Les blasphémateurs ne sont pas ceux qu’ils disent

Le blasphème… Nous sommes au XXIe siècle, et par le monde, il y a encore des êtres humains tués, torturés, assassinés pour « délit de blasphème ». Qui oserait parler de « progrès humain » lorsque des êtres au cerveau de pois-chiche massacrent ceux qui brocardent une religion ? Ou plutôt, de nos jours, LA Religion, puisque Mahomet s’estime le dernier venu et ultime prophète d’une ultime religion. Alors examinons la question de manière logique.

Il est écrit dans les textes Juifs et Chrétiens : « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur en vain ». Car se comporter ainsi, selon ces religions, c’est blasphémer. On remarquera que cependant le Nom est invoqué par les islamiques chaque fois qu’ils commettent une action que réprouve la morale. Par exemple, en égorgeant une pauvre bête sans l’estourbir. Ou un pauvre humain. Lorsque l’on coupe la main du voleur. Lorsque la femme adultère est lapidée, la femme violée pendue avec des raffinements de cruauté. Lorsque l’on tue l’incroyant parce qu’on lui dénie l’humanité.  Chaque fois, ce n’est même pas « allahu akbar », c’est « bismillahi al rahman al rahim », c’est-à-dire « Au nom de Dieu puissant et miséricordieux ». Tel est le sens de l’inscription reproduite en tête de cet article. Nul doute aussi que le barbu moyen assassinant un humain condamné par une fatwa agit selon cette incantation.

Or, n’en déplaise aux fanatiques, évoquer le nom de Dieu en accomplissant un acte de barbarie, c’est blasphème (بالتجديف). Que nous dit la logique ?

A- Question fondamentale, Allah existe ou  n’existe pas.

A1 : Allah n’existe pas, alors l’acte barbare est simplement un acte de taré psychopathe, trouvant dans sa religion les motifs pour assouvir sa jouissance de meurtre.

A2 : Allah existe. Alors :

B- Ou Allah est mauvais. Donc ce n’est pas un dieu, c’est le Diable, c’est-à-dire une puissance occulte, stupide et cruelle, adorée par des gens cruels et stupides. Donc bannir de l’humanité un culte satanique et meurtrier.

C- Ou Allah est bon. Alors :

C1 : Ou il veut éprouver notre libre-arbitre. Alors :

C1a- On ne doit pas déférer aux injonctions meurtrières du coran, des hadiths, de la sunna et de la charia, car c’est tentation du mal. C’est la voix que devrait suivre un croyant sincère.

C1b- On défère aux injonctions du coran, des hadiths, de la sunna et de la charia, donc on n’a pas la grâce, donc on choisit le mal. Et c’est blasphème d’invoquer le nom d’Allah, car on est dans l’erreur.

C2- Ou Mahomet est un faux prophète alors obéir aux injonctions meurtrières qu’il enseigne est choisir le mal en invoquant en vain le nom d’Allah : c’est blasphème.

C3- Ou Mahomet est un vrai prophète alors :

D- Ou on n’a rien compris à son enseignement et se comporter en barbare est blasphème.

E- Ou il a menti (ce qui arrive généralement aux prophètes) alors suivre son enseignement est être dans l’erreur : blasphème.

F- Ou il était fou, alors on participe de sa folie meurtrière : blasphème.

On voit que seule la proposition C1a conduit à une conduite digne. Pour le reste, on a folie (A1), satanisme (B), blasphème dans tous les autres cas (C1b, C2, D, E, F).

Le blasphème et le crime sont inhérents au fanatisme, si l’on admet l’existence d’un Dieu. Si le dieu que l’on invoque n’existe pas, la dimension du crime demeure. Et c’est là, réellement, crime contre l’humanité. Vérifiez !

Sacha

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