Combien, avant la débandade ?

SHL, vous connaissez ? C’est le sigle d’un journal en ligne, Sélection du Haut Limousin. Nous y avons découvert un éditorial intéressant, que nous reproduisons ici.

Combien, avant la débandade ?

Voici un long moment que je n’avais pris la plume, divers impedimenta en étant la cause. Je me sens toutefois obligé de rompre aujourd’hui l’éloignement silencieux obligé, confronté à la situation commune dans laquelle ce que d’aucuns appellent « la crise » place le France, mon cher et vieux pays.

SHL est une publication officiellement enregistrée auprès du Tribunal de Grande Instance, comme il se doit, c’est un « vrai journal », un organe de presse, aussi modeste soit-il. A ce titre, nous nous devons de garder une certaine réserve, la presse n’étant pas plus libre que la parole populaire, à peine autant. Malgré cela, il arrive des situations dans lesquelles il n’est plus possible de se taire, malgré les efforts d’objectivité que l’on peut faire, et chacun sait que c’est souvent difficile, les raisons de bouillir et de développer des idées partisanes n’étant, malheureusement, pas rares par les temps que nous vivons.

Nous avons vécu, bon gré, mal gré, une élection Présidentielle au cours de laquelle les haines, les perfidies, les exercices de mauvaise foi ont été les seuls moteurs de campagne. Force est de constater que ce qui paraît important aux yeux du peuple français n’a jamais été abordé, les sujets phares des candidats n’ayant abordé aucun des problèmes répétés quotidiennement empêchant le peuple de vivre sereinement.

Des élections, est sorti des urnes Monsieur François Hollande, presque par surprise pourrais-je dire, l’air éberlué de celui-ci sur les documents photographiques suivant son avènement renforçant cette impression. Monsieur Hollande a été élu avec seulement 28 % des voix du corps électoral, ce qui est très peu. Cela sonne comme une alerte : D’abord, ce chiffre dérisoire montre qu’une partie essentielle des gens susceptibles de voter a préféré rester chez elle, envoyant ainsi un avertissement grave aux candidats. « Nous ne nous intéressons pas à une élection partisane que nous savons frelatée », disait-il en substance, révélant un rejet massif d’un système électoral qui ne trompe plus. Frelatée par les conditions d’accession au titre de candidat, frelatée par l’engagement interlope de la puissance audiovisuelle ayant programmé, de façon presque indiscernable, fictions, séries télévisées, spectacles et autres outils de propagande indirecte de façon à induire dans l’esprit captif des téléspectateurs un vague sentiment d’appartenance à une communauté « ras le boliste », si je puis me permettre cette expression, rendant responsable de tous les maux le Chef de l’Etat sortant. Ce qu’en d’autres temps l’on aurait appelé « la haine apprise », cette haine dirigée contre le peuple Français lui-même, honteux de ses défaites, mais aussi honteux paradoxalement de ses victoires qui, selon certains mentors autoproclamés sont usurpées, victoires qui auraient dû revenir à d’autres sans lesquels rien n’aurait été possible, selon eux. L’imprégnation est sournoise, jamais la propagande ne s’affiche. Elle se profile pourtant derrière le ton employé par les journalistes vedettes de la télévision, leurs mimiques révélatrices lorsqu’ils égrènent les « nouvelles » lors des journaux télévisés, pour l’effet le plus facilement constatable. Mais il y a plus, la couleur dominante, la saturation des teintes des images utilisées pour illustrer leurs propos, l’utilisation des bruits de fond choisis participent à une mise en condition insoupçonnable particulièrement pernicieuse. Il m’est quasiment impossible d’apporter la preuve de ce que j’avance, je ne l’ignore pas. Mais pour s’en convaincre il suffit d’écouter et de voir. Même les chaînes de radio utilisent ces principes, font appel aux ondes particulières du cerveau sans que l’on ne s’en rende compte. Ecoutez donc les roulements étranges que l’on peut à peine discerner lors des bulletins d’information : ils sont ténus, quasiment inaudibles sans concentration, mais existent bel et bien. Dans quel but, sinon celui de placer les auditeurs dans un état réceptif particulier ? Ce n’est rien d’autre qu’un conditionnement auditif qui ne doit probablement rien au hasard, aucun organisme mercantile ne dépensant de l’argent pour rien.

Sans doute ceci vous paraît-il frappé d’absurdité. Pourtant, nombreux sont les auditeurs qui se précipitent sur les productions sonores destinées à rompre leur stress, en modifiant peu à peu le rythme des ondes cérébrales pour induire des états relaxants. Il faut se dire que si ces techniques fonctionnent, rien n’empêche de les utiliser sans le dire au cours des émissions radiophoniques.

Ces techniques font même l’objet de brevets, depuis les années soixante-dix du siècle dernier au cours duquel de nombreux chercheurs se sont intéressés aux diverses façons de manipuler le cerveau inconsciemment. Le procédé « HemiSync » (breveté en 1975) étant probablement l’un des plus connu. Bref, l’ambiance qui a précédé l’élection présidentielle n’était peut-être pas hasardeuse. La déferlante des discours haineux, visant de façon répétitive uniquement le Chef de l’Etat sortant, ne pouvait pas permettre à ceux qui iraient voter de décider sereinement.

Un peuple sous influence, en quelque sorte, dont seuls les ressorts affectifs ont été sollicités, au détriment de l’esprit critique soigneusement endormi.

Quoi qu’il en soit, Monsieur Hollande, malgré l’absence d’argumentaire de campagne touchant au cœur des préoccupations de Français, a été élu. Il est indéniable que parmi les non-électeurs, ceux qui n’ont pas jugé utile de se déplacer pour légitimer un système électoral qu’ils considèrent frelaté, certains ont poussé un « ouf » de soulagement en voyant disparaître celui qu’ils ont cru responsable de tous les maux frappant la France et les Français. Il serait difficile de le leur reprocher dans la mesure où jamais ne leur furent donnés ni les éléments indispensables, ni les méthodes applicables pour se faire une idée objective. L’on est resté dans le domaine des croyances et des affirmations sans étai, de part et d’autre d’ailleurs.

Il était facile d’affirmer que Nicolas Sarkozy était un Président incapable, en argumentant que la dette publique s’élevait en fin de mandat à 81,7 % du produit Intérieur Brut après 5 ans de présidence, alors qu’elle n’était que de 63,9 % quand celui-ci prit ses fonctions. Et de clamer que c’était un niveau record, vous pensez ma bonne dame Michu, 1 650 milliards d’Euro, c’est vous qui paierez ! Nicolas Sarkozy a augmenté la dette de 600 milliards ! Pensez à tout ce que vous pourriez faire avec une telle somme!

Sauf que les tenants de cette thèse se sont bien gardés de dire que sous le régime de N. Sarkozy, la dette réelle n’a augmenté que de 240 milliards seulement, tout le reste n’étant que le résultat des taux d’intérêts d’emprunt hérités, dramatiquement cumulés. Ils se sont bien gardés de dire trop fort que ce phénomène est consécutif à l’abandon par la France de sa souveraineté monétaire, obligée qu’elle est depuis 1973 d’en passer par les fourches caudines de certaines banques privées, selon un principe enlevant toute possibilité d’apurer les dettes contractées auprès d’elles puisqu’il est depuis ce temps interdit à l’État d’emprunter auprès de sa Banque Centrale, à taux très faible ou nul. Le système mis en place à l’époque est d’une perversité sans égal, une atteinte criminelle à la souveraineté en interdisant à l’Etat de se donner l’argent dont il est pourtant, en dernier ressort, le seul émetteur possible. L’argent que l’Etat produit ne peut être utilisé par celui-ci qu’en passant par des emprunts contractés auprès de tiers privés, ce qui est un comble que la machine européenne n’a évidemment pas effacé. Les intérêts dont on nous rebat tant les oreilles alimentent des fortunes auxquelles le sort des pays emprunteurs est totalement étranger.

Le principe mis en place sans doute dans le but de limiter l’inflation, d’éviter les dévaluations comme celles que nous avons connu au cours du XXe siècle, s’avère d’une perversité étonnante. Les banquiers eurent vite fait de comprendre comment tirer de substantiels bénéfices d’un principe selon lequel l’Etat doit obligatoirement passer par eux pour emprunter. Progressivement l’Etat est devenu otage des banques appliquant le principe des rentes sur dettes. Partant de cela, il est impossible à l’État d’apurer sa dette, qui ne peut qu’augmenter même en cessant toute dépense.

Est-ce que Monsieur François Hollande a pris la peine d’expliquer cela aux Français ? Ni lui, ni les autres ne l’ont fait. Il était bien plus facile d’accuser, de montrer Nicolas Sarkozy du doigt, sans avoir l’honnêteté de dire les choses.

Il fut un temps ou la Finance était au service du pays. Cette époque est révolue, puisque maintenant c’est le pays tout entier qui est au service de la Finance. Encore cela serait-il un moindre mal s’il s’agissait de la Finance Française. Mais il s’agit, au contraire, de la Finance apatride, dont on sait bien qu’elle n’est pas si apatride que cela dans la mesure où les grandes banques impliquées ont des origines certaines et des actionnaires qui ne peuvent faire illusion. Ceux-ci se frottent les mains, les bénéfices de ces banques dépassant, de loin, le produit intérieur brut des Etats pris en otages.

Je n’insisterai pas sur les aspects mortels pour l’Etat du système mis en place par des inconscients, n’étant, hélas, aucunement spécialiste des questions financières. Je me borne à un constat que chacun peut faire lui-même, c’est tout.

Je me permets tout de même de poser une question, que chacun d’entre nous doit se poser à un moment ou à un autre : Où est donc la « démocratie », là-dedans ? Dans la mesure où les intérêts de banquiers privés passent avant ceux du peuple Français, il est clair qu’il y a un déni de démocratie parfaitement effrayant.

Il serait trop long, dans un simple article, d’aborder la réalité à laquelle est confronté l’ensemble des Français. Que dire de l’immigration, dont on tait soigneusement le coût ? Que dire de la fuite des entreprises, littéralement obligées de fuir le territoire national pour éviter d’être écrasées d’impôts et soumises à l’absurdité d’un système social trop rigide, à la botte de syndicats politisés ? Que dire, justement, d’un système social qui fait la part belle aux malades du monde entier qui peuvent se faire soigner gratuitement, pendant que ceux qui l’alimentent, les travailleurs cotisants, se voient frappés de sanctions financières sur chaque acte médical et se voient contraints d’utiliser des médications imposées à l’efficacité, dit-on, douteuse ?

Que dire d’un pays où l’illusion électoraliste de « partager le travail » en réduisant à 35 heures la semaine active, n’a quasiment créé aucun emploi supplémentaire, les auteurs de cette mesure n’ayant pas compris que « le travail » n’est pas une matière première ordinaire, qu’il ne suffit pas de priver une part de la population active pour nantir la frange inactive ?

A peine six mois après l’arrivée au pouvoir de François Hollande, non seulement les choses ne se sont pas améliorées, mais elles se sont aggravées. Pouvions-nous attendre autre chose d’un personnage qui n’avait jamais eu l’expérience du pouvoir au-delà d’un Conseil Général, dans un département dont il augmenté la dette, précisément, dans des proportions importantes ? Est-ce que l’embauche de milliers de fonctionnaires ou assimilés, dont il a fait la promesse, améliorera les choses, sachant que seuls des emplois productifs de richesses sont susceptibles de le faire ? A l’augmentation de la dette par le jeu des intérêts bancaires, François Hollande ajoute l’inévitable gaspillage qui sera cette fois financé par l’argent pis directement dans les poches des Français. Il n’en fait d’ailleurs pas secret, annonçant une augmentation des impôts, taxes et prélèvement divers à concurrence de 20 milliards d’Euros. Monsieur François Hollande reproduit, à l’échelle d’un pays, la politique qu’il menait à l’échelle de son département, où il n’a pas hésité à ponctionner les maigres avantages réservés aux personnes âgées, sans la moindre honte.

