Chiffon rouge et déni de justice

« Gentil » : se disait, dans les terres de cailloux et scorpions, des polythéistes qui n’avaient pas voulu se convertir aux religions d’un dieu unique et totalitaire. Au Moyen-Age, le mot s’employait plus ou moins comme synonyme de « noble », ou à la rigueur de « bien élevé ». De nos jours, c’est le patronyme d’un auxiliaire de la politique tyrannique de Soliveau le petit.

Il faut dire que les choses ne vont pas sur des roulettes en buis, pour l’incompétent élyséen et sa bande de forbans. Désamour total, des citoyens demandent de plus en plus souvent et hautement qu’il débarrasse le plancher, ce président par défaut. Et comme le « pouvoir » n’entend pas changer d’un iota sa politique scélérate, il devient évident que les choses pourraient mal tourner pour lui quelque jour. On agite donc, comme je l’ai dit, des chiffons rouges. Évidemment, cette association de malfaiteurs est rattrapée par les « affaires »; rien d’étonnant pour des gens qui ont constamment croqué et escroqué de l’argent public et dont le chef du parti – nommé par le triste sire de l’Élysée – est lui-même repris de justice.

Alors évidemment, quand un sondage dit que 52% des sondés estiment que Sarkozy ferait nettement mieux que le brimborion, il y a péril en la demeure, d’autant plus que Morfalou laisse entendre que, ma foi, si l’intérêt supérieur de la France l’exigeait, il se ferait violence pour redevenir président. Là, c’est dangereux : « haro sur Sarkozy !« , car le coup minable du « s’qui s’passe c’est la faute à Sarko » ne fait plus du tout recette après dix mois de tyrannie socialiste. Et comble de calamité, le pickpocket de Bercy (copain de Moscou-Vichy) est contraint à la démission pour une affaire de gros sous planqués. Ben voilà le contre-feu : on va « mettre en examen » Morfalou, en veillant bien à ce que les merdiats en fassent les gorges chaudes. Manipulation proprement défécatoire, mais rien ne doit nous étonner tant ce régime de vauriens est immoral.

L’exécuteur des basses oeuvres est un juge d’instruction totalement inféodé aux idées totalitaires. Il a des comptes personnels à régler avec Morfalou. On apprend, par exemple, que le vilain (par opposition au « gentil » médiéval) a cosigné une tribune torchonnesque parue dans l’Immonde du 28 juin .Tiens ! Tiens ! Dans une feuille gauchiste, six jours avant de perquisitionner chez  Morfalou. Comme c’est bizarre ! Les 82 pleutres -tous magistrats rouges -estiment que «La décennie qui s’achève a vu se déliter les dispositifs de prévention et de répression de la corruption, comme si les exigences de probité et d’égalité de tous devant la loi s’étaient dissoutes dans la crise.» On tremble ! Comme s’il n’y avait jamais eu d’abominables affaires sous le triste sire de Jarnac ! Comme si les députés n’avaient pas voté une loi d’amnistie pour faits de corruption ! Allons-donc, un peu de décence, messieurs les chats-fourrés !

Il y a aussi la hargne d’un juge d’instruction, qui craignait pour sa situation si la réforme engagée par Morfalou, visant à changer les procédures d’instruction eût abouti. Pourtant, l’affaire d’Outreau n’était pas la seule à montrer que la machine de l’instruction est gangrenée. Passons… Même si le projet allait vers  une procédure à l’anglo-saxonne, plus contradictoire, sous l’autorité d’un juge superviseur, les juges d’instruction ont fait semblant de comprendre que Morfalou voulait supprimer… l’instruction elle-même! Ces personnages-là sont malhonnêtes. Enfin bref : avec un juge totalement inféodé au pouvoir, on peut être sûr que Morfalou ne bénéficiera pas d’une instruction objective.

Et, obéissant probablement à une instruction de Bitaura, la vieille harpie qui s’emploie à détruire les réformes de Morfalou, le juge rouge a carrément fait passer Morfalou du statut de témoin assisté à celui de criminel mis en examen. Ben pardi, c’est ainsi que se fait l’instructions sous Soliveau le second ! Quant au motif… Alors que l’on enquête sur une éventuelle indélicatesse financière (aujourd’hui prescrite !!!) dans la campagne de Morfalou en 2007, on emmerde Morfalou au prétexte « d’abus de faiblesse  » : on voit bien que les juges -ils sont trois, dont deux rombières – sont de parti-pris (socialiste).

Car de quoi s’agit-il ? Mémère Betancourt, gâtochante peut-être, mais nullement déclarée irresponsable ni mise sous tutelle, aurait refilé quelques millions pour la campagne de Morfalou. Comme ça se passe souvent dans les familles, au manoir de Gros-Friqué, fi-fille, rombiasse à l’appétit démesuré pour le picaillon, crie au charron. Comme si Morfalou avait braqué la vieille, p’têt’ bien pour se  carrer l’oseille dans les fouilles, allez savoir. Il y a du louche, là-derrière, probablement de la manipulation socialiste. En tous cas, le juge rouge utilise ce procédé minable, infâme même, pour « examiner » Morfalou. Procédé merdeux, bien dans la ligne des hitléro-staliniens qui squattent le pouvoir.

Nul doute qu’on va pousser à la roue, côté Bitaura-Brimborion : il faut coûte que coûte éliminer un rival potentiel pour 2017… Ou pour avant, des fois on ne sait jamais. Parallèlement, Bitaura se chargera de « blanchir » Crapuzak qui a téléphoné sa démission. On se fout ouvertement des citoyens. Il est vrai que cette bande de larves demeurent amorphes, alors qu’ils devraient prendre d’assaut l’Élysée, Matignon, l’assemblée et le sénat.

Je n’ai pas de tendresse pour Morfalou, j’ai assez – et mes amis ont fait de même – critiqué sa politique étrangère, sa dhimmitude, la frilosité de ses « réformes » consistant au mieux à ajuster des paramètres au lieu de dynamiter des machines obsolètes comme le système de retraites ou la sécu. Je hais les radars, la halde et l’hadopi. Je ne lui pardonne pas le déni de démocratie sur la question du traité de Lisbonne, ni son acharnement européâstre. Mais je n’oublie pas qu’il était infiniment loin de pratiquer l’extorsion fiscale, contrairement aux gangsters qui gouvernent aujourd’hui, et que les heures supplémentaires défiscalisées, outre qu’elles dopaient l’économie, ont permis à beaucoup de survivre malgré la crise. Faute d’arguments politiques on use contre lui de procédés de basse police.

Mais que les tyrans se méfient : à un moment ou à un autre, il y aura des retours de bâton. Et il y a à coup sûr des squelettes dans les placards, qui ressortiront en temps et en heure. S’imaginent-ils qu’ils pourrons demeurer au pouvoir ad vitam aeternam et que jamais ils n’auront à rendre compte, ne serait-ce que devant l’Histoire, de leurs méfaits ? Parfois, je rêve de guillotines…

Raymond.

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