Héraclès est né d’une tromperie de Zeus qui prit les traits d’Amphitryon pour féconder l’épouse de celui-ci, la vertueuse Alcmène. Évidemment, Héra, la virago épouse de Zeus, ne l’entendait pas de cette oreille, essaya de retarder l’enfantement, puis ayant échoué, elle envoya deux serpents étouffer le petit Héraclès et son pseudo-jumeau Iphiclès, mais le demi-dieu était déjà gaillard : il étrangla les sales bêtes. Ce fut son premier exploit. On connait assez les douze travaux ; on sait également l’attrait qu’exerçait sur le héros le sexe dit « faible », et l’on a peine à dénombrer ses galantes conquêtes. On connait sans doute moins Omphale, cette reine de Lydie où Héraclès fut un temps esclave : le demi-dieu devint son époux. Omphale se revêtit de la peau de lion et brandit la massue (attributs d’Héraclès), tandis que le héros, revêtu d’une robe lydienne, filait le lin aux pieds de sa femme.
Héraclès cependant revint en Grèce. Voici la fin de la légende : lorsque le héros alla aux Enfers enchaîner Cerbère, il rencontra l’âme de Méléagre, frère d’une certaine Déjanire, qui lui demanda d’épouser sa sœur demeurée sans appui depuis sa mort. Ce qu’il fit. Il advint que le ménage quittant le royaume de Calydon, au passage d’une rivière, le centaure Nessos essaya de violer Déjanire mais fut tué par Héraclès. Nessos mourant donnant à Déjanire une drogue à laquelle était mêlé le sang coulant de sa blessure, en l’assurant que c’était un philtre d’amour. À quelques temps de là, le héros fut amoureux d’une certaine Iole : Déjanire, jalouse, teignit une tunique avec la drogue de Nessos et l’envoya à Héraclès. Dès que la tunique toucha la peau du héros, une brûlure dévorante lui déchira peu à peu le corps, et il mit fin à ses souffrances en se brûlant sur le mont Oeta. De culpabilité, Déjanire se tua.
La légende illustre bien, ce me semble, les difficultés contemporaines que trouvent les hommes à affronter l’affirmation de leur virilité, face à des femmes qui voudraient inverser les rôles. Encore Déjanire n’incarne-t-elle que la jalousie et n’avait-elle pas de volonté meurtrière, contrairement à Héra. Mais Omphale illustre assez bien, je pense, l’idéologie du genre, dans ses œuvres : la peau de lion et la massue changent de propriétaire. À ceci près : Omphale n’était pas de Lesbos, donc ne participait pas de la perversion saphique. Elle était simplement féministe extrémiste, mais néanmoins femme. Mais qui ne voit pas que toutes ces aventures ménagères restent du domaine du privé des personnages ? Dans la mythologie, il n’y a pas d’État aux mains de forces politiques voulant imposer aux sociétés les délires d’Omphale et les conséquences de la rage d’Héra ni des blessures d’amour de Déjanire. L’État, ce sera pour Anouilh, bien plus tard, le personnage de Créon refusant à Antigone le droit de rendre l’hommage funéraire à son frère Polynice, parce que celui-ci avait pris les armes contre Thèbes. C’est une tout autre histoire.
Or, et là s’arrête le parallèle avec la mythologie, les « gender theories », aspirant à créer un « genre » indifférencié, non seulement sont d’inspiration saphique, mais sont entrées dans les cerveaux reptiliens des hommes politiques de l’Occident – et singulièrement des nôtres – et visent rien de moins que la perversion des sociétés. En cela, ces théories sans assise scientifique aucune, agissent de concert avec cette synallactique nouvelle, abandonnant l’intégration des allochtones et modifiant les sociétés pour en faire des conglomérats multiculturels de ghettos en guerre permanente.
C’est l’inspiration des projets de loi sur la famille et des 44 propositions censées lutter contre les discriminations et améliorer la politique d’intégration. Il y a dans ces projets issus de cervelles doctrinaires, matière à des travaux dirigés pour l’étude des aspects idéologiques contemporains du fascisme et de son entreprise de transformation des sociétés selon des modèles totalitaires. Je le ferai prochainement en disséquant plus minutieusement les théories du genre, et en montrant leur filiation avec une altération pathologique de l’acculturation de la sexualité de nature. Petit exercice préparatoire : l’État a-t-il le droit d’imposer un code de la famille ? L’État a-t-il le droit de fabriquer des androgynes intellectuels ? Que deviendra une société d’où aura disparu toute virilité ?
Ces travaux dirigés seront intitulés : « Europe butlérienne, Europe hitlérienne ».
Sacha.
Share
Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !