Le miroir aux alouettes

800 000, un million, peu importe : une partie du Peuple est descendue dans la rue ce dimanche. Trop pacifiquement, à mon gré, lorsque l’on se souvient que Soliveau-le-minuscule a été élu par seulement 38,9% du corps électoral et que les députés de l’anti-France n’ont obtenu que 26,76% des suffrages du corps électoral. En bonne démocratie, le pitre de l’Élysée n’a aucune légitimité et le Peuple devrait être appelé à choisir autrement. Passons, la démocratie, ce n’est pas actuellement un problème français : nous n’avons jamais connu ce régime.

En tous cas, nous savons à quoi nous en tenir, Bitaura la francovore l’a asséné, la peste Belkacem l’a répété : pas question de renoncer au projet de mariage des déviants. C’est ça, la démocratie selon la caste politique. Donc on s’obstine dans l’infamie. Même si une prochaine manifestation rassemblait trois millions d’opposants, les socialistes persisteraient dans le refus du référendum et le déni de démocratie. Examinons cependant les choses avec le microscope.

En apparence, cette levée de boucliers -très légitime- a inquiété Soliveau. En réalité, comme les extrémistes le font avancer l’épée dans les fesses, il va s’obstiner ; et même mettre au pas quelques députés socialistes ayant conservé un doigt de pied sur terre, s’opposant au projet criminel et ayant eu la trouille hier. Double avantage :

- D’une part, ça rassure les voyous de gôche (méchant-connards, bobos, punaises vertes) qui renâclent devant les diaphanes velléités de correction de la désastreuse ligne politique suivie depuis sept mois

- D’autre part, l’ignoble projet de loi est un magnifique miroir aux alouettes. Qu’on y songe : l’attentat contre la famille et la société est tel qu’il ne peut laisser personne de sensé indifférent. On se mobilise donc, à juste raison. Autrement dit : on ne peut pas ne pas se mobiliser. Et pendant ce temps, on oublie la criminelle politique fiscale et l’incapacité à agir sur l’économie, qui sont la véritable marque de ce gouvernement de rencontre.

Du même coup, il faut s’en rendre également compte, on oublie les méfaits des islamistes et les cadeaux faits aux allochtones aux frais des cochons de contribuables.

Nous avons bien là un miroir aux alouettes, ou si l’on préfère une autre image, le chiffon rouge qu’on agite devant le taureau pour le distraire avant de lui porter l’estocade. Si j’étais de la droite traditionnelle (UMPS et FN), je ferais mousser l’affaire en clamant partout : « Hollande massacre la famille pour masquer son incapacité à résoudre les problèmes économiques. » Car c’est bien ce qu’il fait.

Un autre miroir aux alouettes nous est opportunément donné par la guerre au Mali. Voilà la Tortue-Piquet devenue chef de guerre ! Gageons qu’avec le bel esprit stratégique des socialistes, les carottes sont cuites d’avance. Certains se réjouissent : c’est vrai que lorsqu’on fout sur la gueule des islamistes, ce n’est pas un mal en soi. L’affaire devient ironique lorsque l’on sait qu’une partie des armes des fellagas provient des stocks de Khadafi attaqué par Morfalou et les Anglais. On démobilise en Afghanistan pour remobiliser au Mali : toujours de l’argent (que nous n’avons pas) à dépenser. Notre pauvre Armée est mise à toutes les sauces ! Et un crétin, Hervé Morin, qui fut sinistre sous Morfalou, prétend qu’il faudrait désarmer l’Armée Française. Elle qui n’a même plus les effectifs de l’armée d’Armistice, et dont l’équipement est celui d’un clochard ! Je ne dis pas : quand il faut taper sur les extrémistes musulmans, il faut taper. Mais on sait combien tordue est l’ahurissante « politique arabe » de la France, qui fait des mamours au Qatar, grand pourvoyeur des terroristes.

Un sacré panier de crabes, en somme. Si bien que je ne suis pas du tout convaincu qu’on s’y prenne bien : l’ennemi est surtout le pourvoyeur de fonds et d’armes, et si l’on veut arrêter le terrorisme, c’est sur les rois fainéants du pétrole qu’il faudrait cogner. On peut toujours rêver : ce sont les protégés du gremlin de la Maison-Blanche. Et puis : le gouvernement de rencontre invoque « les intérêts de la France » au Mali. Il ne faut pas pousser : nous n’avons pas là de province minière ni pétrolière, et Tombouctou n’est pas Koweit-City. Simplement, cette belle opération – qui peut rapidement tourner à l’enlisement – n’a d’autre but que de détourner les regards du Peuple sur les véritables problèmes.

Le troisième miroir aux alouettes est bien évidemment le vote des allochtones. Nous en avons parlé, et l’on peut faire confiance aux brigands du PS -Bronx-Jouissance en tête- pour l’agiter en temps opportun, lorsque la déconfiture économique et financière fera dangereusement craquer le rafiot socialiste. Pour le moment, les socialistes gardent le projet sous le coude, mais qu’on en soit sûr : il ressortira.

Nous visons donc sous une tyrannie, dans l’ignorance totale des principes démocratiques de base. Or le problème, la seule solution à la décadence sociale, c’est précisément la reconquête de la souveraineté, dont le principe réside essentiellement en la nation. Cela passe par l’élimination de la caste politique -et en premier lieu des socialo-fascistes- la réduction de l’action de l’État à ses trois rôles régaliens (défense, sécurité intérieure, diplomatie) qu’il n’exerce plus depuis longtemps, l’instauration de la libre-entreprise et du libre-échange. J’ai lu quelque part (chez Enquêtes & Débats) qu’il est urgent de créer un parti libéral. Cela rejoint nos vœux : qu’il soit anti-étatique et non-européâstre, et nous le rejoindrons.

Mais nous n’avons pas des années devant nous : il y a urgence. Nous sommes contraints de nous battre sur tous les fronts à la fois, de faire barrage aux projets criminels et à l’incompétence économique. C’est pourquoi l’action politique doit s’accompagner d’actes propres à déstabiliser au jour le jour le système socialiste. C’est la stratégie du sabotage civique qu’il faut dès maintenant mettre en œuvre.

Raymond.

 

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