Monsieur François Hollande voudrait que les étrangers votent, pour commencer lors d’élections locales. Comment Monsieur Hollande compte-t-il s’y prendre pour éviter les votes communautaristes, qui livreraient certaines villes à des gens dont les intérêts restent liés à des modes de vie totalement étrangers à la Nation ?

Tout cela est un vaste chantier, sans conducteur de travaux, sans plan, sans architecte.

Je termine cet article, quitte à y revenir plus tard, sur un constat amer : Monsieur François Hollande voulait, disait-il, un gouvernement propre. Comment se fait-il, alors, qu’il soit entouré de gens ayant eu des démêlés avec la Justice ?

Dernière chose : Monsieur François Hollande n’a pas eu assez de hâte à effacer les dettes de pays tiers. Et il veut donner des leçons d’économie ?

Nous aurons l’occasion de revenir, bientôt sans doute, sur la manière dont le nouveau Louis XVI compte éplucher les Français : suppression des heures supplémentaires défiscalisées, bricolage de l’impôt sur la fortune, impôts nouveaux sur les PME, augmentation des taux de charges, la fameuse taxation à 75 % des salaires millionnaires (encore que là, une telle aune astronomique soit discutable) , réaménagement du régime des plus-values immobilières, augmentation probable de la CGS, cleptomanie sordide sur les retraites, etc.

Savez-vous que Louis XVI a été décapité pour infiniment moins que cela ? Le peuple, à son époque, était moins pressuré.

Mais le peuple comptait des Hommes, alors qu’aujourd’hui il semble ne plus compter que des consommateurs dramatiquement dépourvus de testostérone.

R. C-Merkeiev

Ndlr : nous doutons quant à nous de l’efficacité des procédés de type HemiSync et des ondes électromagnétiques dans la manipulation des esprits : nous-mêmes écoutons parfois la radio, certains même osent encore brancher leur télévision, mais jamais des émissions truquées n’ont réussi à nous faire changer d’avis. Peut-être y a-t-il des gens influençables, mais il y en a qu’aucune manipulation technique ne saurait influencer. Cependant, nous nous souvenons des images subliminales utilisées par l’individu Mitterrand lors de sa seconde campagne, aussi sommes-nous enclins à penser que tout de même les voyous des médias socialisants auraient fort bien pu tenter d’influencer les votes à l’aide de la « brainwave synchronization ». Toutefois, il semble que quelque chose se passerait lorsque des écouteurs (donc des appareils électromagnétiques) sont branchés à un cobaye, mais que rien ne se passerait lorsque les écouteurs ne sont que de simples tuyaux acoustiques (style stéthoscope).

Mais qu’on se le dise : nous allons soumettre des échantillons d’émissions à l’analyse spectrale, pour déterminer s’il y a un bruit de fond.

Pour le reste, nous sommes assez d’accord avec cet article. Sarkozy n’a pas été un si mauvais président qu’on l’a dit. L’idée des heures sup’ défiscalisées a permis à pas mal de monde de survivre malgré « lacrizz ». Il y a trois choses à reprocher à Sarkozy : son européanisme forcené, qui a conduit à la forfaiture du traité de Lisbonne, l’inacceptable mansuétude dont il a fait preuve vis-à-vis des allochtones entrés illégalement dans le pays et vis-à-vis des salafistes, et le remise du pays à la remorque de l’OTAN et des USA d’Obama. Autrement dit, d’avoir mené une politique exactement reprise par son successeur. Cela suffisait à le déconsidérer. Hollande n’a fait qu’ajouter l’atrocité du génie socialiste à ces erreurs. L’imbécillité des 28% du corps électoral qui ont élu Hollande est coupable. Le pays glisse à toute vitesse vers l’abime, et les dernières extorsions fiscales programmées à grand renfort de mensonges par Ayrault vont accélérer le mouvement.

Le FN ne pouvait pas fournir une alternative crédible, de son côté : c’est une soupape de sécurité pour le système UMPS, destinée à égarer les voix des patriotes. Le FN est étatiste comme l’UMPS, mais il faut se souvenir que l’État est le problème, non la solution.

Raymond.

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