Peut-on dire qu’au gouvernement, les congères ?
L’épisode neigeux tardif ne manque pas de faire la une des boîtes à conneries. Alerte rouge, orange, mordorée, partout des congères où nos congénères enlisent leurs misérables chariotes, trains bloqués, avions retardés, lignes électriques qui déclarent forfait : jolie pagaille !
Je remarque, goguenard, que c’est chaque année la même chose. Sa Bouffissure l’État, qui prétend régir jusqu’au nombre de boutons à la braguette et la recette de la soupe aux poireaux, fait preuve en l’occurrence d’une désinvolture remarquable lorsqu’il s’agit de gérer les inconvénients, à vrai dire minimes, des intempéries. Incapable de tirer des leçons, ce machin-là. La chaîne internet BFMTV interviewait un voyageur aéronautique venant d’un pays de l’est; cet honorable passager avait l’étonnement du Huron de Voltaire devant l’inconséquence d’un pays même pas capable de se dépatouiller de dix ou quinze malheureux centimètres de cochonnerie blanche et froide. Il s’étonnait, et bien vite les médiastres lui ont coupé le sifflet, des fois que les cherzauditeurs aient entendu une fois de plus une vérité que connaissent tous nos voisins mais que la bien-pensance se refuse à entendre.
Qu’à cela ne tienne : comme le déclare solennellement la speakerine de BFMTV, le gouvernement est « aux manettes ». Diantre ! On va voir ce qu’on va voir ! Devant cette offensive de l’hiver que l’on croyait en retraite – en fait, il a dû la différer parce qu’il n’avait pas assez de trimestres de cotisation – le gouvernement a réuni une cellule de crise. Il paraît qu’on va mobiliser même ce qu’il reste de l’Armée, probablement pour équiper les chars Leclerc avec des lames de chasses-neiges ? En fait, notre espion Alfred nous a transmis ce scoop : « Il a été décidé de munir chacun des ministres et des secrétaires d’État de pelles à neige afin d’exercer un effort citoyen (sic) de dés-enneigement des principales voies publiques. » Il serait attendu de chacun des 54 bras-cassés parfaitement inutiles de dégager chacun un mètre-cube de congère dans un rayon de 15 mètres autour de l’Élysée et de l’hôtel Maquignon (pardon… Matignon). Bien entendu, signale Alfred, la plupart tentent de se défiler.
En tous cas, faire croire qu’on est « aux manettes », c’est bien utile pour Soliveau le Second. Sa tournée de propagande, destinée à lui rallier l’adoration de foules, semble bien mal partie. A Dijon, ce n’est pas vraiment l’enthousiasme, et au lieu de la marée humaine chaleureuse attendue, ce ne sont que quelques impénitents militants socialistes récitant des slogans qui ont attiré l’oeil des caméras merdiatiques. Lesquelles caméras ont évité au mieux les mécontents hurlant menaces et quolibets. Tout de même ! Reprocher à ce brave monarque sa gestion désastreuse – ou plutôt sa gestion volontairement désastreuse- c’est tout de même du culot. Heureusement, le service d’ordre était là pour empêcher que le roi ne soit écharpé.
Donc, avec son air de con..ponction habituel, Soliveau a fait entendre que oui, le gouvernement était aux commandes et qu’on allait faire une loi interdisant les chutes de neige. Ou quelque chose d’approchant. Voilà de quoi réjouir les foyers privés d’électricité faute de mesures techniques préventives, et les automobilistes prisonniers sur l’A1 bloquée par la neige. Enfin, hein ! On fait flèche de tout bois, quand la déconfiture est là et que se lève le spectre de la Déroute, « Géante à la face effarée » comme disait Totor Hugo.
Pour sûr, il y a un timonier à la barre du rafiot, il est d’ailleurs très efficace, puisqu’il le conduit avec application, selon une route tracée par ses officines idéologiques, droit sur les brisants. Comme les Français sont un petit peu moins idiots qu’il l’espérait, Soliveau devrait se douter qu’ils ont remarqué que quelque chose clochait. À sa place, moi, j’annulerais ma tournée de propagande dans les provinces; un accident est si vite arrivé !
Enfin, pour en finir avec l’hiver socialiste, souhaitons qu’au printemps le peuple se réveille de sa torpeur, qu’il brûle les fausses roses en papier et fasse fleurir le bouquet de France.
Raymond.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !