Je me marre en lisant ce matin dans Le Fig’ ce que Fillon aurait dit à Vladimir Vladimirovitch à propos des va-t-en-guerre socialistes, soutiens des rebelles islamistes syriens :
«Nous avons, vous et nous, Russes et Européens, une influence déterminante sur les deux camps qui s’opposent» en Syrie. Je souhaite à cet égard que la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d’action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise».
A vrai dire, l’idée de la non-intervention en Syrie sauf mandat du Machin onusien semble majoritaire à l’UMP, à l’exception des lèches-babouches du genre Copé et Juppé (le pire d’entre tous les umpistes). Mais le suivisme… Faut-il rappeler que Fillon était premier ministre lorsque Morfalou a réintégré la France dans l’organisation militaire de l’OTAN, dominée par les USA ? Bon, en tous cas, nous n’allons pas bouder notre plaisir : oui, Pépère fait du suivisme et de la surenchère dans une politique indéfendable qui consiste à s’ingérer dans les affaires intérieures d’un autre pays. Au nom de délirantes pétitions de principes qu’on baptise « drwâââ de l’ohm ». Supposés droits qu’on ne respecte même pas chez nous, dans l’auto-proclamé pays des « droits de l’homme », n’est-ce pas, Flamby ?
Fillon en a profité pour retrouver -bien atténués par la distance et le temps- des accents gaullistes, en accusant implicitement les États-Unis de « réanimer d’une manière ou d’une autre le modèle d’un monde unipolaire, unifié, de diluer l’institution du droit international et de la souveraineté nationale». Le fait est : un monde unipolaire (un mono-pôle ! Et c’est bien notre monde contemporain.) finit par disparaître, tout étant attiré comme dans un trou noir cosmique. Deux pôles, ça rétablit l’équilibre, et il n’est pas mauvais que la Russie se réveille ; les empires, c’est catastrophique, mais quand ils se tirent des bourres, il y a moyen de moyenner et d’être non-aligné. A l’équateur, quoi. Mais s’en remettre aux oukases du Machin, ce n’est pas très gaulliste, ça ! Bon, il faut relativiser : Fillon joue ses cartes pour la présidentielle de 2017, et comme les autres, s’il était élu, il se renierait. Mais enfin, il n’y a pas de mal à dire ce que pense la majorité des Français, même dans cette optique politicienne. Parfois, ça percute.
Quoi qu’il en soit, bien évidemment, Soliveau-le-Minuscule n’a pas apprécié, d’autant moins que Fillon s’est arrangé pour faire connaître ses propos au moyen de Tweeter. C’est bizarre, cette manie qu’ont les politiques de faire des phrases sur les réseaux dits « sociaux »… Il paraît qu’une convention implicite au sein de la caste politicarde, veut qu’un dirigeant français, surtout un ancien président ou premier sinistre, ne critique pas la politique gouvernementale lorsqu’il visite l’étranger. On se demande bien pourquoi ? Lorsque des vauriens s’emparent de l’État, ils sont partout fustigeables. Et comme nos fascistes gouvernementaux sont de surcroît d’indicibles crétins, il n’y a pas de raison de se priver.
Bien entendu, la volaille socialiste tweete en couinant. Normal, c’est un pavé lancé par Renard dans la basse-cour. Le Fig’ relate la réaction d’un copain de Zayrault, un rombier de la chambre d’enregistrement appelé Olivier Faure. Là, c’est à se taper le cul par terre : «Fillon à Moscou pour critiquer la France, Hollande à Bamako pour la faire rayonner». Eh oui, on se fait acclamer dans un pays sous-développé, où les fillettes sont excisées, lorsque l’on se fait huer à Paris pour cause d’extorsion fiscale, de politique économique désastreuse et de loi perverse. On a les admirateurs qu’on mérite ! On ne voit vraiment pas pourquoi un députaillon des punaises escrologistes, Rugy, trouve la sortie de Fillon «grave sur le fond». Ce qui est grave, c’est la taxe climatique et la « transition énergétique » qui vise à ruiner notre indépendance énergétique. Et ça, c’est directement tiré des délires des punaises vertes.
La citation la plus rigolote, est un morceau d’anthologie hypocrite tiré du Tweet du sieur Arnaud Leroy, «l’habit de Républicain de F. Fillon part en lambeaux. En ce jour, le bien coiffé devient laquais de la Volga». Venant d’un socialaud-fasciste, c’est presque un hommage du Vice à la Vertu ! Car qui est laquais de qui ? Captain Wreck, sa « république » est une tyrannie socialiste, et c’est lui le laquais d’Obambi. C’est si vrai qu’il a bel et bien été traité comme un laquais par son idole : il n’a pas participé aux discussions Obama-Poutine sur la Syrie. On s’entend entre Grands, et la valetaille (la « canaille », disait Scarron) n’a pas voix au chapitre.
Bref : nous avons là un règlement de comptes entre deux ruffians mal embouchés, l’un se cramponnant à un pouvoir arraché par hasard, l’autre rêvant de le lui piquer pour faire la même chose. À moins que Fillon n’ait réellement changé ; on me permettra d’en douter. M’enfin, le peuple retiendra son souhait : « Je souhaite à cet égard que la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d’action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise». Et dans toutes les autres. A nous de faire en sorte que ce ne soit pas qu’un vœu pieux électoraliste.
Raymond.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !