Au pays des fous

Vous savez quoi ? Il n’y a rien de plus triste qu’une fête de village. Ce ne fut pas toujours le cas, il me souvient de fêtes, il y a dix ans, avec défilés de chars, et une foule telle qu’il devenait presque difficile de remuer sa couenne. Le hasard m’a fait participer à deux fêtes villageoises, l’une le quinze août, l’autre les 18 et 19. La première n’avait qu’un public clairsemé, et nonobstant deux zèbres faisant les abrutis sur les autos-tamponneuses – vrais sujets d’étude anthropologique – il n’y avait rien de marrant. La seconde était carrément funèbre, à peine une centaine de personnes et deux étals forains. On incriminait la chaleur ; or le 15 août, il faisait un temps mi-figue mi-raisin. La chaleur a bon dos, c’est l’écran Potemkine pour cacher le désenchantement général et le fait que tout le monde est fauché.

Je me suis pris à rêver d’une Fête de la Libération, la France enfin débarrassée de la dictature socialiste qui posa sur nos dos la lourde botte de l’imbécillité traîtresse du Tout socialisme et de Sa Proéminence l’Etat. Ce serait une vraie fête, davantage encore que celle de 1944. Hélas, ce n’est qu’un rêve, puisque personne n’est décidé à lutter pour jeter aux orties cette caste politique infâme. A croire, comme le dirait mon voisin Kiki-le-camionneur, que les Français aiment se faire sodomiser avec des barbelés. Pourtant, que de guillotines, que de fourches patibulaires pourrions-nous ériger sur les places publiques ! Mais la jeunesse a peur, témoin ce que me racontent des jeunes pourtant patriotes : l’Etat nous espionne, la BAC, le GIGN sont sur nos talons. Ah ! Les ordures ont bien réussi leur tour de passe-passe, avec des images de gros bras policiers et les tracasseries réservées spécifiquement à nos vrais jeunes, tandis qu’on craint les « djeunes » et qu’une Taubira leur fout une paix royale ! Il n’y a que nous les vieux, pour ne pas couper à cette propagande, et être prêts offrir nos vieilles poitrines et faire parler la poudre de nos vieilles pétoires. Soliveau-le-Médiocre et ses sbires, l’immonde officine fasciste Terra Nova, peuvent bien dormir sur leurs deux oreilles !!! Jusqu’à ce que l’exaspération l’emporte et que les piques prennent l’Elysée, Matignon, le Palais Bourbon. Car il n’est pire teigneux que le cocu.

Au moins avons-nous eu un frisson d’ironie en apprenant qu’un député socialiste d’origine tunisienne s’était fait molester dans son pays d’origine par les chers protégés du Parti Stupide,  barbus primaires qui reprochaient à sa femme et à sa fille une tenue « indécente ». Les traîtres ont tout de suite hurlé : « ne faites-pas l’amalgame ! » Eh bien : si ! En temps de guerre, on n’a pas le temps de réfléchir si, comme le disaient les trotskystes sous l’Occupation, « derrière l’uniforme ennemi se cache un prolétaire ». On n’a pas le temps de se dire : « il y en a des bons ». Le fait d’obéir aux nazis classait l’ennemi. Le fait d’obéir au fascisme chamelier  le classe également. Réfléchir, dans cette perspective, c’est se faire tuer. L’incident -grave- devrait servir de leçon, mais pour recevoir des leçons, il faut un cerveau sain, et le cerveau socialiste est dément. Les islamistes ont massivement appelé à faire élire Soliveau II, l’élu des 700 mosquées,  et entendent bien recevoir un retour sur investissement. Les socialistes s’y appliquent, avec un zèle dégoûtant. N’a-t-on pas vu ces traîtres se précipiter aux fêtes de l’aïd ? Pour que ces larves réagissent, il faudrait que les agressions salafistes contre les socialistes se multiplient. Et encore !

Voyez le pauvre petit grain de Valls, coincé par les racailles d’Amiens : « On recherche désespérément Christiane Taubira, disparue dans la forêt guyanaise, qui a lâchement abandonné son petit camarade Manuel Valls isolé à Amiens. » Signé Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes,  membre de la Droite populaire. Le laxisme complice des socialistes avec l’ennemi civilisationnel est proprement écœurant. En cette affaire, pour éviter la guerre le gouvernement a choisi le déshonneur : il aura les deux ! Comme en 1940 ! Abject ! Pauvre Valls, en butte au critiques de son propre camp et ne pouvant se soutenir des encouragements de la droite.

De quelle droite ? En grande partie, d’une droite UMPiste qui ne diffère guère du Parti Stupide dans ses orientations étatistes et pro-islamistes. La preuve : « en résistant aux appels des rivaux UMP Jean-François Copé et François Fillon qui le sommaient d’interrompre ses vacances pour sermonner Vladimir Poutine et prendre la tête d’une croisade contre Bachar al-Assad, en prenant même le risque fou de décevoir Bernard-Henri Lévy, Hollande a peut-être fait preuve de sagesse : de plus en plus de Français, d’abord favorables à une intervention pour arrêter les tortures et les massacres ordonnés par l’abominable régime de Damas, s’interrogent sur les conséquences d’une arrivée au pouvoir des islamistes .» (Christine Clerc, dans Valeurs Actuelles) Nous n’irons pas jusqu’à supposer que Soliveau II puisse être capable de sagesse : à l’impossible, nul n’est tenu. Il est simplement velléitaire, mais cela suffit. La droite d’appareil n’est pas guérie de l’ahurissante politique arabe de la France, et serait prête à renouveler les crimes de l’agression contre la Serbie et la Lybie au détriment de la Syrie. Toujours prête, comme son adversaire PS, à faire le lit des barbus. La droite d’appareil et le PS, c’est la même caste politicarde dont il faudrait se débarrasser.

Idem en matière d’européâstrie : Pécresse a le culot de dire -toujours dans Valeurs Actuelles - : « Commençons par instaurer un ministre européen des Finances, responsable de l’exécution des traités que nous avons signés, une stratégie industrielle commune, une politique commerciale fondée sur la réciprocité et un gendarme bancaire européen. Vous verrez alors revenir la confiance des investisseurs dans la capacité de l’Europe à renouer avec la croissance. Au lieu de cela, que voit-on ? Une France qui fait marche arrière quand tous nos voisins avancent et se réforment. » Autrement dit : continuons avec les abandons de souveraineté, faisons confiance à cette Europe qui n’apporte que maux et ruines. Non, décidément, les traîtres parlent d’une seule voix, à gauche et à droite.

Enfin, voici la rentrée, et, en avance sur l’automne – mais ne sommes-nous pas dans l’hiver idéologique ? – tombent les feuilles d’impôts. Alarmant ! Les augmentations sont telles que bien des gens que je rencontre constatent qu’il disparait un salaire de plus dans leurs revenus. Honte à ce pays qui ruine ses citoyens ! Pardonnez-moi si je cite une troisième fois Valeurs actuelles, mais je partage entièrement leur appréciation : « la majorité parlementaire a définitivement adopté le 31 juillet une loi de finances rectificative « fortement marquée par l’exigence de justice », selon le communiqué triomphant de Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac. Ce qui, dans la nov-langue socialiste, signifie de fortes augmentations d’impôts. S’il subsistait le moindre doute dans leur esprit, les Français sont désormais assurés que François Hollande n’envisage pas sérieusement de renoncer au taux astronomique de 56 % du PIB national recyclé dans le fonctionnement de l’État et des collectivités. Le filon de la dépense publique financé par l’endettement semble se tarir, qu’importe, celui des impôts prendra encore un peu plus le relais. » Autrement dit : les socialistes font exactement le contraire de ce qu’il faudrait et nous mènent droit dans le mur. Pendant ce temps, la Sécu traite mieux les illégaux que les assurés français : on voulait les laisser libres d’exiger, eux qui ne versent rien, des médicaments de marque plutôt que des médicaments génériques ! Remarquez, en matière de méfaits, la gauche s’y entend : un « sink-tank (1) » gauchiste, autre officine fasciste nommé « Carte sur Table » – allez sur leur site pour mesurer leur degré de débilité- ne suggère-t-il pas à Soliveau-Le-Médiocre de faire payer un impôt à ceux qui, s’étant saigné pendant deux lustres pour devenir propriétaires, ont fini de payer leurs traites ? Ahurissant ! Mais qu’est-ce que ces crétins ont dans la tête ?

Ce pays est fou ! Gouverné par des fous, élus par 29% de fous, avec encore 26% de fous du même acabit dans l’opposition. Comment voulez-vous que nous nous en sortions ? Les carottes sont cuites, dirait Raymond avec quelque raison. Nous savons que la solution ne peut pas venir des urnes, le système étant parfaitement réglé pour donner le choix entre la peste et le choléra, et donc se pérenniser. Il n’y a pour solution que l’insurrection populaire, et c’est devenu un devoir pressant. Se débarrasser de la caste politique démente, remettre l’Etat à sa place dans ses six rôles régaliens, redonner le pouvoir au peuple, donc rétablir la démocratie et la souveraineté nationale, chasser les coquecigrues. Peut-être ce peuple apeuré, dans la grande misère, comprendra-t-il qu’il n’a plus rien à perdre que ses chaînes. Ce n’est pas sûr ! La jeunesse SAIT qu’elle n’a pas de futur. Peut-être le mieux pour elle serait-il de quitter ce pays martyrisé. Que le dernier sortant éteigne la lumière en partant. Pour l’éternité.

Sacha.

(1)  Du verbe anglais « to sink » : faire naufrage. Les « think tanks » du genre Terra Nova ou Cartes sur Table sont des ramassis d’imbéciles naufrageurs.

Nb pour les argousins et chats-fourrés : Vautrin prend l’entière responsabilité des opinions qu’il exprime et emmerde ses ennemis. La Rédaction fait de même.

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.