Résister contre les « théories du genre » à l’école.

Pas de confusion des sexesLorsque Jules Ferry a donné ses instructions aux « hussards noirs de la République », il leur a commandé d’être politiquement neutres dans leur enseignement, afin, disait-il, qu’aucun père de famille ne trouvât à redire à ce que l’on enseignait aux enfants. On se limitait à l’instruction publique, l’éducation étant réservée aux familles. La différence entre ces deux actions était nettement perçue. Cependant, l’instruction devenait une fonction surajoutée à celles, régaliennes, de l’État, et ce n’était pas la meilleure chose, car la porte était ouverte à la dérive totalitaire. Lorsque « l’éducation nationale » s’est substituée à « l’instruction publique », cette dérive totalitaire s’est avérée, l’État empiétant de plus en plus sur la prérogative des familles en matière d’éducation.

Il s’est ainsi mis en place un terrible système, où l’instituteur encarté tendait à se faire vecteur de propagande. Si la chose était moins évidente avant 1968 – on véhiculait encore un certain nationalisme républicain et la laïcité, ce qui n’était pas forcément une mauvaise chose-, il ne reste pas moins que le fameux plan Langevin-Wallon de 1947, sous prétexte d’égalité, tirait le système vers le totalitarisme. Depuis 1978, les barbiquets gauchistes, majoritaires dans le corps enseignant, se sont faits les commissaires politiques d’un socialo-communisme qui dure encore. Avec le politiquement correct et l’instauration du fascisme par le Parti Spoliateur et ses séides, de subversif, le système s’est fait réellement totalitaire. Son but est carrément d’instiller dans les consciences enfantines les idées perverses qui ont conduit à la loi perverse du « mariage pour tous » et qui se répandent sous le nom de « théorie du genre ».

Le ministre fasciste Peillon ne s’en cache pas : « Le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles. » (Peillon, Lettre aux recteurs, 04.01.13). On voit bien là la dérive totalitaire inspirée par des officines fascistes du genre Terra Nova (notre habituel bouc-émissaire, mais le Parti Spoliateur dispose de bien d’autres « sink »-tanks). C’est proprement ahurissant ! De quel droit ces fascistes-là se permettent-ils de vouloir « changer les mentalités » pour les rendre conformes à leurs vues perverses ? C’est un abus de pouvoir, un déni de démocratie, un viol des consciences. Et, comme tel, cela doit être combattu et puni. Car les spoliateurs auront beau dire, le « bien » n’est certainement pas de leur côté.

J.C. Durbant, sur le site d’eXtrême-Centre, cite une réaction très saine d’Anne Coffinier, que je veux citer ici in-extenso :

« Dans sa lettre du 4 janvier adressée aux recteurs, Vincent Peillon affirme sa volonté de révolutionner la société en se servant de l’école : « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles », affirme-t-il en début de lettre. On remarque les termes : « s’appuyer sur la jeunesse » pour « changer les mentalités ». Qui ? Le gouvernement. En réalité, c’est donc lui qui choisit les orientations politiques et morales qui doivent prévaloir dans la société. Ce n’est plus la famille, l’école et la société adulte qui éduquent la jeunesse. Contrairement à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, c’est donc désormais l’État en France qui se pose en seul détenteur de la vérité. On assiste à une dérive théocratique de l’État républicain actuel.

Et cette jeunesse, qui, par définition, ne possède pas encore les repères lui permettant de poser des choix par elle-même, il la mobilise dans le sens qu’il juge bon, selon le schéma de la révolution culturelle. La position de Vincent Peillon est vraiment choquante. Lorsqu’il s’appuie sur la jeunesse comme moteur révolutionnaire, renouant avec l’esprit de 1968, le gouvernement sort à l’évidence de son rôle : il instrumentalise la jeunesse à des fins politiques, pour changer les représentations sexuelles et morales dominantes. Ce faisant, il change les règles du jeu au sein de l’École publique en abandonnant ostensiblement l’exigence de neutralité.

L’État sort également de son devoir de neutralité et de respect des droits éducatifs familiaux et de l’intimité des enfants lorsque le ministre demande aux recteurs de renforcer les campagnes d’information sur la ligne azur. Ainsi, contrairement à ce qui est affiché, il ne s’agit plus de lutter contre des stigmatisations homophobes en tant que telles, il s’agit bien plutôt d’inciter activement les jeunes en recherche d’identité (comme le sont par construction tous les adolescents) à explorer pour eux-mêmes la voie de l’homosexualité ou de la transsexualité. De même, lorsque le ministre encourage les recteurs à faire intervenir davantage les associations de lutte contre l’homophobie, il encourage en pratique l’ingérence dans l’enceinte de l’école d’associations partisanes engagées dans la banalisation et la promotion des orientations sexuelles minoritaires, si l’on se réfère à la liste des associations agréées par l’Éducation nationale pour intervenir sur ces thématiques dans les établissements.

Il favorise donc des prises de paroles unilatérales auprès des jeunes, sur un sujet qui n’a pas encore été tranché par le législateur. (…) Durant la période soviétique, comme durant d’autres périodes totalitaires, il était habituel de se servir des enfants pour démasquer et sanctionner les opinions dissidentes des parents. C’était l’époque de la délation par ses propres enfants. Revenir à de telles pratiques inhumaines et profondément immorales serait une grave régression de l’État de droit. Non content enfin de mettre au pas les écoles publiques, le gouvernement entend aussi museler les écoles privées en bafouant clairement leur caractère propre. Il est évident que les écoles dont le projet éducatif et l’identité sont fondés sur la foi seront opposées à la légalisation du mariage homosexuel. Leur demander d’être neutres sur ce sujet n’a aucun sens, si ce n’est celui de leur faire renier purement et simplement leur vocation spécifique. »

Je ne trouve rien à rajouter, tant ceci est excellemment dit. Observons toutefois que ce bourrage de crâne pervers ne peut pas avoir beaucoup d’influence sur les enfants : ceux-là n’ayant pas encore accès à la Personne ne pourront que répéter stupidement les monstruosités qu’on va leur seriner, sans pouvoir les remettre en perspective, et il y a lieu de penser que dès l’émergence à la Personne, dans la période artificiellement baptisée « adolescence », ces slogans pervers seront très majoritairement balancés à la poubelle idéologique par les plus intelligents d’entre eux. Évidemment, les crétins continueront à subir l’influence pernicieuse. Mais bien entendu, le calamiteux enseignement des collèges sera chargé de pourvoir à la police politique, et l’on fera tout pour « signaler » aux autorités fascistes tout manquement à la discipline perverse ; on signale déjà de prétendues « incitations à la haine raciale », on signalera de « l’incitation à l’homophobie » et à la « discrimination des genres ». Tel est le train habituel du fascisme.

Il devient clair que les citoyens ont le devoir de rébellion et d’insurrection. Je ne suis plus parent d’élève, mais, ayant dû combattre, lorsque je l’étais, l’idéologie immigrophile et islamophile, je vois nettement ce qu’il conviendrait de faire. Et, n’en déplaise à la police politique et à MM les chats-fourrés rouges de chez Taubira, je l’expose :

Il serait sans doute utile de créer un vaste mouvement de combat, basé sur le refus des parents d’élèves. Cependant, la création d’une Nième association nationale de parents d’élèves n’est peut-être pas la meilleure solution : elle risque d’être immédiatement taxée « d’extrême-droite » par les fascistes et les associations de parents d’élèves sous leur coupe. Le mieux serait que ce soit un courant, une sorte de Tea-Party, dans lequel librement les parents contestataires se reconnaîtraient et organiseraient éventuellement des manifestations nationales.

La tactique la plus payante est l’entrisme. Il faut progressivement noyauter les associations existantes, y faire sa place, et par des prises de position clairement expliquées et justifiées, dynamiter toute velléité de soutenir l’infamie perpétrée par les spoliateurs. Mieux encore : la conquête par l’intérieur devrait conduire ces associations à prendre ouvertement parti contre cet attentat à l’autonomie des familles.

Ce n’est pas suffisant : il faut inciter le corps enseignant à la désobéissance. Ce n’est pas facile si l’on se dit qu’ils sont tous pervertis. Mais enfin, je constate que le recrutement d’enseignants devient de plus en plus difficile et que la population recrutée a nettement changé depuis ma jeunesse. Changement sociologique, certes, mais aussi changement idéologique aussi. Pas autant qu’on pourrait le souhaiter, bien entendu. Il peut y avoir gradation de l’action en deux phases :

- Sensibilisation-explication auprès de tous les enseignants – notamment au cours des réunions parents-enseignants- et, concernant les plus fanatiques d’entre eux, avertissement. Cela devrait suffire pour bon nombre.

- Si cela se révèle insuffisant, utiliser les méthodes mêmes pratiquées actuellement par le gouvernement : intimidation puis répression.

Il n’y a pas lieu de faire montre de scrupules : nous sommes en présence d’une manœuvre tyrannique venant de cerveaux dérangés qui prétendent être investis d’une mission messianique, celle de « changer l’homme ». Nous avons en réalité en face de nous des paraphrènes, à vrai dire des ennemis du genre humain.

L’objectif à court terme est de ruiner les tentatives des tyrans. L’objectif à long terme est d’interdire à l’État de se mêler d’éducation, de le ramener à la tâche d’instruction, et même d’envisager de restreindre a minima sa responsabilité dans cette tâche.

Sacha

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