le crochet à Patriotes et le couteau à Patriotes et le bouquin à Patriotes ! Ensuite, faites avancer les Patriotes !
(On pousse brutalement les Patriotes)
Mère Rottweiler : De grâce, ne te modère pas, Père Flambubu !
Palotin Valse : Pas de quartier ! Sauf ceux des banlieues, là on protège !
Père Flambubu : J’ai l’honneur de vous annoncer que pour changer la population du royaume, je vais faire périr tous les Patriotes et prendre leurs biens.
Patriotes : Horreur ! A nous, Peuple et soldats !
Père Flambubu : Amenez-moi le premier Patriote et passez-moi le crochet à Patriotes. Ceux qui seront condamnés à mort, je les passerai dans la trappe, ils tomberont dans les sous-sols du Pince-Porc et de la XVIIe Chambre à sous, où on les décervèlera. (Au Patriote) Qui es-tu, boufre ?
Le Noble : Comte du Puys du Dingue.
Père Flambubu : De combien sont tes revenus ?
Le Patriote : Deux cent mille uros.
Père Flambubu : Condamné !
(il le prend avec le crochet et le passe dans le trou)
Mère Rottweiler : Quelle charmante férocité !
Père Flambubu : Second patriote, qui es-tu ? (Le Patriote ne répond rien) Répondras-tu, boufre ?
Le Patriote : Grand-duc de Saint-Aignan.
Père Flambubu : Excellent ! Excellent ! Je n’en demande pas plus long. Dans la trappe. Troisième Patriote, qui es-tu ? Tu as une sale tête.
Le Patriote : Candidat de la 11e circonscription, des villes de Méricourt et d’Hénin-Beaumont.
Père Flambubu : Très bien ! Très bien ! Tu n’as pas autre chose ?
Le Patriote : Rien.
Père Flambubu : Dans la trappe, alors. Quatrième Patriote, qui es-tu ?
Le Patriote : Bailly, du Limousin.
Père Flambubu : Quels sont tes revenus ?
Le Patriote : Je suis ruiné.
Père Flambubu : Pour cette mauvaise nouvelle, passe dans la trappe. Cinquième Patriote, qui es-tu ?
Le Patriote : Simple citoyen Sacha Vautrin, retraité.
Père Flambubu : Ça n’est pas lourd ! Tu n’as rien d’autre chose ?
Le Patriote : Cela me suffisait.
Père Flambubu : Eh bien ! Mieux vaut peu que rien. Dans la trappe. Qu’as-tu à pigner, Mère Rottweiler ?
Mère Rottweiler : Tu n’es pas assez féroce, Père Flambubu !
Père Flambubu : Eh ! J’enrichis mes électeurs mosquétaires avec modération. Je vais lire MA liste de LEURS biens.
Le greffier : Comté du Puys-du-Dingue.
Père Flambubu : Commence par les duchés, stupide bougre !
Le greffier : Duché de Saint-Aignan, Comté du Puys-du-Dingue, baillage du Limousin, chevaleries d’Hénin-Beaumont et de Méricourt, misérable chaumière de retraité.
Père Flambubu : Et puis après ?
Le greffier : C’est tout.
Père Flambubu : Comment, c’est tout ! Oh bien alors, en avant les Patriotes, et comme je ne finirai pas de remplacer la population, je vais faire exécuter tous les Patriotes, et ainsi nous aurons tous les biens vacants. Allez, passez les Patriotes dans la trappe !
(On empile les Patriotes dans la trappe)
Dépêchez vous plus vite, je veux faire des lois maintenant.
Plusieurs : On va voir ça !
Palotin Baritau : Hon Monsieuye ! Un service en Dura Lex, je vais m’en donner à cœur-joie !
Père Flambubu : Je vais d’abord réformer la justice, après quoi nous procèderons aux Phynances.
Plusieurs magistrats : Nous nous opposons à tout changement !
Père Flambubu : MERDRE. D’abord les magistrats non adhérents au Syndicat de la Magistrature ne seront plus payés.
Les magistrats : Et de quoi vivrons-nous ? Nous sommes pauvres.
Père Flambubu : Vous aurez les amendes que vous prononcerez à l’encontre des Blancs et les biens des prisonniers de souche. Vous relaxerez et dédommagerez sur vos biens et revenus les racailles que vous avez emprisonnées. Et je vous défends de condamner les mineurs multirécidivistes.
Chœur des magistrats : Horreur ! Infâmie ! Sacandale ! Indignité ! Nous nous refusons à juger dans des conditions pareilles !
Père Flambubu : A la trappe, les magistrats !
(Le palotin Baritau les pousse vers la trappe. Ils se débattent en vain)
Mère Rottweiler : Eh ! Que fais-tu, père Flambubu ? Qui rendra maintenant la justice, à part les juges rouges ?
Père Flambubu : Tiens, Baritau, un peu ! Et surtout moi ! Tu verras comme ça marchera bien !
Mère Rottweiler : Oui, ce sera du propre.
Père Flambubu : Allons, tais-toi, bouffressque. Nous allons maintenant, messieurs, procéder aux Phynances.
Financiers : Il n’y a rien à changer.
Père Flambubu : Comment ! Je veux tout changer, moi. D’abord je veux garder pour mes copains la moitié des impôts.
Palotin Moscou-Vichy : Chouette ! Je serai le tire-lires du Royaume !
Financiers : Pas gêné !
Père Flambubu : Nous allons multiplier l’impôt sur le revenu par trois. Messieurs, nous établirons ensuite un impôt de quatre-vingt pour cent sur la propriété, un autre du même taux sur le commerce et l’industrie, et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès, de mille cinq-cents uros chacun.
Premier financier : Mais c’est idiot, Père Flambubu !
Deuxième financier : C’est absurde !
Troisième financier : Ça n’a ni queue ni tête.
Père Flambubu : Vous vous fichez de moi ! Dans la trappe, les Phynanciers !
(On enfourne les financiers)
Mère Rottweiler : Ah ça, Père Flambubu, quel bon roi tu fais, tu massacres tout le monde !
Père Flambubu : Eh merdre ! Je NOUS enrichis !
Mère Rottweiler : Oui, mais plus de percepteurs…
Père Flambubu : Ne crains rien, ma douce enfant, j’irai moi-même de village en village recueillir les impôts.
…………
SCENE VII
La salle du Conseil de Flambubu, décembre 2012.
Père Flambubu, Mère Rottweiler, Conseillers des Phynances.
Père Flambubu : Messieurs, la séance est ouverte et tâchez de bien écouter et de vous tenir tranquilles. D’abord, nous allons faire le chapitre des Phynances, ensuite nous parlerons d’un petit système que j’ai inventé pour faire venir le beau temps et conjurer la pluie.
Un conseiller : Fort bien, Monsieur Flambubu.
Mère Rottweiler : Quel sot homme !
Père Flambubu : Madame de ma merdre, garde à vous, car je ne souffrirai pas vos sottises. Je vous disais donc, messieurs, que les phynances vont passablement. Un nombre considérable de chiens à bas de laine se répand chaque matin dans les rues et les salopins font merveille. De tous côtés on ne voit que des entreprises ruinées, des maisons brûlées et des gens pliant sous le poids de nos Phynances.
Le conseiller : Et les nouveaux impôts, monsieur Flambubu, vont-ils bien ?
Mère Rottweiler : Point du tout. L’impôt sur les mariages n’a encore produit que trois mille uros, et encore le Père Flambubu poursuit les gens partout pour les forcer à se marier.
Père Flambubu : Sabre à phynance, corne de ma gidouille, madame la financière, j’ai des oneilles pour parler et vous une bouche pour m’entendre. (Eclats de rire.) Ou plutôt non ! Vous me faites tromper et vous êtes cause que je suis bête ! Mais corne de Flambubu ! (Un messager entre.) Allons bon ! Qu’est-ce qu’il a encore, celui-là ? Va-t’en, sagouin, ou je te poche, avec décollation et torsion des jambes.
Mère Rottweiler : Ah ! Le voilà dehors, mais il y a une lettre.
Père Flambubu : Lis-la. Je crois que je perds l’esprit ou que je ne sais pas lire. Dépêche-toi, bouffresque, ce doit être de Marine.
Mère Rottweiller : Tout justement. Elle dit que Vladimir Vladimirovitch l’a accueillie en Russie très bien et qu’il va envahir tes Etats pour rétablir la République et que toi tu seras enduit de goudron et de plumes.
Père Flambubu : Ho ! Ho ! J’ai peur ! J’ai peur ! Ha ! Je pense mourir ! Ô pauvre homme que je suis. Que devenir, grand Dieu ? Ce méchant homme va me tuer. Saint-Just, Marx, Mitterrand et tous les saints, protégez-moi, je vous donnerai de la phynance et je brûlerai des cierges pour vous. Seigneur, que devenir ?
(Il pleure et sanglote.)
Raymond. Pcc Alfred Jarry.
Share
Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !