Un tuto très tato

Lorsque j’étais gamin, dans mon coin de campagne, un « tuto » désignait un « tabanard », c’est-à-dire un demeuré pas très fûté. Il se trouve fort à propos que « tuto » est l’anagramme du nom d’un conseiller d’état ayant très peu de chances d’obtenir quelque jour un prix Nobel, qui vient de remettre à Zayrault un rapport ignoble intitulé : « La Grande Nation pour une Société Inclusive ». C’est Valeurs Actuelles qui a levé le lièvre et vous pouvez télécharger l’intégralité du poulet du sieur Tuto – pardon, Tuot ici.

Lisez : les plus attentifs trouveront dans ce scribouillage les thèses fascistes des officines genre Terra-Nova qui « inspirent » la politique opiniâtre de destruction de la nations française par la clique socialo-salafiste, notamment le remplacement de population voulu et systématiquement organisé. La mise en œuvre d’une seule des idées du tuto justifierait à elle seule une insurrection nationale. En tous cas, cela vérifie ce que nous disons : la politique du chien crevé au fil de l’eau du brimborion élyséen et de sa bande de forbans n’est qu’une apparence ; en réalité, c’est un sabotage concerté qu’en d’autres temps le peuple eût stoppé avec la guillotine.

Tuto se prend sans doute pour un grand esprit et un poète, il fait volontiers dans le style socialiste fleuri à la Jack Lang : « Il se peut qu’on s’étonne […] d’un ton, d’un style et de formes qui manquent au devoir de grisaille sinon de réserve.[…] Il est permis de penser que l’affichage d’un peu de lyrisme, le retour d’un peu de rêve, les échos joyeux d’une grandeur qui ne serait plus martiale, mais sociale pourraient s’avérer plus efficaces que la compassion digne […]. En ce qui concerne les immigrés et l’intégration, on l’a compris, la République nous appelle. »

Bien voyons ! Ce « conseiller » (rayez les deux syllabes finales) manque effectivement de réserve, puisqu’il énonce carrément le credo raciste actuel : l’autochtone est vilain et méchant, l’allochtone, surtout s’il est musulman, est beau et gentil. Alors le tuto peut allègrement laisser s’épancher un lyrisme où le barbare pourrait joyeusement se livrer à ses pratiques tribales, sans contrainte, sans responsabilité, dans un « melting-pot » totalement déstructuré. Un chaudron de sorcière, quoi. Il n’est pas étonnant que les « zassoc’s » fascistes du style France terre d’asile, sos-machin, mrap etc… grassement subventionnées par les fonds publics extorqués au contribuable aient impatiemment attendu la remise de ce brûlot aux voyous du gouvernement.

Car le tuto-tato recommande de les combler, ces associations de malfaiteurs, et d’en faire les leviers de la politique de destruction nationale. Si pour le moment encore l’État tient (très lâchement, il faut le dire) les rênes de la ganache pompeusement baptisée « politique d’intégration », notre prix Nobel du pauvre estime carrément que les ligues racistes parées du masque de l’anti-racisme devraient désormais être chargées de mettre en œuvre cette politique, avec à la clé un formidable apport d’argent public. J’imagine déjà les nuisibles du style Sopo se pourlécher les babines et se frotter les mains crochues. Le citoyen, déjà grugé par les subventions octroyées malgré lui à ces officines stalino-nazies devra encore payer pour sa propre expropriation et son assujettissement aux barbares.

Malika Sorel, femme intelligente et clairvoyante, a perçu le danger : «  déléguer aux acteurs locaux – ce qui sera la conséquence de ce qui est recommandé – la gestion d’un sujet aussi capital, puisqu’il touche à la cohésion sociale et nationale, est porteur de très gros risques. Parmi ces risques, citons celui de la distorsion des moyens qui créerait une rupture d’égalité entre les territoires, ainsi que la fragilisation des acteurs locaux, qui se retrouveraient inéluctablement à la merci des pressions communautaires. (…) Surtout, [l’intégration] ne peut être réduite à sa seule dimension socio-économique, en laissant de côté les composantes les plus concernées que sont l’éducation, l’instruction, la famille, les affaires intérieures, l’emploi, les affaires étrangères et les armées. » Sages paroles !

Le tuto n’en a cure. Cet oligophrène n’a certainement jamais quitté le confort douillet des bobos pour se frotter à la réalité de la France « Orange-Mécanique », des fanatiques musulmans et des racailles, pour oser écrire que « La “question musulmane”, pure invention de ceux qui la posent, ne cesse d’enfler et de soucier [sic], de polluer le débat public. » Pardine !  Le déni de réalité va tellement loin que l’abruti ose ceci : « Au pourfendeur effarouché du statut qu’il pense diminué de la femme en islam, rappelons que les églises […]avaient, il y a cinquante ans, […] une idée de la femme assez peu égalitaire. » Et aussi : « Les vieux sont une urgence sociale, pourquoi tout focaliser sur les jeunes délinquants ? » En effet, en effet, puisque le tuto vous le dit, tous les problèmes que vous rencontrez au quotidien, affreux sous-chiens comme dit la harpie Bouteldja, n’existent pas, ils sont dans votre tête. Comme le Petit Cabessou de la blague.

Et, dans un bel élan de haine anti-nationale, dans un chorus de traîtrise et de bassesse, notre tuto s’écrie : « Droits et devoirs ! Citoyenneté ! Histoire ! Oeuvre ! Civilisation française ! Patrie ! Identité ! France ! […] Dans quel monde faut-il vivre pour croire un instant opérante la frénétique invocation du drapeau ? ». Après ce beau péan, on oubliera Doriot et Laval, des amateurs complètement dépassés, à côté de tuto conseiller d’État et démon tentateur des socialistes. Je le répète : en d’autre temps, la prison, sinon l’exécution, auraient sanctionné de tels propos.

Fort de ces beaux raisonnements, le tato aligne ses propositions. Je cite Valeurs Actuelles qui les a fort bien résumées :

«  Elles vont de la régularisation automatique des clandestins en mesure de prouver qu’ils vivent en France depuis plus de cinq ans à la naturalisation de tous les immigrés ayant suivi une scolarité en France, mais aussi de tous les parents d’étrangers nés en France pourvu que lesdits parents y soient installés depuis plus de vingt ans. Son programme passe aussi par une concentration de tous les moyens financiers du ministère de la Culture sur les quartiers “défavorisés”. Au point d’aboutir à cette recommandation étonnante : « Interdire par la loi et pour une période donnée la création de toute nouvelle institution culturelle ailleurs que dans les quartiers de la politique de la ville, sauf pour les formes d’expression culturelles elles-mêmes issues de ces quartiers. » Bientôt du hip-hop à l’Opéra de Paris ? »

On a peine à croire que les objectifs de la gauche soient aussi clairement énoncés. Mais cela n’a rien d’étonnant, puisque les socialistes et les brigands qui leurs sont alliés tiennent la totalité des institutions françaises, chose qui ne s’était pas vue depuis deux siècles. La tyrannie totale, où le tyran détruit son propre peuple. Peu importe l’effondrement économique avec son cortège de chômage et de misère, peu importe que le citoyen devienne étranger sur la terre de ses ancêtre : ce qui compte, pour ces infâmes, c’est le Grand Œuvre diabolique. Or ces monstres en ont les moyens de l’accomplir : n’oublions pas que le conseil d’État est l’institution d’arbitrage de la République. Avec des conseillers comme le tuto et des conseillés comme la secte Soliveau-Zayrault, il n’y a aucune chance pour qu’une quelconque pétition de saisine émanant des citoyens puisse aboutir. Les socio-salafistes, très minoritaires dans l’opinion publique, gouvernent sans partage et sans contrôle.

C’est la preuve que nous ne sommes plus du tout en démocratie. Nous n’avons plus guère de temps devant nous : si dans  les six mois qui viennent cette clique de forbans est encore aux commandes du pays, tout sera consommé. Il est indispensable que le printemps qui vient soit celui d’une insurrection populaire : non seulement notre liberté, mais encore notre survie, sont à ce prix !

Raymond.

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