Effets de bord et coups de pied au cul

Bon, ils commencent à nous gonfler avec les courses de lasagnes. D’ailleurs j’ai perdu le quinté dimanche, alors je ne suis pas disposé à ergoter. Primo : je me fous bien des saletés que l’on peut ingurgiter lorsqu’on utilise les produits de l’agroalimentaire : j’évite au grand maximum le contact avec ces mixtures infâmes qui renferment des substances bien plus nocives que des bas-morceaux équins, et je cuisine tranquillement « à l’ancienne ». Les gens n’ont qu’à faire comme moi : mes lasagnes, je me les fabrique moi-même, ce n’est pas sorcier. Secundo, je n’ai rien contre la viande de canasson : j’en ai quelquefois mangé, mais ce n’est pas trop dans mes goûts, et j’en donnais à des chatons qui pétaient le feu : nous avons survécu. Je gueulerais, en revanche, si l’on collait du chameau dans la viande hachée, ou de la vieille bique, ou du rat de savane. Va savoir, des fois…

Tertio : je me demande comment on fait pour aller chercher de la bidoche chez les équarrisseurs roumains – à très bas prix – l’importer dans le sud-est, l’expédier au Luxembourg pour préparation, la faire ensuite revenir dans les étals frigorifiques des magasins. Avec tous les transports, si l’on arrive à des prix bas (et c’est très relatif !), c’est que vraiment on gave les cons-sommateurs uropéens avec de la bouillie dont ne voudraient même pas des rats de bonne famille. J’habite une région où prospère une race de vaches à viande succulente, et je ne comprends pas pourquoi on ne les transforme pas sur place, ces bestioles. Au lieu de ça, on nous les achète, on les exporte, et elles nous reviennent congelées ou hachées, mêlées à des immondices. Où est la logique ? Je dois être trop naïf, sans doute, pour comprendre les subtils raisonnements des marchands qui adorent payer du gas-oil pour leurs camions frigorifiques et enrichir par contrecoup les rois fainéants d’Arabie dont les stipendiés veulent nous faire bouffer halal.

Mais il y a quelque chose d’intéressant là dedans : pourquoi trouve-t-on tant de viande de cheval, et à si bas prix, alors que cet animal ne sert plus au trait et n’est guère mieux qu’un jouet ridicule pour petits cons sucrés qui se la pètent ? Réponse : la Roumanie est devenue uropéenne, donc plus de circulation de canassons sur les routes, donc on massacre à tour de bras les pauvres bêtes. C’est un des effets pervers des règlements de l’entité bruxelloise.

Plus sérieusement, on fait des lois, et il y a longtemps qu’ici, Vautrin et moi-même mettons en garde contre les lois nouvelles : elles ont TOUTES de pervers effets de bord, tout simplement parce qu’elles sortent toutes armées de la tête des crânes d’œufs, les « technocrates » qui ne savent pas penser autrement que selon des schémas mécanistes, sans penser aux effets de bord. Et quand ce n’est pas par technocratie, c’est par idéologie que ça s’impose, et alors là ! Catastrophe ! Pas besoin de vous faire un dessin, non pas à propos du mariage des homos, après tout ce n’est qu’une connerie de plus à mettre au bilan socialiste, mais à propos de ce qui se prépare dans la foulée en matière de GPA et de vente des ventres et des bébés. C’est carrément des lois criminelles qui se préparent, et les effets de bord sont déjà prévisibles (voir le dernier article de Vautrin), mais volontairement inenvisagés.

La haute technologie a appris à ses dépens à se méfier de la « loi de Murphy », ou « loi de l’emmerdement maximum », à savoir que dans un dispositif, il y a toujours quelque chose qui, jugé étourdiment anodin et fiable, foire juste au moment crucial. C’est extrêmement embêtant quand il s’agit d’une fusée, d’un avion, d’un TGV. Aussi y regarde-t-on à deux fois, surtout quand de gros sous sont en jeu. Refuser la loi de Murphy en matière de procréation biotechniquement assistée et d’adoption, c’est livrer l’humain à des aléas que la nature elle-même, dans toute sa rigueur, ne présente pas. Une monstruosité idéologique, comme tous les systèmes politiques clés en mains qui n’ont fait que ruiner et détruire. En l’occurrence, qui suivrait prudemment les procédures de contrôle découlant de la loi de Murphy examinerait d’abord les travaux scientifiques sur les conséquences de l’homoparentalité au lieu de les enterrer et de glapir à « l’homophobie » et au « fâââchisme » en buvant les paroles de cette andouille de Fourest (entre autres idiots).

Au fond, les médiocres qui se prétendent « législateurs » s’en foutent : l’important est de durer, quitte à se présenter comme d’immenses « progressistes », d’agiter des chiffons rouges – aujourd’hui l’adoption perverse, demain le vote des allochtones – devant le taureau Peuple pour occulter leur incommensurable incapacité à diriger un pays et leur ignorance encyclopédique de l’économie. Alors la loi de Murphy, les effets de bord de leurs conneries législatives,  ils s’en tapent d’autant plus qu’ils sont assurés de l’impunité, puisque personne ne les mettra en prison pour médiocrité et forfaiture. A moins que le Peuple excédé finisse par rapprocher quelque jour la Roche Tarpéienne du Capitole.

Autre note, qui n’a pas de rapport direct avec tout ça : le retrait du Pape, et les fautes de latin dans son discours de renoncement, ça sent le coup monté. Pour rigoler, comme on disait jadis : « un coup monté par les curés » ? Je pencherais plutôt pour autre chose. Benoît XVI avait compris la menace et la malfaisance de l’islam (voir son discours de Ratisbonne) et une partie des Cardinaux le suivent (voir Mgr Turkson) et certains en ont marre de l’oeucu-cul-ménisme de Vatican II. Une autre fraction de la curie, au contraire, fait des mamours aux égorgeurs de la secte de Mahom. Et si c’était un coup des infiltrés ?

 

Tiens, juste un truc de dernière minute : j’apprends que six mafieux de l’association francophobe SOS-machin, dont le sieur Sopo, seraient interrogés en garde à vue pour une affaire d’abus de confiance liée à cet immaculé de Julien Dray. Cela ne m’étonne pas. Gageons que, si le buzz ne s’amplifie pas sur la toile, les services de Bitaura et de Valls feront tout pour camoufler la merde au chat. Car, n’est-ce pas, nous sommes dans une république « normale » avec un président « normal ».

Raymond.

 

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