Droit d’ingérence : une hypocrisie inventée par quelques ahuris, reprise par des margoulins à des fins politiques et territoriales. Juste un rappel : la colonisation, tant vilipendée de nos jours, a été appelée par une bande de curaillons outrés par les guerres tribales, l’esclavage et les massacres perpétrés entre elles par les populations d’Afrique. Entrer comme ça dans l’histoire des voisins, c’est indubitablement provoquer des cataclysmes pires que ceux que l’on prétend éviter.
Les Romains n’avaient pas besoin de ce prétexte stupidement « humanitaire » pour conquérir la Gaule. Ils sont venus, ont vu, ont vaincu malgré Gergovie. Au bout du compte, les Gaulois ont fini par profiter un peu de la culture de l’envahisseur. D’autres envahisseurs itinérants vinrent de l’Est, par la gallo-romanité attirés. Bref : la conquête est une très vieille pratique humaine, et ce ne sont pas les SDN, ONU et autres machins qui pourront y changer quoi que ce soit. Les autochtones chassés des banlieues en savent quelque chose, non ?
Selon le point de vue, il y a conquête et conquête, dirait-on. Par exemple, quand c’est le voisin qui conquiert, ce voisin est un salaud. Lorsque nous conquerrons, c’est au nom de Grands Principes. Exemple : la Serbie avait des problèmes avec les islamistes du Kossovo. Les Serbes avaient leur manière de traiter le problème. Oh mais ! Pas de ça, Lisette ! Les bonnes âmes de l’Occident ont dépêché l’OTAN pour écraser l’armée Serbe, et fabriquer une entité islamiste au Kossovo ; peu importe que certains des chefs islamistes soient des trafiquants de chair humaine. Résultat : l’Europe bruxelloise met la main sur la Serbie, et le Kossovo déclare son « indépendance » (avant, probablement, de rejoindre la Grande Albanie musulmane).
Alors la Géorgie, l’Ukraine… On nous en rebat les oreilles, de la patrie de la femen perverse des timbres postaux, Shevchenko. Mais on occulte très généralement que c’est une entité hétérogène de peuples, qu’il y a une Ukraine de l’Ouest et une Ukraine de l’Est. De fait, on a beau couiner que Poutine veut mettre la main sur l’Ukraine orientale, et cela est probable, mais il est aveuglant que l’Europe technocratique convoite l’Ukraine occidentale. La preuve : les gens qui ont renversé le gouvernement légal – toutefois très pourri, mais à ce compte pourquoi notre propre gouvernement ne serait-il pas renversé lui aussi ? – ont été soutenu par des subsides, peut-être des spécialistes de la subversion, et une intense propagande des medias occidentaux. Sous le masque, bien évidemment, de la « démocratie » alors que l’on sait l’orientation nazie de pas mal des acteurs.
Alors évidemment, Poutine n’est pas d’accord. Contrairement à l’époque où l’Otan bombardait la Serbie, la Russie est redevenue une puissance militaire conséquente, et les conquérants de l’Ouest éprouveraient quelques inconvénients à engager la guerre. C’est cette impuissance qui les fait couiner encore plus fort. De fait, je comprends les Russes : il faut toujours un glacis aux frontières, et il serait ennuyeux de voir s’installer l’Otan au portes de la Russie. Car la stratégie d’encerclement (alors légitime, c’est vrai) de l’URSS se poursuit – mais cette fois de manière illégitime – au détriment de la Russie. De fait, je pense que c’est seulement la Crimée qui intéresse les Russes. Ce territoire, imprudemment cédé à l’Ukraine par un Kroutchev qui croyait que l’URSS était un Reich de mille ans, est peuplé à plus de 58% de Russes. Mais c’est un territoire Russe, Napoléon III et les Anglais l’ont éprouvé au XIXe siècle. La Grande Catherine y fit établir la base navale de Sébastopol, et la Flotte y tient toujours garnison, contrebalançant la trop grande puissance de certains pays en Méditerranée, via la Mer Noire.
Bref : il est normal que la population de Crimée décide elle-même de son sort par voie de référendum. Oh ! Référendum ! Quel gros mot pour les eurocrates qui sont systématiquement désavoués dès que l’on demande leur avis aux peuples qu’ils tiennent sous leur coupe ! Alors, bien entendu, en complète contradiction, les eurocrates évoquent Hitler, le coup des Sudètes et je ne sais quoi. On ne saurait être plus hypocrite et mieux chercher à cacher la merde au chat sous le jargon. De fait, dans cette affaire, comme dans les siècles qui nous précédèrent et comme il en ira ainsi dans des siècles et des siècles, il n’y a rien d’autre qu’un règlement de comptes entre ruffians mal embouchés.
Au passage, que l’on ne vienne pas me dire que c’est une Europe libérale qui prend position dans l’embrouillamini ukrainien : le libéralisme tel que notre Camorra le conçoit (et le vit) fait des échanges et ne se mêle pas d’ingérence. Mais l’Europe est à la remorque d’un impérialisme qui n’a rien de libéral, d’un impérialisme qui n’a pas encore compris que le centre de gravité de la puissance se déplace ostensiblement vers l’Extrême-Orient. Et le libéralisme, quoi qu’on en dise, n’est pas non plus incompatible avec l’attachement national à une Patrie. Родина en Russe, bien que le Russie ne soit encore qu’un pays à l’aube de la libéralisation.
Il y a plein de gens bien intentionnés se demandant pourquoi Poutine bénéficie dans notre Peuple d’une image si positive qu’elle rend vains les discours de propagande et ridicules les gesticulations oratoires du squatter de l’Élysée. Naturellement, on invoquera les nostalgiques de l’URSS ; il y en a, certes, mais si peu que cela ne compte pas. Mais fondamentalement, Poutine incarne ce que des traîtres ont brisé chez nous : le Patriotisme. Cela veut dire : ne pas laisser l’étranger faire la loi chez soi. Poutine montre comment traiter le fanatisme islamiste ; il nous montre comment résister à la perversion civilisationnelle en condamnant le mariage gay et l’adoption d’enfants par des paires altérées, en refusant les délires du « gender » etc… Bref, Poutine incarne la résistance à la décadence, même si chez lui, en Russie, tout est loin d’être idyllique. Le monde idyllique n’existe que dans les délires des « progressistes », et de fait ce n’est qu’un monde de pauvres types, ne l’oublions pas. À côté de ce géant Scythe, les bavouilleurs pervers d’Europe ne peuvent que faire figure de nains.
Raymond.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !